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Les cercles politiques dénoncent la responsabilité de Zemmour dans les incidents violents

© AFP 2024 STEFANO RELLANDINIMeeting en soutien à Éric Zemmour, le 5 décembre 2021
Meeting en soutien à Éric Zemmour, le 5 décembre 2021 - Sputnik Afrique, 1920, 05.12.2021
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La gauche et des membres de la majorité ont dénoncé dimanche la responsabilité d'Éric Zemmour dans les incidents violents qui ont émaillé son premier grand meeting de campagne, dimanche à Villepinte, en Seine-Saint-Denis.
"Zemmour a donné une légitimité à cette violence qui ne se contient plus", a accusé le Premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Twitter.
"Frapper des militants pacifistes qui portent un message de refus du racisme et qui se font casser la gueule pour cette seule raison, quelqu'un a encore un doute sur la motivation des militants de Villepinte?", a-t-il ajouté.
"La France, ce n'est pas le racisme. Militants pacifistes roués de coups, insultes envers les médias: je condamne avec la plus grande fermeté ces violences insupportables qui n'ont pas leur place dans notre République. Total soutien aux journalistes et aux militants agressés", a aussi réagi dans un tweet la candidate du PS Anne Hidalgo.
"Il prétend rétablir l'ordre, il sème le chaos. Des gens se battent. Des journalistes sont menacés. Des insultes sont proférées. Il disloque l'unité nationale. Il aimerait représenter la France: il la menace", a dénoncé sur Twitter le vice-président (LREM) de l'Assemblée nationale Hugues Renson.
"Tout n'aura été que violence. Violence contre les médias. Violence contre ses adversaires politiques. Violence contre les Français. Violence entre les Français. Le meeting de Zemmour aura montré ce qu'il est: la haine, la division, le désordre et la violence", a critiqué le porte-parole des députés LREM Pieyre-Alexandre Anglade.
"Journalistes hués, militants antiracistes agressés, voilà à quoi ressemblerait la France si Zemmour le haineux la dirigeait", a dénoncé le candidat du PCF Fabien Roussel, qui a exprimé sa "solidarité avec tous ceux qui ont eu à subir ce déchaînement de violence".
"L'agression violente contre ces militants antiracistes est choquante et scandaleuse... Ainsi, quand vous dites +Non au racisme+ les zemmouriens vous frappent. Très révélateur!", s'est indigné Alexis Corbière, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.

"La violence n'a pas sa place dans notre démocratie. Soutien aux militants de SOS Racisme", a réagi sur Twitter le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot.

Avant que le meeting ne démarre, une équipe de l'émission Quotidien a été huée par le public aux cris de "et tout le monde déteste Quotidien", avant d'être mise brièvement à l'abri, a constaté l'AFP.
Et des militants de SOS Racisme menant une action qui se voulait "non violente" ont eux été agressés par des participants.
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