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Fin du porno pour les mineurs? "On demande juste l’application des lois en vigueur"
Fin du porno pour les mineurs? "On demande juste l’application des lois en vigueur"
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Cinq sites pornographiques sont sommés par le CSA d’empêcher l’accès des mineurs à leurs contenus. Une décision qui fait suite à la mobilisation de plusieurs... 15.12.2021, Sputnik Afrique
2021-12-15T18:30+0100
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Le président de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open) se félicite de la décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Lundi 13 décembre, ce dernier mettait en demeure cinq sites pornographiques d’empêcher dans un délai de 15 jours l’accès des mineurs à leurs plateformes. Sont visés Pornhub, Tukif, Xhamster, Xvideos et Xnxx, des poids lourds de ce marché en France.Une fois cette échéance dépassée, le CSA, conformément à la loi sur les violences conjugales du 30 juillet 2020, pourra saisir le président du tribunal judiciaire et bloquer l’accès à ces sites contrevenants sur tout le territoire français. Le Code pénal interdit déjà d’exposer les mineurs à des photos et vidéos pornographiques.Cette récente décision du CSA répond à l’inquiétude de plusieurs associations de voir l’imaginaire et la sexualité des plus jeunes perturbés par la libre diffusion d’images inappropriées, voire violentes. Aujourd’hui, la moitié des 15-17 ans s’est déjà baladée sur un site X.
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Fin du porno pour les mineurs? "On demande juste l’application des lois en vigueur"
18:30 15.12.2021 (Mis à jour: 17:51 10.01.2022) Cinq sites pornographiques sont sommés par le CSA d’empêcher l’accès des mineurs à leurs contenus. Une décision qui fait suite à la mobilisation de plusieurs associations de protection de l’enfance. Parmi elles, l’Open. Son président, Thomas Rohmer, répond à Sputnik.
«Ce que l’on reproche à ces sites, c’est de ne pas se conformer aux lois de protection de l’enfance en vigueur dans notre pays», déclare Thomas Rohmer à notre micro.
Le président de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open) se félicite de la décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Lundi 13 décembre, ce dernier mettait en demeure cinq sites pornographiques d’empêcher dans un délai de 15 jours l’accès des mineurs à leurs plateformes. Sont visés Pornhub, Tukif, Xhamster, Xvideos et Xnxx, des poids lourds de ce marché en France.
Une fois cette échéance dépassée, le CSA, conformément à la loi sur les violences conjugales du 30 juillet 2020, pourra saisir le président du tribunal judiciaire et bloquer l’accès à ces sites contrevenants sur tout le territoire français. Le Code pénal interdit déjà d’exposer les mineurs à des photos et vidéos pornographiques.
Cette récente décision du CSA répond à l’inquiétude de plusieurs associations de voir l’imaginaire et la sexualité des plus jeunes perturbés par la libre diffusion d’images inappropriées, voire violentes. Aujourd’hui, la moitié des 15-17 ans s’est déjà baladée sur un site X.
«C’est déjà le cas pour d’autres espaces physiques au sein desquels on empêche les mineurs de rentrer comme les sex-shops, certaines chaînes cryptées, etc. […] Charge à ces sites de trouver le dispositif technique qui leur permettra de s’assurer de la majorité des personnes qui se rendent sur leurs plateformes», ajoute le président de l’Open.