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Les musulmans de France appelés à voter contre Zemmour par le recteur de la Grande Mosquée de Paris
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Bien qu'Éric Zemmour ne se soit pas encore candidat à la présidentielle, Chems-Eddine Hafiz a déjà appelé les musulmans de France à lui faire barrage, sans... 22.11.2021, Sputnik Afrique
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Les attaques verbales, tant directes qu'indirectes, contre Éric Zemmour continuent. Après le récent scandale avec le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui avait déclaré que l'essayiste "prendrait une balle dans la tête" de la part de Charles Pasqua s’il était en vie et que le polémiste refuse de pardonner malgré ses excuses, c'est au tour du recteur de la Grande Mosquée de Paris de le tacler, bien qu'indirectement.Invité de CNews le 21 novembre, Chems-Eddine Hafiz a d'abord été interrogé pour savoir s'il allait adresser aux fidèles un message en vue de la présidentielle d’avril 2022. "Vous voulez me provoquer?", a-t-il répliqué.Et de réitérer qu’il demande à tous les citoyens de confession musulmane de faire leur devoir civique "qui est d'aller aux urnes", surtout en 2022 "parce qu'il y a vraiment péril en la demeure".Une allusion transparenteÀ la demande de préciser le nombre de ces "aventuriers", le responsable musulman a répondu: "Il y en a au moins un", en refusant de donner un nom. Pourtant, l'allusion était trop explicite pour laisser la place au doute.Un adversaire immuableCe n'est pas la première fois que Chems-Eddine Hafiz attaque Zemmour sur ce plateau. Ainsi, le 19 septembre, il avait raconté avoir refusé de recevoir Éric Zemmour à la Grande Mosquée, contacté par des proches du polémiste, parce que "tout aujourd’hui nous sépare". Il ne veut pas le recevoir "parce qu'il [Zemmour] fait la confusion entre islam et islamisme, il attise la haine"."Lui il cherche à séparer, moi je cherche à apaiser", avait alors affirmé le recteur de la Grande Mosquée de Paris.Une réconciliation possibleContrairement à lui, l’ancienne porte-parole de La France insoumise Raquel Garrido avait dit oui, également sur CNews, à une potentielle réconciliation avec Éric Zemmour et ses soutiens, alors que tout les oppose. "Moi je suis très attachée à l’unité des Français", a-t-elle expliqué. Un tel scénario serait possible dans le cadre d’une Assemblée constituante, selon elle, faisant référence à l’éventualité d’un changement de République tel que proposé par son parti.Pour Éric Zemmour, qui n'est toujours pas déclaré candidat à l'élection présidentielle, l'immigration, l'identité et la sécurité sont des sujets de prédilection. En septembre 2019, lors d'une convention de la droite organisée par des proches de Marion Maréchal, l’ex-éditorialiste de CNews avait fustigé des immigrés "colonisateurs" et affirmé que les problèmes de la France "aggravés par l'immigration sont aggravés par l'islam". Il a également dénoncé l'"islamisation de la rue" et pointé les femmes voilées et les hommes en djellabas comme des "uniformes d'une armée d'occupation" qui "rappellent aux vaincus leur soumission".
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Les musulmans de France appelés à voter contre Zemmour par le recteur de la Grande Mosquée de Paris
Bien qu'Éric Zemmour ne se soit pas encore candidat à la présidentielle, Chems-Eddine Hafiz a déjà appelé les musulmans de France à lui faire barrage, sans cependant le nommer explicitement. Ils doivent aller aux urnes pour barrer la route à des “aventuriers qui veulent s’accaparer" le pouvoir.
Les attaques verbales, tant directes qu'indirectes, contre Éric Zemmour continuent. Après le récent scandale avec le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), qui avait déclaré que l'essayiste
"prendrait une balle dans la tête" de la part de Charles Pasqua s’il était en vie et que le polémiste
refuse de pardonner malgré ses excuses, c'est au tour du recteur de la Grande Mosquée de Paris de le tacler, bien qu'indirectement.
Invité de CNews le 21 novembre, Chems-Eddine Hafiz a d'abord été interrogé pour savoir s'il allait adresser aux fidèles un message en vue de la présidentielle d’avril 2022. "Vous voulez me provoquer?", a-t-il répliqué.
Et de réitérer qu’il demande à tous les citoyens de confession musulmane de faire leur devoir civique "qui est d'aller aux urnes", surtout en 2022 "parce qu'il y a vraiment péril en la demeure".
Une allusion transparente
"Nous devons absolument faire barrage aux aventuriers qui veulent s’accaparer aujourd’hui le fauteuil de Président de la République."
À la demande de préciser le nombre de ces "aventuriers", le responsable musulman a répondu: "Il y en a au moins un", en refusant de donner un nom. Pourtant, l'allusion était trop explicite pour laisser la place au doute.
"Il y en a certains qui profitent d'une certaine popularité en tant qu’essayiste, journaliste, démagogue, pour devenir Président de la République."
Ce n'est pas la première fois que Chems-Eddine Hafiz attaque Zemmour sur ce plateau. Ainsi, le 19 septembre, il avait raconté avoir refusé de recevoir Éric Zemmour à la Grande Mosquée, contacté par des proches du polémiste, parce que "tout aujourd’hui nous sépare". Il ne veut pas le recevoir "parce qu'il [Zemmour] fait la confusion entre islam et islamisme, il attise la haine".
"Lui il cherche à séparer, moi je cherche à apaiser", avait alors affirmé le recteur de la Grande Mosquée de Paris.
Une réconciliation possible
Contrairement à lui, l’ancienne porte-parole de La France insoumise Raquel Garrido avait dit oui, également sur CNews,
à une potentielle réconciliation avec Éric Zemmour et ses soutiens, alors que tout les oppose. "Moi je suis très attachée à l’unité des Français", a-t-elle expliqué. Un tel scénario serait possible dans le cadre d’une Assemblée constituante, selon elle, faisant référence à l’éventualité d’un changement de République tel que proposé par son parti.
Pour Éric Zemmour, qui n'est toujours pas déclaré candidat à l'élection présidentielle, l'immigration, l'identité et la sécurité sont des sujets de prédilection. En septembre 2019, lors d'une convention de la droite organisée par des proches de Marion Maréchal, l’ex-éditorialiste de CNews
avait fustigé des immigrés "colonisateurs" et affirmé que les problèmes de la France "aggravés par l'immigration sont aggravés par l'islam". Il a également dénoncé l'"islamisation de la rue" et pointé les femmes voilées et les hommes en djellabas comme des "uniformes d'une armée d'occupation" qui "rappellent aux vaincus leur soumission".