Peines allégées en appel pour trois policiers de la BAC de Paris

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Un policier de la BAC, image d'illustration  - Sputnik Afrique, 1920, 17.11.2021
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Trois policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Paris ont été condamnés mercredi à des peines avec sursis pour des violences, la rédaction de faux PV ou la consultation indue de fichiers, des sanctions allégées par rapport à la première instance.
Les trois hommes faisaient partie d'un groupe de six policiers d'une même équipe de la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris, dont le chef informel était un brigadier surnommé "Bylka". Ils ont tous été jugés ensemble en première instance en février.
Condamné à l'issue de ce premier procès à huit ans de prison pour avoir racketté des dealers, Karim M. alias "Bylka" a été relaxé en appel en juin de ces faits et reconnu coupable uniquement de vol, faux et blanchiment de fraude fiscale. Il s'est vu infliger deux ans de prison en appel, mais définitivement interdire d'être policier.
Aaron B., considéré comme son adjoint et rejugé avec lui, avait été condamné en appel à six mois de prison avec sursis contre deux ans ferme en première instance.
Trois autres policiers ont cependant été jugés séparément, après ces deux hommes, et la décision les concernant a été rendue mercredi par la cour d'appel de Paris.
Alexandre C. a été condamné à trois ans d'emprisonnement avec sursis ainsi qu'à une interdiction d'exercer le métier de policier pendant trois ans, pour avoir commis des violences en avril 2019 sur un interpellé et avoir affirmé que cet homme avait sur lui deux galettes de crack et un couteau qui ne lui appartenaient pas.
Le policier a aussi été condamné pour avoir rédigé un faux procès-verbal sur ces faits. En première instance, il s'était vu infliger deux ans de prison, dont un an ferme, avec une interdiction définitive d'exercer.
Jean-Baptiste B., qui a participé à cette intervention, a quant à lui été condamné à un an d'emprisonnement avec sursis, pour avoir signé le PV falsifié et avoir participé à la confiscation du crack sur un autre homme la veille des faits.
En première instance, il avait écopé de 18 mois avec sursis et deux ans d'interdiction d'exercice.
Enfin, Julian T., présent lui aussi ce jour-là, a été relaxé des infractions de faux en écriture et transport de stupéfiant, et condamné à une amende de 2.000 euros avec sursis pour avoir consulté, hors cadre légal, un fichier de police.
En février, il s'était vu infliger 18 mois de prison dont six mois ferme avec une interdiction d'exercer pendant cinq ans.
Le dernier policier, sur les six fonctionnaires jugés, avait été condamné à un an avec sursis. Il s'est finalement désisté de son appel.
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