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Deux tiers des Français méfiants envers les sondages, selon une étude
Deux tiers des Français méfiants envers les sondages, selon une étude
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Près de deux tiers des Français estiment que les sondages sur les intentions de vote ne sont pas fiables, et une moitié d’entre eux aimeraient les voir... 05.11.2021, Sputnik Afrique
2021-11-05T06:30+0100
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Une majorité de Français estiment ne pas être influencés par les sondages pour faire leur choix lors d’une élection présidentielle, révèle une étude réalisée par YouGov pour le compte du HuffPost.Selon ses chiffres, 71% d’entre eux affirment que les sondages n’ont pas d’impact sur leur éventuel vote, et 18% seulement disent le contraire. Dans le même temps, près de deux tiers des personnes interrogées (64%) sont persuadés que les sondages sur les intentions de vote ne sont pas fiables, alors que 28% des sondés leur font confiance.Dans le même temps, 56% des Français pensent qu’il y a "trop" d’enquêtes d’opinion publiées sur les intentions de vote, et 72% d’entre eux considèrent comme "bonne" la récente décision du quotidien Ouest-France de ne commander aucun sondage sur les intentions de vote pour les candidats pendant la campagne présidentielle.Les Français semblent en outre être ouverts à une modification de la loi en matière de publication de ce type de sondages. Ainsi, 29% d’entre eux aimeraient que ces études soient interdites un mois avant le premier tour de la présidentielle, et 23% souhaitent une interdiction de publication une semaine avant le vote. Or, 13% des sondés préféreraient même leur interdiction six mois avant.Ouest-France renonce aux sondagesDans un éditorial du 23 octobre, le quotidien régional Ouest-France a jugé "dangereux pour la démocratie" le recours "systématique" aux sondages "pour éviter de se pencher sérieusement sur les programmes des candidats (ou pour pallier l’absence de programme)".La présidente du groupe Backbone Consulting spécialisé dans l’analyse de l’opinion, Véronique Reille-Soult, a alors rétorqué que "ce ne sont pas les sondages qui font l’opinion". "Il y a bien d’autres éléments, ils ne sont pas l’alpha et l’oméga de la vie politique", a fait valoir Mme Reille-Soult citée par Franceinfo.
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sondage, opinion publique, présidentielle française 2022
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Deux tiers des Français méfiants envers les sondages, selon une étude
Près de deux tiers des Français estiment que les sondages sur les intentions de vote ne sont pas fiables, et une moitié d’entre eux aimeraient les voir interdits une semaine ou un mois avant le premier tour, selon une récente étude.
Une majorité de Français estiment ne pas être influencés par les sondages pour faire leur choix
lors d’une élection présidentielle, révèle une étude réalisée par YouGov pour le compte du HuffPost.
Selon ses chiffres, 71% d’entre eux affirment que les sondages n’ont pas d’impact sur leur éventuel vote, et 18% seulement disent le contraire. Dans le même temps, près de deux tiers des personnes interrogées (64%) sont persuadés que les sondages sur les intentions de vote ne sont pas fiables, alors que 28% des sondés leur font confiance.
Dans le même temps, 56% des Français pensent qu’il y a "trop" d’
enquêtes d’opinion publiées sur les intentions de vote, et 72% d’entre eux considèrent comme "bonne" la récente décision du quotidien Ouest-France de ne commander aucun sondage sur les intentions de vote pour les candidats pendant la campagne présidentielle.
Les Français semblent en outre être ouverts à une modification de la loi en matière de publication de ce type de sondages. Ainsi, 29% d’entre eux aimeraient que ces études soient interdites un mois avant le premier tour de la présidentielle, et 23% souhaitent une interdiction de publication une semaine avant le vote. Or, 13% des sondés préféreraient même leur interdiction six mois avant.
Ouest-France renonce aux sondages
Dans un éditorial du 23 octobre, le quotidien régional Ouest-France a jugé "dangereux pour la démocratie" le recours "systématique" aux sondages "pour éviter de se pencher sérieusement sur les programmes des candidats (ou pour pallier l’absence de programme)".
"L’obsession sondagière empêche les uns et les autres d’écouter la diversité du pays, de ses habitants, de ses territoires. Elle nous berce d’illusions et nous aveugle. Elle nous fait prendre des vessies pour des lanternes", constatait le journal en promettant de ne plus réaliser "aucun sondage sur le sujet avant l’élection".
La présidente du groupe Backbone Consulting spécialisé dans l’analyse de l’opinion, Véronique Reille-Soult, a alors rétorqué que "ce ne sont pas les sondages qui font l’opinion". "Il y a bien d’autres éléments, ils ne sont pas l’alpha et l’oméga de la vie politique", a fait valoir Mme Reille-Soult citée par Franceinfo.