La France pourrait participer à la construction d’un observatoire spatial russe

© Photo Roscosmos/Oleg ArtemyevLa Terre depuis l'ISS
La Terre depuis l'ISS - Sputnik Afrique, 1920, 14.12.2021
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Destiné à l’étude de l’espace profond, l’observatoire spatial russe Spektr-M doit être mis en orbite en 2029. Actuellement, ce projet ambitieux intéresse plusieurs pays dont la France. Selon Roscosmos, des scientifiques et des ingénieurs français pourraient participer à la création des équipements du futur observatoire.
L’agence spatiale russe Roscosmos a salué ce lundi 13 décembre le fait que malgré la pandémie la coopération franco-russe a maintenu "la dynamique nécessaire" dans le domaine spatial.
À titre de preuve, l’agence a cité de nombreuses initiatives dont la construction de l’observatoire spatial russe Spektr-M. D’après Roscosmos, l’Observatoire de Paris, les sociétés Air Liquide et AXON Cable figurent parmi les potentiels participants au projet.
Roscosmos a également évoqué la création d'un spectromètre VIRAL pour la station interplanétaire automatique indienne Shukrayaan-1, qui doit explorer Vénus, ainsi que la poursuite de l'expérience Cardiomed et la préparation de la mise en œuvre de l'expérience DEKLIK/CRIT, dans le domaine de la médecine et de la biologie humaine.
"Tous ces projets, s'ils sont mis en œuvre, formeront une base fiable pour notre coopération bilatérale, y compris au niveau des entreprises et sous-traitants industriels", a déclaré Tatiana Tishenko, représentante de Roscosmos, lors d’une réunion du groupe de travail de la Commission intergouvernementale russo-française de coopération commerciale, économique, scientifique et technique.

Vers l’exploration de l’espace profond

L’observatoire Spektr-M, équipé d’un télescope spatial de 10 mètres, est destiné à l’étude de l’espace profond. Grâce à lui, les chercheurs comptent obtenir des données sur la structure globale de l’Univers, sur la composition et l’évolution des galaxies, de leurs noyaux, étoiles et systèmes planétaires, ainsi que sur la poussière spatiale, sur des composés organiques situés dans l’espace et sur des objets possédant de puissants champs électromagnétiques et gravitationnels.
En août, l’Institut de physique Lebedev a annoncé à Sputnik que la partie russe se préparait à signer avec la Chine, la Corée du Sud, la France et l’Italie des accords intergouvernementaux qui préciseront le rôle spécifique de chaque pays dans le projet. Par la suite, en novembre 2021, Sputnik a appris auprès de l’Académie russe des sciences que, dans le cadre du projet, six accords internationaux ont été conclus et que quatre autres sont en préparation.
Initialement, il était prévu que le lancement de l’observatoire ait lieu en 2019. Par la suite, il a été reporté à 2027. Selon les informations publiées sur le site du projet, l'observatoire devrait être mis en orbite par la fusée porteuse Angara depuis le cosmodrome Vostochny en 2029.
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