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"Pas une de plus": manifestations en Pologne contre la législation anti-IVG
"Pas une de plus": manifestations en Pologne contre la législation anti-IVG
Sputnik Afrique
Des milliers de personnes ont manifesté samedi 6 novembre dans plusieurs villes de Pologne pour protester contre la nouvelle législation, très restrictive, en... 06.11.2021, Sputnik Afrique
2021-11-06T20:27+0100
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Un arrêt du Tribunal constitutionnel polonais, datant d'octobre 2020 et entré en vigueur en janvier 2021, interdit l'interruption volontaire de grossesse en cas de malformation grave du foetus.Une décision, soutenue par le gouvernement au pouvoir, qui entraîne de facto l'impossibilité de toute IVG, sauf en cas de viol ou d'inceste et de mise en danger de la mère.Les manifestants estiment que ce texte a "tué" Izabela, qui s'est éteinte fin septembre dans un hôpital de Pszczyna, dans le sud du pays.Enceinte de 22 semaines, la jeune femme s'était rendue à l'hôpital après la rupture de la poche des eaux, a raconté sa famille. Des échographies avaient auparavant mis au jour des malformations du foetus. Les médecins ont alors refusé de pratiquer une IVG. Ce n'est qu'à la mort du foetus, constatée par échographie, qu'ils ont décidé de procéder à une césarienne.Selon l'avocate de la famille, Jolanta Budzowska, Izabela a succombé à un choc septique alors qu'on l'emmenait vers la salle d'opération."Son coeur battait aussi", scandaient certains d'entre eux."C'est inhumain et j'espère que cette situation va permettre d'une certaine manière que plus aucune femme ne meure ainsi en Pologne", a-t-elle ajouté.Le gouvernement rejette ces accusations, affirmant que la mort d'Izabela résulte d'une erreur médicale.Le ministre de la Santé, Adam Niedzielski, a demandé à l'Autorité nationale de gynécologie et d'obstétrique de formuler des règles de conduite stipulant sans ambiguïté qu'une IVG est autorisée dans les cas où la femme enceinte est en danger de mort.
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"Pas une de plus": manifestations en Pologne contre la législation anti-IVG
20:27 06.11.2021 (Mis à jour: 18:19 10.01.2022) Des milliers de personnes ont manifesté samedi 6 novembre dans plusieurs villes de Pologne pour protester contre la nouvelle législation, très restrictive, en matière d'avortement à laquelle elles imputent le décès d'une femme enceinte de 30 ans, en septembre dernier.
Un arrêt du Tribunal constitutionnel polonais, datant d'octobre 2020 et entré en vigueur en janvier 2021, interdit l'interruption volontaire de grossesse en cas de malformation grave du foetus.
Une décision, soutenue par le gouvernement au pouvoir, qui entraîne de facto l'impossibilité de toute IVG, sauf en cas de viol ou d'inceste et de mise en danger de la mère.
Les manifestants estiment que
ce texte a "tué" Izabela, qui s'est éteinte fin septembre dans un hôpital de Pszczyna, dans le sud du pays.
Enceinte de 22 semaines, la jeune femme s'était rendue à l'hôpital après la rupture de la poche des eaux, a raconté sa famille. Des échographies avaient auparavant mis au jour des malformations du foetus. Les médecins ont alors refusé de pratiquer une IVG. Ce n'est qu'à la mort du foetus, constatée par échographie, qu'ils ont décidé de procéder à une césarienne.
Selon l'avocate de la famille, Jolanta Budzowska, Izabela a succombé à un choc septique alors qu'on l'emmenait vers la salle d'opération.
"Pas une de plus!", pouvait-on lire sur des pancartes brandies samedi par les manifestants, à Pszczyna notamment.
"Son coeur battait aussi", scandaient certains d'entre eux.
"La loi anti-avortement en Pologne tue des femmes polonaises. C'est cruel, c'est terrifiant", témoignait une manifestante sur la chaîne de télévision TVN24.
"C'est inhumain et j'espère que cette situation va permettre d'une certaine manière que plus aucune femme ne meure ainsi en Pologne", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement rejette ces accusations, affirmant que la mort d'Izabela résulte d'une erreur médicale.
Le ministre de la Santé, Adam Niedzielski, a demandé à l'Autorité nationale de gynécologie et d'obstétrique de formuler des règles de conduite stipulant sans ambiguïté qu'une IVG est autorisée dans les cas où la femme enceinte est en danger de mort.