La France n'imposera pas de confinement aux personnes non-vaccinées, dit Macron

© AFP 2023 JOEL SAGETCovid 19 crise sanitaire
Covid 19 crise sanitaire - Sputnik Afrique, 1920, 19.11.2021
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La France n'imposera pas de confinement aux personnes non-vaccinées contre le COVID-19, soulignant l'efficacité du pass-sanitaire, a déclaré jeudi Emmanuel Macron dans un entretien au journal La Voix du Nord.
L'Europe est redevenue l'épicentre de la pandémie, incitant certains pays, dont l'Allemagne et l'Autriche, à réintroduire des restrictions à l'approche de Noël et suscitant un débat sur la question de savoir si les vaccins seuls suffisent à combattre le COVID-19.
"Les pays qui confinent les non-vaccinés sont ceux qui n'ont pas mis en place le passe. Cette mesure n'est donc pas nécessaire en France", a déclaré le président de la République.
Emmanuel Macron a dit qu'il attendait toujours les conseils des autorités sanitaires pour savoir si l'administration d'une troisième dose devait être étendue à toutes les personnes éligibles pour le vaccin.
Un rappel est actuellement disponible pour les plus de 65 ans et les personnes fragiles et sera nécessaire pour obtenir un pass sanitaire valide pour ce groupe d'âge à partir de décembre.
"S'il s'avère qu'une troisième dose est efficace et nécessaire pour les autres publics, évidemment, on l'intégrera dans la logique du passe", a dit au journal Emmanuel Macron.

Situation migratoir

Concernant la situation migratoire dans le nord de la France, le président français a déclaré que les difficultés concernaient les centaines de femmes et d'hommes qui veulent rejoindre la Grande-Bretagne.
"Nous devons mener plusieurs actions : empêcher l'installation durable de camps, agir en amont pour démanteler les filières de passeurs et renforcer le travail avec les pays d'origine pour prévenir ces flux", a précisé Emmanuel Macron.
Le président français a expliqué qu'il présenterait ces mesures dans le cadre de la présidence française à l'UE, soulignant néanmoins qu'il faudrait aussi composer avec les Britanniques "qui oscillent entre partenariat et provocation".
Paris et Londres devront donc renforcer leur collaboration, a estimé Emmanuel Macron, avant de préciser que si les migrants voulant rejoindre la Grande-Bretagne avaient de la famille là-bas, "cela devrait s'inscrire dans le cadre du regroupement familial".
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