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Les actions de Londres dans l'affaire Navalny font réagir la Russie
Les actions de Londres dans l'affaire Navalny font réagir la Russie
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Sept Britanniques "étroitement liés à des activités antirusses" seront interdits d'entrée en Russie. Ainsi en a décidé Moscou suite à des sanctions introduites... 18.12.2021, Sputnik Afrique
2021-12-18T16:24+0100
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Réagissant aux sanctions de Londres contre des Russes dans le cadre de l'affaire Alexeï Navalny, Moscou interdit l’entrée dans le pays à sept Britanniques, fait savoir la diplomatie russe.Selon elle, "sous des prétextes absurdes et tirés par les cheveux", le gouvernement britannique a annoncé en août l'introduction, dans le cadre du régime national de sanctions, des restrictions personnelles à l'encontre de sept Russes en raison de leur prétendue "responsabilité directe dans l'empoisonnement d'Alexeï Navalny".Moscou considère cette nouvelle mesure antirusse de Londres comme une confirmation de l'intention du gouvernement britannique de persévérer dans sa politique destructrice des relations bilatérales, note-t-elle.Selon elle, la Russie "constate que l’accélération de la rotation de la roue des sanctions par les autorités britanniques réduit à zéro les tentatives entreprises par Moscou à différents niveaux pour ramener les relations bilatérales sur un chemin constructif".Aucune trace de poisonLe 20 août 2020, le blogueur et fondateur du Fonds russe de lutte contre la corruption (FBK) Alexeï Navalny a été hospitalisé à Omsk après fait un malaise alors qu’il se trouvait à bord d’un avion. À l’issue d’examens, les médecins ont conclu à un trouble métabolique résultant d’un changement radical du taux de glycémie dans le sang. La raison de son malaise demeure inconnue, mais aucun poison n’a été découvert dans son sang ni dans son urine.Navalny a été transporté plus tard par avion en Allemagne. Le gouvernement allemand a affirmé par la suite, se référant à des médecins militaires, qu’il avait été empoisonné par une substance du groupe des agents toxiques Novitchok. Le cabinet des ministres allemand a déclaré que les conclusions des experts allemands ont été confirmées par des laboratoires en Suède et en France. L'OIAC mène sa propre enquête à la demande de Berlin.Aucune réponse de BerlinLe Kremlin a déclaré dans ce contexte que Berlin n'avait pas informé Moscou de ses conclusions. Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part fait remarquer que la Russie attendait une réponse de l'Allemagne à sa demande officielle sur le dossier. Dans le courant d’un mois, Moscou a adressé trois demandes d'assistance juridique au sujet de la situation de Navalny sans recevoir la moindre réponse. Le parquet et la police russes ont lancé des enquêtes le jour même de l'hospitalisation de l’opposant au Kremlin.Un an après les évènements, la diplomatie russe a déclaré qu'il s'agissait d'une provocation visant à discréditer la Russie. Selon elle, l'affaire a été montée en épingle par l'Occident pour servir de prétexte à la politique de dissuasion et à de nouvelles attaques contre la Russie. Le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé que Berlin n'avait depuis fourni aucune preuve vérifiable de ses accusations contre la Russie et que l'OIAC avait pratiquement "bloqué" la demande d'assistance de Moscou, empêchant l'ouverture d'une affaire.
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Les actions de Londres dans l'affaire Navalny font réagir la Russie
16:24 18.12.2021 (Mis à jour: 18:06 10.01.2022) Sept Britanniques "étroitement liés à des activités antirusses" seront interdits d'entrée en Russie. Ainsi en a décidé Moscou suite à des sanctions introduites par Londres dans le cadre de l’affaire Navalny.
Réagissant aux sanctions de Londres contre des Russes dans le cadre de l'affaire Alexeï Navalny, Moscou interdit l’entrée dans le pays à sept Britanniques,
fait savoir la diplomatie russe.
"En réponse aux actions hostiles de Londres et sur la base du principe de réciprocité, il a été décidé d'introduire des sanctions contre le même nombre de représentants du Royaume-Uni étroitement liés à des activités antirusses. L'entrée en Russie leur est interdite", indique dans un commentaire la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Selon elle, "sous des prétextes absurdes et tirés par les cheveux", le gouvernement britannique a annoncé en août l'introduction, dans le cadre du régime national de sanctions, des restrictions personnelles à l'encontre de sept Russes en raison de leur prétendue "responsabilité directe dans
l'empoisonnement d'Alexeï Navalny".
Moscou considère cette nouvelle mesure antirusse de Londres comme une confirmation de l'intention du gouvernement britannique de persévérer dans sa politique destructrice des relations bilatérales, note-t-elle.
"Nous appelons de nouveau les dirigeants britanniques à abandonner leur politique de confrontation avec notre pays. Toute démarche hostile ne restera pas sans réaction proportionnelle adéquate", souligne Maria Zakharova.
Selon elle, la Russie "constate que l’accélération de la rotation de la roue des sanctions par les autorités britanniques réduit à zéro les tentatives entreprises par Moscou à différents niveaux pour ramener les relations bilatérales sur un chemin constructif".
Le 20 août 2020, le blogueur et fondateur du Fonds russe de lutte contre la corruption (FBK) Alexeï Navalny a été hospitalisé à Omsk après fait un malaise alors qu’il se trouvait à bord d’un avion. À l’issue d’examens, les médecins ont conclu à un trouble métabolique résultant d’un changement radical du taux de glycémie dans le sang. La raison de son malaise demeure inconnue, mais aucun poison n’a été découvert dans son sang ni dans son urine.
Navalny a été transporté plus tard par avion en Allemagne. Le gouvernement allemand a affirmé par la suite, se référant à des médecins militaires, qu’il avait été empoisonné par une substance du groupe des agents toxiques Novitchok. Le cabinet des ministres allemand a déclaré que les conclusions des experts allemands ont été confirmées par des laboratoires en Suède et en France.
L'OIAC mène sa propre enquête à la demande de Berlin.
Le Kremlin a déclaré dans ce contexte que Berlin n'avait pas informé Moscou de ses conclusions. Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part fait remarquer que la Russie attendait une réponse de l'Allemagne à sa demande officielle sur le dossier. Dans le courant d’un mois, Moscou a adressé trois
demandes d'assistance juridique au sujet de la situation de Navalny sans recevoir la moindre réponse. Le parquet et la police russes ont lancé des enquêtes le jour même de l'hospitalisation de l’opposant au Kremlin.
Un an après les évènements, la diplomatie russe a déclaré qu'il s'agissait d'une provocation visant à discréditer la Russie. Selon elle, l'affaire a été montée en épingle par l'Occident pour servir de prétexte à la politique de dissuasion et à de nouvelles attaques contre la Russie. Le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé que Berlin n'avait depuis fourni aucune preuve vérifiable de ses accusations contre la Russie et que l'OIAC avait pratiquement "bloqué" la demande d'assistance de Moscou, empêchant l'ouverture d'une affaire.