Un sénateur presse Biden d’agir pour empêcher "une nouvelle invasion" de l’Ukraine

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Véhicule blindé russe Boumerang - Sputnik Afrique, 1920, 05.11.2021
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Le sénateur républicain Tom Cotton a appelé la Maison-Blanche à empêcher "une nouvelle invasion" de l’Ukraine par la Russie car il n’est, selon lui, pas garanti que Paris et Berlin soutiendront Kiev de peur d’être privés du gaz russe.
L’administration de Joe Biden doit agir pour prévenir une "agression russe" contre l’Ukraine "avant qu’il ne soit pas trop tard", a écrit le sénateur républicain Tom Cotton dans une tribune publiée par le Wall Street Journal.

"Alors que le Président Biden est distrait par la conférence sur le climat et sa popularité en baisse dans le pays, le Président Vladimir Poutine renforce la présence militaire le long de la frontière ukrainienne", constate le sénateur en invitant Washington à "réagir à cette provocation".

Selon lui, cette démonstration de force pourrait constituer "un prélude à une nouvelle invasion" de l’Ukraine avec pour objectif d’obtenir des "concessions" de la part "des Ukrainiens, de l’Union européenne et de l’administration Biden".
M.Cotton souligne en plus que la Russie, qui fournit "près de 40% du gaz naturel" consommé par l’Europe, pourrait priver de chauffage des "millions d’Européens" pendant l’hiver. Donc, il n’est pas garanti que l’Allemagne et la France soutiendront l’Ukraine si elles se trouvent confrontées à des coupures d’énergie, estime le sénateur.

Conflit dans le Donbass

Plus tôt dans la semaine, des médias américains ont fait état d’importants mouvements militaires russes dans les régions frontalières avec l’Ukraine, dont le sud-est est, depuis 2014, le théâtre d’un conflit opposant les forces gouvernementales à celles des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk.
Or, Kiev a démenti un renforcement des troupes de Moscou près de la frontière, évoquant des "déplacements après des exercices". L’armée ukrainienne a de plus estimé que la diffusion des allégations en question pouvait être une opération "psychologique" orchestrée par Moscou.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui appelé à ne pas prêter attention aux articles de "mauvaise qualité" tout en soulignant que la Russie se réservait le droit de déplacer ses troupes sur son territoire.
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