De Villiers rejoint officiellement le parti d’Éric Zemmour et le suit en Arménie
© AFP 2024 BERTRAND GUAYPhilippe de Villiers
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"Ceux qui ont cru qu’il y avait, de ma part, un retrait, se sont trompés". Philippe de Villiers qui, un temps annoncé au premier meeting d'Éric Zemmour, n'y avait finalement pas participé, a décidé d’accompagner le candidat à la présidentielle pour son premier déplacement de campagne en Arménie.
Fin novembre la presse a relayé le fait que l’ancien secrétaire d'État à la Culture Philippe de Villiers ne soutiendrait finalement pas le polémiste. Selon Europe 1, il avait pris cette décision parce qu'il ne croyait plus aux chances de victoire à la présidentielle du polémiste. Les rumeurs ont également été nourries par l’absence remarquée du fondateur du Puy du fou lors du meeting au Zénith de Paris.
Quoi qu’il en soit, ce samedi 11 décembre il s’est montré aux côtés de l’ancien journaliste à l’aéroport de Roissy afin de répondre "à l'invitation d'Éric, mon ami, pour aller en Arménie, ce qui n'est pas rien".
"Ceux qui ont cru qu’il y avait, de ma part, un retrait, se sont trompés. Nous sommes sur la même ligne [...] J’ai pensé que c’était mieux d’attendre compte tenu de la longueur de cette campagne", a-t-il justifié devant les journalistes. "Plus je regarde Éric, plus je me dis, ce qu’il défend, c’est pourquoi je vis, ce pourquoi je souffre, il défend la civilisation".
Et si en commentant l’absence de Philippe de Villiers lors de son meeting Éric Zemmour avait lancé "c'est un ami qui ne tient pas sa parole", dans l’aéroport le polémiste a déjà rappelé qu’ils sont les meilleurs amis du monde "depuis 20 ans, 30 ans".
"On a côtoyé les mêmes, on a combattu les mêmes adversaires, on a perdu, on a gagné, on a 30 ans de combats en commun, c’est une vieille amitié avec Philippe", a indiqué le polémiste.
Au départ de Paris pour l’Arménie, Philippe de Villiers, membre surprise de la délégation, officialise son soutien à Éric Zemmour : «Ce qu’il défend, c’est ce pourquoi je vis. C’est ce pourquoi je souffre : La défense de la civilisation» @Le_Figaro pic.twitter.com/I4tQDul41Q
— Charles Sapin (@csapin) December 11, 2021
Sur Twitter, le parti d’Éric Zemmour Reconquête a même annoncé que Philippe de Villiers le rejoignait "officiellement".
Philippe de Villiers (@PhdeVilliers) rejoint officiellement le parti #Reconquete d'Éric Zemmour ! L'homme politique et écrivain l'accompagne dans son premier déplacement à l'étranger en Arménie.
— RECONQUÊTE ! (@Reconquete_Z) December 11, 2021
Source : @MaudPK de @LivreNoirMedia. pic.twitter.com/49DbewXtfx
Hauts fonctionnaires et responsables dans les rangs de Reconquête
Outre M. de Villiers, qui a été notamment secrétaire d'État à la Culture, député, président du Conseil général de Vendée et président de l'ex-parti Mouvement pour la France, qu'il avait créé en 1994, l'équipe d'Éric Zemmour compte nombre de hauts fonctionnaires et responsables.
Après s'être officiellement porté candidat à la présidentielle, Éric Zemmour a ainsi nommé comme directeur de sa campagne le général Bertrand de La Chesnais, ancien major général de l'armée de terre (de 2014 à 2017).
Ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, de Bruno Le Maire ou encore de Rachida Dati, Olivier Ubéda avise actuellement Éric Zemmour sur sa communication en tant que directeur des événements. Antoine Diers, membre des Républicains, est porte-parole de Reconquête.
Jonathan Nadler, banquier d'affaires, tient le poste de responsable de projet. Ces derniers mois, il a mis en place 23 pôles thématiques au sein de l'équipe du polémiste, comme l’éducation, l’industrie ou la souveraineté juridique.