La France veut que le Conseil Russie-Otan se réunisse le plus vite possible

© AFP 2024 Clemens BilanQuai d'Orsay
Quai d'Orsay - Sputnik Afrique, 1920, 23.12.2021
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Paris souhaite qu’une nouvelle réunion du Conseil Russie-Otan se tienne dans les plus brefs délais, conformément à la récente proposition du chef de l’Alliance atlantique.
La France soutient la proposition de Jens Stoltenberg d’organiser une réunion du Conseil Russie-Otan en janvier prochain, a fait savoir un porte-parole du Quai d’Orsay lors d’un point presse, ce jeudi 23 décembre.
Lundi 20 décembre, le secrétaire général de l’Alliance atlantique a proposé la tenue d’une session du Conseil "le plus tôt possible" en 2022. Ses déclarations intervenaient dans le contexte de tensions croissantes autour de l’Ukraine, Moscou et l’Occident s’accusant mutuellement d’attiser la crise dans le sud-est du pays.
Plus tard dans la semaine, M.Stoltenberg a vilipendé la Russie pour le renforcement de son dispositif militaire aux frontières de l’Ukraine "en dépit des appels internationaux à la transparence et à la désescalade". Dans le même temps, il a assuré que l’Otan restait prête à mener un dialogue suivi avec Moscou.

L’Otan assure Kiev de son soutien

Précédemment, Vladimir Poutine a demandé à l’Otan des "garanties juridiques" contre notamment une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’Alliance. En réponse, Jens Stoltenberg a statué que ce projet d’intégration ne relevait que du choix souverain de Kiev.
Il a d’ailleurs souligné que les garanties de sécurité de l’Otan ne s'appliquaient pas à l’Ukraine, cette dernière ne faisant pas partie de l’Alliance. Or, l’ex-république soviétique reste un partenaire de l’Otan et peut compter sur un soutien politique et pratique des alliés, a-t-il assuré.
Alors que le Kremlin accuse régulièrement l’Alliance d’avoir violé son engagement à ne pas s’étendre vers l’est, M.Stoltenberg a déclaré dans un entretien à l’agence allemande DPA que l’Otan n’avait jamais faitune telle promesse.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a pour sa part dénoncé "une rhétorique générale alarmante de la part des autorités russes" et confirmé qu’une atteinte à l’intégrité territoriale de l’Ukraine "entraînerait […] des conséquences stratégiques massives".
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