Les forces de sécurité sud-africaines en état d'alerte face à d’éventuels troubles

© Flickr / andy carterLa voiture de police. Afrique du Sud
La voiture de police. Afrique du Sud - Sputnik Afrique, 1920, 17.12.2021
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Les Forces de sécurité sud-africaines sont en état d'alerte pour faire face à d’éventuels troubles sociaux qui pourraient se déclencher après qu'un tribunal ait ordonné le retour en prison de l'ancien président Jacob Zuma, a indiqué vendredi le ministre de la Police, Bheki Cele.
"Des réunions avec les dirigeants de la police et de l'armée ont été tenues pour s'assurer que les préparatifs d’intervention contre d’éventuelles émeutes soient finalisés", a déclaré M. Cele lors d'un point de presse du Cluster justice, prévention du crime et sécurité (JCPS).
Plus tôt cette semaine, la Haute cour de Pretoria a ordonné à M. Zuma de retourner en prison pour purger le reste de sa peine de 15 mois pour outrage à la Justice, qualifiant d'"illégale" la décision des services correctionnels en septembre dernier de le libérer pour des raisons médicales.
"Les organismes chargés de l'application des lois ont tiré des leçons des précédentes expériences lors des émeutes qui ont secoué le pays en juillet et utiliseraient ces expériences pour s'assurer que tout désordre soit géré correctement", a souligné M. Cele.
L'Afrique du Sud a été dévastée par de violentes émeutes au lendemain de l'incarcération en juillet dernier de M. Zuma. De grandes villes comme Johannesburg, Durban et Pietermaritzburg ont été ravagées par des violences et des actes criminels qui ont pris racine dans la province du KwaZulu-Natal, puis se sont étendues à d'autres régions du pays, notamment Gauteng, considérée comme la province la plus peuplée.
Selon des données officielles, près de 200 centres commerciaux, 300 magasins, 1.400 guichets automatiques bancaires, 300 banques et bureaux de poste, ainsi que 120 pharmacies ont été vandalisés et saccagés dans les deux provinces.
Le bilan humain a été également très lourd, avec pas moins de 330 personnes tuées, notamment à cause des bousculades qui ont eu lieu lors du pillage des centres commerciaux.
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