Avec le Covid, "il y a une demande de contrôle que n’avait pas suscitée le terrorisme"

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Rachel Marsden - Sputnik Afrique, 1920, 17.11.2021
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La peur du terrorisme n’avait pas pu vendre aux Français le concept d’une société de surveillance, mais le pass sanitaire a réussi cet exploit, estime l’auteur et historien Antoine Lefébure au micro de Rachel Marsden.
La Facebook Company, récemment rebrandée "Meta", propose un metaverse virtuel qui pourrait servir de "panopticon" pour la surveillance.
Au moment où les citoyens à travers le monde s’accoutument à l’idée de traçage d’une identité numérique sous prétexte sanitaire, Antoine Lefébure, historien des médias et auteur du livre L’Affaire Snowden : comment les États-Unis espionnent le monde (Éditions La Découverte), commente les implications du pass sanitaire:
"Avant, les systèmes de surveillance, c’étaient contre la dissidence, le terrorisme, et le succès était limité. Maintenant, il s’agit de vie et de mort. Beaucoup de gens pensent, à juste titre ou pas, que les pass sanitaires peuvent prévenir des dangers de maladies, même mortels. Il y a une grande appétence de la majorité de la population pour que tout soit mis sur surveillance parce qu’ils pensent qu’avec un véritable contrôle on va pouvoir éviter le développement d’une épidémie qui est dans certains cas mortelle. Il y a donc une demande, du côté de la société, de contrôle que n’avait pas suscitée le terrorisme."
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