La police appelle à "muscler" la protection de Zemmour, considéré comme "potentiellement menacé"

© AFP 2024 CHRISTOPHE ARCHAMBAULTEric Zemmour
Eric Zemmour - Sputnik Afrique, 1920, 14.12.2021
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Réagissant au climat de violence ayant marqué le rassemblement de Zemmour à Villepinte et ses autres déplacements alors même qu’il n’était pas encore candidat, la police appelle son équipe à "muscler son service d’ordre".
Face à l’agression d’Éric Zemmour durant son premier meeting politique à Villepinte, le Service de protection de la personne (SDLP) recommande de "muscler" sa sécurité, indique le 13 décembre Le Parisien.
Il y a quelques jours, interrogé par Franceinfo, le ministère de l’Intérieur disait aussi qu’il fallait "avant toute chose muscler son service d'ordre qui n'était manifestement pas au niveau".
Si, depuis le 15 novembre, le candidat est protégé par trois agents de police et sept pendant les événements d’envergure comme les meetings, les forces de l’ordre estiment qu’il est impératif de renforcer sa protection "en qualité plus qu’en quantité", précise Le Parisien.
Par exemple, le 5 décembre à Villepinte, Zemmour était accompagné de quatre à six policiers de cette même unité, chargée de protéger ministres et candidats, avait fait savoir quelques jours plus tard La Dépêche. Le quotidien indiquait alors que le candidat était classé par le ministère de l’Intérieur comme une personne T3, soit "potentiellement menacée".
"C’est vrai que les images de violences que nous avons pu voir dans ce meeting sont plus que condamnables, mais nous avons tout de même exfiltré 44 personnes au total, dont des personnes qui faisaient l'apologie du terrorisme en plein meeting, des militants d'ultragauche et en effet ces jeunes identitaires très violents qui n'ont rien à voir avec notre candidat", a commenté auprès de Franceinfo Albéric Dumont, responsable de la sécurité de Zemmour depuis le 1er septembre.

Quelles autres mesures prévues?

Selon Le Parisien, l’entourage du candidat prévoit de cesser de communiquer ses déplacements à la presse en reprochant aux médias une fuite d’informations.
La récente visite d’Éric Zemmour à Marseille ayant été émaillée d’incidents dus à des antifas, le directeur national des événements d’Éric Zemmour, Olivier Ubeda, a imputé, auprès de Boulevard Voltaire, à certains journalistes de n’avoir pas respecté la demande de ne pas annoncer les lieux où l’essayiste s’apprêtait à se rendre.
Ainsi, comme le précise toujours Le Parisien, Zemmour souhaite faire campagne "dans une France sans antifas", avec des visites dans les grandes villes limitées.
"Nous demandons à nos soutiens de ne pas intervenir eux-mêmes face à des antifas provocateurs. Nous avons un service de sécurité très compétent qui a évité que ça soit encore plus grave durant ce meeting", ajoute au micro de Franceinfo Albéric Dumont.
D'après lui, ses collaborateurs projettent de "mener une réflexion globale pour limiter les points d'accès lors des prochains meetings, visionner toutes les images de ces violences et demander au gouvernement une réévaluation de la menace qui pèse contre Éric Zemmour."
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