Accusé d'agression sexuelle, Pierre Ménès placé en garde à vue
11:11 09.12.2021 (Mis à jour: 17:51 10.01.2022)
© AFP 2024 FRANCK FIFEPierre Ménès
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L'ex-chroniqueur vedette de Canal+ Pierre Ménès, visé par une enquête pour agression sexuelle, a été placé jeudi en garde à vue, selon des sources proches du dossier, confirmant une information du Parisien.
Il est entendu au 1er district de police judiciaire (1er DPJ), "à la demande du parquet", a précisé une source proche du dossier. Son avocat, Me Arash Derambarsh, a confirmé que Pierre Ménès, qui avait demandé dans les médias à être auditionné, était entendu "sous le statut de la garde à vue".
A l'issue du match PSG-Nantes du 20 novembre à Paris, une femme a signalé à la police des faits d'agression sexuelle dont Pierre Ménès serait responsable, sans porter plainte.
Le jour-même, le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée au 1er district de police judiciaire (1er DPJ).
Le jour-même, le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée au 1er district de police judiciaire (1er DPJ).
L'ex-chroniqueur a quant à lui déposé plainte mardi à Paris pour "dénonciation calomnieuse".
Accusantions
Pierre Ménès, 58 ans, est notamment accusé d'avoir soulevé hors antenne en 2016 la jupe de la journaliste Marie Portolano, co-réalisatrice d'un documentaire sur le sexisme dans les rédactions sportives.
Il assure ne pas s'en souvenir en raison de graves problèmes de santé à l'époque: une cirrhose non alcoolique qui l'a éloigné des plateaux pendant sept mois et a nécessité une double greffe du foie et d'un rein.
Il est aussi critiqué pour avoir embrassé de force à la télévision la journaliste Isabelle Moreau en 2011, ainsi que la chroniqueuse Francesca Antoniotti en 2016.
Il assure ne pas s'en souvenir en raison de graves problèmes de santé à l'époque: une cirrhose non alcoolique qui l'a éloigné des plateaux pendant sept mois et a nécessité une double greffe du foie et d'un rein.
Il est aussi critiqué pour avoir embrassé de force à la télévision la journaliste Isabelle Moreau en 2011, ainsi que la chroniqueuse Francesca Antoniotti en 2016.