Une équipe du SMUR prise à partie par des automobilistes à Paris

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Voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 08.11.2021
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Alors qu’ils secouraient une personne en choc hémorragique, des médecins ont subi une agression de la part de conducteurs à Paris, selon le chef de service des urgences et du SMUR à l’hôpital Lariboisière. Les automobilistes se seraient s’indignés que le véhicule d’urgence ait bloqué la rue.
Une équipe du SMUR a été agressée à Paris alors qu’elle prenait en charge un patient en choc hémorragique, relate CNews, qui cite le docteur Eric Revue, chef de service des urgences et du SMUR à l'hôpital Lariboisière. Contacté par Sputnik, le secrétariat du chef de service des urgences et du SMUR à l’hôpital Lariboisière a refusé de donner des commentaires.
Comme le précise CNews, des automobilistes s’en sont pris aux médecins de l’hôpital Lariboisière qui bloquaient durant leur intervention la rue située devant l’hôpital Jean-Jaurès.
Selon le docteur Éric Revue, chef de service des urgences et du SMUR à l’hôpital Lariboisière, cité par la chaîne, "plusieurs d’entre eux ont commencé à taper à la porte du camion".
"Une femme, armée d’une bombe lacrymogène, s’est montrée particulièrement agressive et a porté un coup de pied à un infirmier", a-t-il indiqué.
Prié par Sputnik de commenter l'affaire, l'AFARM a transmis son soutien à cette équipe, renonçant à tout commentaire.
Dans une publication sur son compte Twitter, M.Revue a précisé que des plaintes étaient en cours. Il a remercié les forces de l’ordre pour leur rapide intervention.
Sur Twitter, Martin Hirsch, directeur de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a dénoncé une "agression mettant en risque la sécurité du patient et l’équipe d’intervention".
Contacté par Sputnik, le service de presse de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) n’a pas pour l’instant répondu à nos sollicitations.

Protection des personnels de santé

La Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a publié en octobre une fiche memento consacrée à la protection pénale spécifique dont bénéficient les personnels de santé, quel que soit leur mode d’exercice (public ou privé),
Ce document récapitule les différents types d’infractions et détaille les dispositions pénales votées dans le cadre de la loi relative à la gestion de la crise sanitaire et de celle confortant le respect des principes de la République.
Ainsi, un agresseur risque une amende de 7.500 euros pour "insulte et outrage, geste, menace" adressés à une personne "chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission…".
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