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LREM mise sur Rachel Khan pour la campagne d’Emmanuel Macron
LREM mise sur Rachel Khan pour la campagne d’Emmanuel Macron
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L’essayiste Rachel Khan, connue pour ses prises de position en faveur de l’intégration, a été recrutée par LREM pour réfléchir sur le sujet. Une preuve de plus... 02.12.2021, Sputnik Afrique
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Avec l’annonce de la candidature d’Éric Zemmour et la qualification d’Éric Ciotti au second tour de la primaire LR, les questions d’immigration semblent devoir prendre une place grandissante en vue de 2022. Pour répondre aux deux champions, très offensifs sur le sujet, Emmanuel Macron a sorti de sa manche la carte Rachel Khan.L’essayiste a en effet été nommée pour "coordonner un groupe thématique sur l’immigration, l’intégration et la laïcité" dans l’optique de campagne de l’actuel chef de l’État, rapporte Le Point.Un choix qui ne doit rien au hasard, au vu de l’importance récemment prise par l’auteur dans le débat public. Lauréate du prix de la Laïcité, elle a beaucoup critiqué la pensée décoloniale et indigéniste ces derniers mois. Elle avait par exemple fustigé le "discours victimaire des pseudo-antiracistes", dans une tribune du Figaro en mars dernier.Ses prises de position lui ont valu plusieurs attaques, en particulier de la part de Rokhaya Diallo. Sur Twitter, la militante antiraciste lui avait ainsi reproché de brosser Pascal Praud et consorts "dans le sens du poil", la comparant au tirailleur sénégalais qui ornait jadis les boîtes de Banania.Du côté de l’Élysée, on assure que le recrutement de Rachel Khan n’émane pas directement d’Emmanuel Macron, mais plutôt d’un "collectif de campagne", rapporte Libération. Piloté notamment par Roland Lescure, porte-parole de LREM, ce groupe est censé faire émerger des personnalités de la société civile. Le profil de Rachel semble avoir tapé dans l’œil des recruteurs.Rachel Khan avait été approchée auparavant par l’entourage d’Emmanuel Macron. Elle avait en particulier été nommée à la Commission Bronner, voulue par le Président pour lutter contre le complotisme et la désinformation. Elle y siégeait aux côtés du controversé urologue Guy Vallancien.Macron déjà en campagne?Derrière les précautions de langage de l’Élysée, les équipes d’Emmanuel Macron continuent donc de fourbir leurs armes en prévision de la campagne présidentielle. S’il ne s’est pas encore déclaré candidat, le chef de l’État voit déjà ses troupes se resserrer autour de lui.Fin novembre, quelques 611 maires de France avaient ainsi lancé un appel pour soutenir sa réélection. Parmi eux, Édouard Phillipe, un temps pressenti pour se jeter dans la course en 2022, qui s’est finalement rallié à l’actuel chef de l’État. L’ancien Premier ministre avait pourtant créé son propre parti, début octobre.Certains pensent d’ailleurs que la carapace du Président se craquelle un peu trop, et laisse déjà entrevoir le candidat. Le 9 novembre, l’allocution d’Emmanuel Macron avait ainsi été pointée du doigt par de nombreux observateurs, qui y avaient vu un discours de campagne.Jean-Luc Mélenchon avait notamment dénoncé une ambivalence "pas très loyale".Impression confirmée par un sondage Odoxa-Backbone Consulting, révélant que 64% des Français avaient bien vu que c’était le candidat Macron qui s’adressait à eux ce soir-là, et non le Président de la République.
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emmanuel macron, élection présidentielle, la république en marche! (lrem), antiracisme, rokhaya diallo
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LREM mise sur Rachel Khan pour la campagne d’Emmanuel Macron
21:35 02.12.2021 (Mis à jour: 14:05 03.12.2021) L’essayiste Rachel Khan, connue pour ses prises de position en faveur de l’intégration, a été recrutée par LREM pour réfléchir sur le sujet. Une preuve de plus que les équipes d’Emmanuel Macron s’activent en vue de la campagne présidentielle.
Avec l’annonce de la candidature d’Éric Zemmour et la
qualification d’Éric Ciotti au second tour de la primaire LR, les questions d’immigration semblent devoir prendre une place grandissante en vue de 2022. Pour répondre aux deux champions, très offensifs sur le sujet, Emmanuel Macron a sorti de sa manche la carte Rachel Khan.
L’essayiste a en effet été nommée pour "coordonner un groupe thématique sur l’immigration, l’intégration et la laïcité" dans l’optique de campagne de l’actuel chef de l’État, rapporte Le Point.
Un choix qui ne doit rien au hasard, au vu de l’importance récemment prise par l’auteur dans le débat public. Lauréate du prix de la Laïcité, elle a beaucoup critiqué
la pensée décoloniale et indigéniste ces derniers mois. Elle avait par exemple fustigé le "discours victimaire des pseudo-antiracistes", dans une tribune du Figaro en mars dernier.
Ses prises de position lui ont valu plusieurs attaques, en particulier de la part de Rokhaya Diallo. Sur Twitter, la militante antiraciste lui avait ainsi reproché de brosser Pascal Praud et consorts "dans le sens du poil", la comparant au tirailleur sénégalais qui ornait jadis les boîtes de Banania.
Du côté de l’Élysée, on assure que le recrutement de Rachel Khan n’émane pas directement d’Emmanuel Macron, mais plutôt d’un "collectif de campagne", rapporte Libération. Piloté notamment par Roland Lescure, porte-parole de LREM, ce groupe est censé faire émerger des personnalités de la société civile. Le profil de Rachel semble avoir tapé dans l’œil des recruteurs.
"Sa vision ne devient pas celle de la campagne, mais son travail est la porte d’entrée pour initier le dialogue sur ces questions importantes, sur lesquelles elle a une vision très claire et affirmative", explique ainsi une responsable LREM à Libération.
Rachel Khan avait été approchée auparavant par l’entourage d’Emmanuel Macron. Elle avait en particulier été nommée à la Commission Bronner, voulue par le Président pour lutter contre le complotisme et la désinformation. Elle y siégeait aux côtés du
controversé urologue Guy Vallancien.Derrière les précautions de langage de l’Élysée, les équipes d’Emmanuel Macron continuent donc de fourbir leurs armes en prévision de la campagne présidentielle. S’il ne s’est pas encore déclaré candidat, le chef de l’État voit déjà ses troupes se resserrer autour de lui.
Fin novembre, quelques 611 maires de France
avaient ainsi lancé un appel pour soutenir sa réélection. Parmi eux, Édouard Phillipe, un temps pressenti pour se jeter dans la course en 2022, qui s’est finalement rallié à l’actuel chef de l’État. L’ancien Premier ministre avait pourtant créé
son propre parti, début octobre.
Certains pensent d’ailleurs que la carapace du Président se craquelle un peu trop, et laisse déjà entrevoir le candidat. Le 9 novembre, l’allocution d’Emmanuel Macron avait ainsi été pointée du doigt par de nombreux observateurs, qui y avaient vu un discours de campagne.
Jean-Luc Mélenchon avait notamment dénoncé une ambivalence "pas très loyale".
Impression confirmée par un sondage Odoxa-Backbone Consulting, révélant que 64% des Français avaient bien vu que c’était le candidat Macron qui s’adressait à eux ce soir-là, et non le Président de la République.