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L'Ukraine poursuit sa rhétorique sur une soi-disant invasion à venir, en lançant des menaces
L'Ukraine poursuit sa rhétorique sur une soi-disant invasion à venir, en lançant des menaces
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Malgré le fait que la Russie ait dénoncé à maintes reprises toute agression ou une soi-disant invasion de l’Ukraine, ce scénario continue d’être relayé par les... 04.12.2021, Sputnik Afrique
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Tandis que les responsables ukrainiens continuent leur dialectique voulant que la Russie puisse préparer une invasion de leur pays, l’ex-Président ukrainien Petro Porochenko a confirmé dans un entretien exclusif pour L’Express que d’après lui l’Occident devrait être plus ferme envers Vladimir Poutine dans le contexte de la situation actuelle.Dans son analyse de la crise actuelle et des tensions qui montent entre la Russie et l’Otan, l’ancien Président ukrainien estime que "Poutine va aussi loin que l'Ouest l'autorise à aller. Il n'a pas de lignes rouges. Seule la force peut l'arrêter".Interrogé sur le but de Poutine d’avoir cette politique, Petro Porochenko a estimé qu’il voudrait mettre la pression "sur l'Europe de l'Ouest, qu'il considère comme faible".Appelant à l’action dès maintenant et estimant que la situation est grave, l’interlocuteur de L’Express a avancé une série de mesures qu’il conseille d’appliquer, comme par exemple "geler tous les virements financiers engagés avec la Russie, stopper les exportations d'hydrocarbures russes et refuser de certifier le gazoduc Nord Stream 2, car son ouverture pose un problème en termes de sécurité globale". En concluant que, d’après lui, "Poutine doit comprendre qu'il paiera un prix élevé s'il met en œuvre son idée folle d'envahir l'Ukraine".Pour rappel, le chef de la direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, Kyrylo Budanov, avait précédemment déclaré au Military Times que Moscou se préparerait à une attaque contre l'Ukraine. Ensuite, l'agence Bloomberg avait, pour sa part, indiqué que les services de renseignement américains s’attendaient à une invasion russe de l’Ukraine sur trois fronts: depuis la Crimée, depuis la frontière continentale et via la Biélorussie.Moscou dénonce toute agressionAlors que les médias américains et ukrainiens affirment que la Russie se prépare à attaquer l’Ukraine, Moscou assure que c’est l’Ukraine qui entend lancer des opérations agressives contre le Donbass, contre les Républiques autoproclamées de cette région.Moscou n’a pas l’intention d’attaquer qui que ce soit, a déclaré le 23 novembre le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, commentant les propos d’un responsable du ministère ukrainien de la Défense, Kyrylo Budanov, sur une prétendue opération militaire russe en préparation.Le nombre d'instructeurs occidentaux a augmenté dans le Donbass, avait auparavant noté le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ajoutant que ces mesures des pays de l'Alliance pourraient provoquer les autorités ukrainiennes "à lancer des aventures militaires", ce qui crée une menace directe pour la sécurité de la Russie.Pour sa part, Vladimir Poutine, le 18 novembre lors d’une réunion au ministère des Affaires étrangères, en revenant sur les relations entre la Russie et l’Occident, dont les États-Unis, le Président russe a souligné leur caractère inédit, digne d'alliés.
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L'Ukraine poursuit sa rhétorique sur une soi-disant invasion à venir, en lançant des menaces
21:55 04.12.2021 (Mis à jour: 18:04 10.01.2022) Malgré le fait que la Russie ait dénoncé à maintes reprises toute agression ou une soi-disant invasion de l’Ukraine, ce scénario continue d’être relayé par les autorités ukrainiennes, qui ne cessent de lancer des menaces à l’égard de la Russie, ce qui intensifie à son tour les craintes de l’Occident d’une crise dans la région.
Tandis que les
responsables ukrainiens continuent leur dialectique voulant que la Russie puisse préparer une invasion de leur pays, l’ex-Président ukrainien Petro Porochenko a confirmé dans un entretien exclusif pour L’Express que d’après lui l’Occident devrait être plus ferme envers Vladimir Poutine dans le contexte de la situation actuelle.
Dans son analyse de la crise actuelle et des tensions qui montent entre la Russie et l’Otan, l’ancien Président ukrainien estime que "Poutine va aussi loin que l'Ouest l'autorise à aller. Il n'a pas de lignes rouges. Seule la force peut l'arrêter".
Interrogé sur le but de Poutine d’avoir cette politique, Petro Porochenko a estimé qu’il voudrait mettre la pression "sur l'Europe de l'Ouest, qu'il considère comme faible".
Appelant à l’action dès maintenant et estimant que la situation est grave, l’interlocuteur de L’Express a avancé une série de mesures qu’il conseille d’appliquer, comme par exemple "geler tous les virements financiers engagés avec la Russie, stopper les exportations d'hydrocarbures russes et refuser de certifier le gazoduc Nord Stream 2, car son ouverture pose un problème en termes de sécurité globale". En concluant que, d’après lui, "Poutine doit comprendre qu'il paiera un prix élevé s'il met en œuvre son idée folle d'envahir l'Ukraine".
Pour rappel, le chef de la
direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, Kyrylo Budanov, avait précédemment déclaré au Military Times que Moscou se préparerait à une attaque contre l'Ukraine. Ensuite, l'agence Bloomberg avait, pour sa part, indiqué que les services de renseignement américains s’attendaient à une invasion russe de l’Ukraine sur trois fronts: depuis la Crimée, depuis la frontière continentale et via la Biélorussie.
Moscou dénonce toute agression
Alors que les médias américains et ukrainiens affirment que la Russie se prépare à attaquer l’Ukraine,
Moscou assure que c’est l’Ukraine qui entend lancer des opérations agressives contre le Donbass, contre les Républiques autoproclamées de cette région.
Moscou n’a pas l’intention d’attaquer qui que ce soit, a déclaré le 23 novembre le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, commentant les propos d’un responsable du ministère ukrainien de la Défense, Kyrylo Budanov, sur une prétendue opération militaire russe en préparation.
Le nombre d'instructeurs occidentaux a augmenté dans le Donbass, avait auparavant noté le chef de la
diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ajoutant que ces mesures des pays de l'Alliance pourraient provoquer les autorités ukrainiennes "à lancer des aventures militaires", ce qui crée une menace directe pour la sécurité de la Russie.
Pour sa part, Vladimir Poutine, le 18 novembre lors d’une réunion au ministère des Affaires étrangères, en revenant sur les relations entre la Russie et l’Occident, dont les États-Unis, le Président russe a souligné leur caractère inédit, digne d'alliés.
"Cependant, nos avertissements concernant l’extension de l’Otan notamment vers l'est n’ont pas du tout été pris en compte", avait-il avancé.