Des militants écologistes s’attaquent à une agence de la Société générale à Lyon - photos

© AFP 2024 Bertrand LangloisLa banque française Société Générale
La banque française Société Générale - Sputnik Afrique, 1920, 04.12.2021
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Le groupe écologiste Alternatiba a pris pour cible une succursale lyonnaise de la Société générale. Des militants ont barbouillé la vitrine pour dénoncer le greenwashing de l’entreprise et l’échec de la COP26.
La COP26, qui s’est refermée le 12 novembre à Glasgow, continue de faire parler d’elle. La conférence, qui s’est soldée par la rédaction d’un pacte controversé, a laissé un goût amer à certains.
À Lyon, des militants écologistes du groupe Alternatiba ont décidé d’exprimer leur désarroi en s’en prenant à une succursale de la Société générale, rapporte LyonMag. Le groupe bancaire avait en effet participé à la COP26, y annonçant vouloir atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Un discours hypocrite pour les militants qui dénoncent une forme de greenwashing.
Les membres d’Alternatiba ont donc laissé des marques de main faites à la peinture rouge sur la devanture de l’agence.
Des affiches proclamant "Comment osez-vous?", la célèbre phrase de Greta Thunberg lâchée à l’Onu, ont également été collées sur les murs de l’agence. Les militants ont par la suite pris la pose avec un portait d’Emmanuel Macron, lui aussi maculé de peinture et la tête en bas. Un geste déjà popularisé par d’autres groupes écologistes.
Dans un communiqué, Alternatiba explique que la main rouge est un "symbole de résistance et de non-violence" et se félicite que de plus en plus de simples citoyens militent "pour combler les graves lacunes des responsables politiques".
"Nous ne nous laisserons pas endormir par deux semaines de belles promesses et grands sourires. Puisqu’il le faut, nous serons la contrainte dont la COP26 a besoin!", déclare encore dans ce communiqué Caroline Millet, porte-parole Alternatiba ANV Rhône.

Une COP26 décriée

Plusieurs personnalités avaient déjà tiré à boulets rouges sur les résultats de la COP26. Le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres avait ainsi déploré une étape "importante mais insuffisante" dans la réalisation des objectifs écologiques les plus importants. La controversée Greta Thunberg avait pour sa part fustigé une séance de blabla, sur Twitter.
Au micro de Sputnik, Jean-Christophe Bas avait quant à lui regretté que la COP26 ne fasse que repasser les plats de la COP21. L’ancien cadre à la Banque mondiale n’y avait vu qu’une mise à jour des objectifs fixés il y a cinq ans.
Le photographe Yann Arthus-Bertrand avait été plus radical, déclarant avant même la tenue de l’événement que les COP ne servaient "à rien du tout" hormis médiatiser les catastrophes, sur Franceinfo.
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