À 17 ans, il frappe sa mère, tente de l'étouffer avec un oreiller et la laisse inconsciente

© Photo Pixabay / FleimaxUne voiture de police
Une voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 30.10.2021
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Une querelle entre un fils et sa mère pour un motif futile a failli virer au drame le 26 octobre à Toulouse. L’agresseur a assené des coups de poing et de pied à la victime qu’il a tenté ensuite d'étouffer avec un oreiller. Ces faits interviennent alors que le gouvernement prend des mesures pour lutter contre la délinquance des mineurs.
Un adolescent de 17 ans a violemment agressé mardi 26 octobre sa mère de 45 ans à Toulouse, rapporte La Dépêche du Midi.
Les faits se sont déroulés vers 15h dans leur logement du secteur de La Ramée. À la suite d’une dispute pour un motif futile le fils en est venu aux mains avec sa mère. Après des coups de poing et de pied, elle s’est retrouvée par terre. Tout en menaçant de la tuer, il a essayé de l’étouffer avec un oreiller. Après qu’elle a cessé de respirer, il a quitté l’appartement.
Ayant repris conscience, la victime, effrayée, a fini par signaler les faits vers minuit à la police qui est arrivée sur place pour constater les blessures et lui dire d’alerter en cas de retour de l’agresseur. Ce que la mère a fait plus tard.
Interpellé, l’adolescent déjà connu pour des actes de violence réguliers a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits mais a nié l’intention de tuer sa mère. En attendant son jugement prévu fin novembre, il a été incarcéré.
Quant à la victime, elle s'est vu attribuer six jours d'Interruption totale de travail (ITT).

La délinquance des mineurs en France

Les derniers chiffres recueillis par le ministère de la Justice et publiés le 14 janvier témoignent pourtant de la stabilité de la délinquance des mineurs. Depuis 2012 une moyenne de 220.000 cas annuels a été enregistrée alors que ce chiffre était en baisse en 2019 avec 211.000 cas.
Pour contrer ces faits qui restent néanmoins assez élevés, le nouveau Code de la justice pénale des mineurs a été adopté en février. Entré en vigueur dès le 30 septembre, il vise à assurer "une plus grande réactivité de la justice pour une réponse plus lisible et efficace, et une action éducative plus cohérente au bénéfice des victimes, des mineurs, de leur famille et de la société", indique le ministère de la Justice.

"Ce texte d’équilibre entre éducation et sanction est l’aboutissement de 10 années de travail après avoir été porté et reporté à de multiples reprises. Grâce à notre majorité, la Justice des mineurs se dote enfin d’un texte clair, de procédures modernisées qui permettront de sanctionner et de mieux éduquer les mineurs délinquants, et de protéger la société", a déclaré Éric Dupond-Moretti dans un communiqué.

Pour le garde des Sceaux "la sanction sans éducation n’est qu’une machine à récidive. Cette réforme réduira les délais pour rapprocher l’intervention judiciaire du passage à l’acte."
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