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La fille d’une ex-ministre accuse Nicolas Hulot d’agression sexuelle
La fille d’une ex-ministre accuse Nicolas Hulot d’agression sexuelle
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La fille d'une ancienne ministre du gouvernement Jospin accuse Nicolas Hulot d’agression sexuelle et déclare être prête à témoigner, révèle Paris Match. Ainsi... 03.12.2021, Sputnik Afrique
2021-12-03T11:43+0100
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Une semaine après la diffusion du reportage d’Envoyé spécial (France 2), nouvelle révélation retentissante contre Nicolas Hulot. Paris Match publie le témoignage d’une autre femme qui accuse l’ex-ministre d’agression sexuelle.Il s’agit de la fille d’une ancienne ministre du gouvernement de Lionel Jospin, dont l’anonymat a été préservé. En 2006, selon le récit de l’ex-ministre, Nicolas Hulot a invité sa fille chez lui, dans son appartement parisien. Il a essayé de l'embrasser et a poursuivi dans l'appartement après son refus. Elle est finalement parvenue à s’enfuir de l’appartement "pieds nus".D’après elle, sa fille a été soulagée après l’ouverture d’une enquête (concernant d’autres faits d’agressions sexuelles aujourd’hui prescrits) et elle est désormais "prête à témoigner devant les policiers".De plus, une collaboratrice de l'ancien ministre de la Transition écologique a déclaré qu'il "faisait venir des femmes au ministère, souvent le soir".Une enquête en coursLe parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire le 26 novembre suite à la diffusion du reportage d’Envoyé spécial dans lequel plusieurs femmes, dont l'une mineure au moment des faits, accusent l’ancien présentateur et militant écologiste d’agression sexuelle et de viol.Ces annonces ont eu l’effet d’une bombe, faisant réagir plusieurs personnalités politiques. Pourtant, déjà en 2008, Pascale Mitterrand, petite-fille de l’ancien Président, avait déposé plainte pour viol contre Nicolas Hulot, pour des faits remontant à 1997. Mais le parquet a classé l’affaire. Pascale Mitterrand a ensuite pris la parole en 2018 dans un article publié par Ebdo pour raconter son histoire.Nicolas Hulot continue de nier formellement les accusations et a même annoncé qu'il quittait "définitivement" la vie publique pour ne pas mettre en cause sa fondation. "Depuis quatre ans, je subis le poison de la rumeur, des insinuations, parfois des accusations au grand jour. Ce poison du soupçon fait son œuvre, mais avec une certaine naïveté, je pensais que rien de grave ne pouvait m'arriver. Aujourd'hui, être innocent ne permet plus de dormir tranquille ", lance-t-il le 24 novembre sur le plateau de BFMTV.Il "draguait tout ce qui bougeait"Certains collaborateurs ou connaissances de Nicolas Hulot ont reconnu que son comportement pouvait laisser la place au doute.Jean-Paul Besset, ancien député européen faisant partie des proches de l’ex-ministre de la Transition écologique déclare quant à lui: "Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu des suspicions sur ses comportements. Il y a toujours eu des choses de ce point de vue là […]. Mais je n'ai jamais eu connaissance ou constaté de déviance prédatrice, ni de violences".Une omerta de plusieurs annéesDans le sillage de ces révélations, son entourage dans la télévision et la vie politique est soupçonné d'avoir fermé les yeux sur les agissements de l'écologiste, comme l’a affirmé le 1er décembre Sandrine Rousseau, figure du parti EELV. "On a juste cherché à sauver Hulot", lâche-t-elle chez Cyril Hanouna.Une affaire Hulot qui mine la campagne présidentielle de l’écologiste Yannick Jadot qui a promis le 28 novembre l'"impunité zéro" contre ceux "qui se pensent puissants" et contraignent des femmes. Mounir Satouri, le directeur de campagne de Jadot, a réclamé le 30 novembre le retrait de la Légion d'honneur de Nicolas Hulot en guise de "symbole que l'on doit aux femmes".Toujours le 1er décembre, Emmanuel Macron a souhaité qu'il n'y ait ni "opacité", ni "complaisance", ni "inquisition" suite aux accusations contre son ex-ministre, mais "l'efficacité de la justice.
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La fille d’une ex-ministre accuse Nicolas Hulot d’agression sexuelle
11:43 03.12.2021 (Mis à jour: 17:50 10.01.2022) La fille d'une ancienne ministre du gouvernement Jospin accuse Nicolas Hulot d’agression sexuelle et déclare être prête à témoigner, révèle Paris Match. Ainsi, au moins sept femmes mettent en cause l’ex-animateur qui a longtemps été l’une des personnalités préférées des Français. Lui continue à nier les faits.
Une semaine après la diffusion du reportage d’Envoyé spécial (France 2), nouvelle révélation retentissante contre Nicolas Hulot. Paris Match publie le témoignage d’une autre femme qui accuse l’ex-ministre d’agression sexuelle.
Il s’agit de la fille d’une ancienne ministre du gouvernement de Lionel Jospin, dont l’anonymat a été préservé. En 2006, selon le récit de l’ex-ministre, Nicolas Hulot a invité sa fille chez lui, dans son appartement parisien. Il a essayé de l'embrasser et a poursuivi dans l'appartement après son refus. Elle est finalement parvenue à s’enfuir de l’appartement "pieds nus".
"Elle était furieuse […]. Il avait osé lui dire qu'à lui, on ne disait pas non", commente l’ancienne ministre à Paris Match.
D’après elle, sa fille a été soulagée après
l’ouverture d’une enquête (concernant d’autres faits d’agressions sexuelles aujourd’hui prescrits) et elle est désormais "prête à témoigner devant les policiers".
De plus, une collaboratrice de l'ancien ministre de la Transition écologique a déclaré qu'il "faisait venir des femmes au ministère, souvent le soir".
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire le 26 novembre suite à la diffusion du reportage d’Envoyé spécial dans lequel plusieurs femmes, dont l'une mineure au moment des faits, accusent l’ancien présentateur et militant écologiste d’agression sexuelle et de viol.
Ces annonces ont eu l’effet d’une bombe,
faisant réagir plusieurs personnalités politiques. Pourtant, déjà en 2008, Pascale Mitterrand, petite-fille de l’ancien Président, avait déposé plainte pour viol contre Nicolas Hulot, pour des faits remontant à 1997. Mais le parquet a classé l’affaire. Pascale Mitterrand a ensuite pris la parole en 2018 dans un article publié par Ebdo pour raconter son histoire.
Nicolas Hulot continue de nier formellement les accusations et a même annoncé qu'il quittait "définitivement" la vie publique pour ne pas mettre en cause sa fondation. "Depuis quatre ans, je subis le poison de la rumeur, des insinuations, parfois des accusations au grand jour. Ce poison du soupçon fait son œuvre, mais avec une certaine naïveté, je pensais que rien de grave ne pouvait m'arriver. Aujourd'hui, être innocent ne permet plus de dormir tranquille ", lance-t-il le 24 novembre sur le plateau de BFMTV.
Il "draguait tout ce qui bougeait"
Certains collaborateurs ou connaissances de Nicolas Hulot ont reconnu que son comportement pouvait laisser la place au doute.
"Je savais que Nicolas Hulot était un homme à femmes, qui draguait tout ce qui bougeait", confie, toujours à Paris Match, Audrey Pulvar, présidente de la fondation Hulot entre 2017 et 2019, révélant avoir elle-même été la cible d'une "phase de drague lourde".
Jean-Paul Besset, ancien député européen faisant partie des proches de l’ex-ministre de la Transition écologique déclare quant à lui: "Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu des suspicions sur ses comportements. Il y a toujours eu des choses de ce point de vue là […]. Mais je n'ai jamais eu connaissance ou constaté de déviance prédatrice, ni de violences".
Une omerta de plusieurs années
Dans le sillage de ces révélations, son entourage dans la télévision et la vie politique est soupçonné d'avoir fermé les yeux sur les agissements de l'écologiste, comme l’a affirmé le 1er décembre Sandrine Rousseau, figure du parti EELV. "On a juste cherché à sauver Hulot", lâche-t-elle chez Cyril Hanouna.
Une affaire Hulot qui
mine la campagne présidentielle de l’écologiste Yannick Jadot qui a promis le 28 novembre l'"impunité zéro" contre ceux "qui se pensent puissants" et contraignent des femmes. Mounir Satouri, le directeur de campagne de Jadot, a réclamé le 30 novembre le retrait de la Légion d'honneur de Nicolas Hulot en guise de "symbole que l'on doit aux femmes".
Toujours le 1er décembre, Emmanuel Macron a souhaité qu'il n'y ait
ni "opacité", ni "complaisance", ni "inquisition" suite aux accusations contre son ex-ministre, mais "l'efficacité de la justice.
"La société est désormais prête à écouter, entendre et accompagner les victimes", poursuit auprès de Paris Match Audrey Pulvar concernant le changement de paradigme et la libération des paroles des victimes d’agressions sexuelles.