Coups de hache et de marteau: interpellations après une vendetta entre bandes rivales à Tours

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Voiture de police nationale à Paris - Sputnik Afrique, 1920, 11.11.2021
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Cinq hommes ont été placés en détention dans l’affaire d’une rixe violente opposant deux clans rivaux de Blois sur fond de trafic de drogues. Puis deux des victimes de la rixe ont été interpellées pour avoir commandité un passage à tabac des membres de la bande rivale.
Tous les responsables du règlement de comptes survenu à Tours en juin ont été finalement interpellés.
D’après La Nouvelle République, un cinquième individu de 26 ans, impliqué dans l’affaire, s’est rendu au commissariat de Tours et a été placé en détention.
Il rejoint ainsi quatre autres individus, tous originaires de la ville de Blois (Loir-et-Cher), qui ont été interpellés le 4 octobre. Âgés de 24-25 ans, ils sont accusés de tentative de meurtre en bande organisée et d’association de malfaiteurs en vue de commettre un crime.
Puis deux des victimes de l’agression ont à leur tour été placées en détention, relate le quotidien, pour avoir commandité mi-octobre toujours à Tours des représailles contre des membres du clan rival.

Un violent guet-apens

Le drame s’est déroulé le 14 juin en pleine rue à Tours. Une voiture circulant près de boulevard Tonnellé se retrouve bloquée par deux véhicules. Ses cinq occupants foncent alors sur la voiture, extraient ses trois passagers qu’ils frappent à coups de hache, de couteau, de marteau et de poings. Les agresseurs seront repérés grâce à des images de vidéosurveillance.
"Tout se passe très rapidement, deux parviennent à prendre la fuite, un autre est plus sérieusement touché", confirme à l’époque à La Nouvelle République Grégoire Dulin, procureur de la République.
Comme le relate alors le quotidien, il s’agit d’une guerre sur fond de trafic de cannabis entre deux bandes rivales, depuis 2017, actives à Blois, commune proche de Tours.

"Nous savons qu’il existe une rivalité et qu’il y a eu de précédentes agressions violentes", poursuit le procureur de la République.

Le Loir-et-Cher reste relativement épargné par les règlements de comptes mortels entre bandes. Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur relayées par Le Figaro, six morts, dus à la guerre entre bandes, ont été enregistrés depuis 1996. Les Bouches-du-Rhône et la Seine-Saint-Denis présentent le bilan le plus lourd, avec respectivement 392 et 65 morts.
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