Des agents de la BAC ciblés par un guet-apens et des menaces de mort dans les Hautes-Pyrénées

© Photo Pixabay / geraltUne voiture de police (image d'illustration)
Une voiture de police (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 07.11.2021
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La nuit du 5 au 6 novembre a été agitée pour les agents de la BAC de Tarbes. Ils ont été menacés de mort via des messages reçus sur leur portable professionnel. Une tentative de guet-apens a aussi eu lieu le même jour.
Les forces de l’ordre visées par des jets de projectiles et des tirs de mortiers d'artifice dans les Yvelines le 5 novembre, des inscriptions de menaces visant la police le 29 octobre à Savigny-le-Temple, des insultes et menaces de mort contre des agents à Poitiers en août, une policière menacée de viol dans le Val-de-Marne en juin, des photos personnelles d'agents dans les parties communes d’un immeuble de Seine-Saint-Denis en avril… Les actes de violences et d’intimidations contre les forces de l’ordre continuent d’écumer régulièrement l’Hexagone.
Ainsi, des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, ont été menacés de mort avant d’être victimes d’une tentative de guet-apens le 5 novembre, selon un communiqué de presse publié sur Facebook de l’Unité SGP Police du département.
D’après le document, les fonctionnaires de la BAC de nuit ont découvert des messages menaçants à leur encontre sur leur portable professionnel à leur prise de service.
«Cet épisode est unique au niveau local», a indiqué l’Unité SGP Police 65 en ajoutant que «les appels malveillants et les SMS reçus en différé et en direct sont explicites. Les menaces et intimidations sont précises».
Le texte note que le ou les auteurs demandent «d’éviter de venir dans la cité» en faisant aussi état de «données personnelles des policiers dans leur vie privée et sur leur lieu d’habitation». Ils disent également qu’ils passeront à l’attaque à l’aide «d’une grenade ou du mortier».
En outre, selon le communiqué, au-delà des menaces de mort et des insultes, les agressions sont devenues physiques envers les forces de l’ordre ce jour-là.

Un guet-apens

Dans la nuit du 5 au 6 novembre, des individus ont simulé une bagarre pour attirer les policiers de la BAC dans un guet-apens, d’après la source.
Le syndicat de police note ainsi que «les villes moyennes comme Tarbes commencent à subir les mêmes violences que celles des grandes agglomérations».
«La lutte contre les trafics de stupéfiants est une priorité nationale et les voyous n’hésitent plus à s’en prendre directement aux agents», a souligné le document.

Un phénomène récurrent

Des faits d’agression contre les forces de l’ordre ont eu lieu à plusieurs reprises ces derniers mois à travers toute la France.
Ces incidents interviennent après qu’un avis sur les rapports entre la police et la population a été publié au Journal officiel du 21 février par la Commission nationale consultative des droits de l'homme, selon lequel la France se situe depuis plusieurs années dans le tiers inférieur des États de l'Union européenne pour le niveau de confiance exprimé par la population à l'égard de sa police.
Malgré le fait que la majorité des Français conserve sa confiance en la police, la dégradation de l’image de celle-ci varie en fonction d’un certain nombre d’indicateurs comme l’âge, la condition sociale ou le lieu de résidence, indique Le Monde.
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