Des policiers tombent dans un guet-apens sur le chantier de l’école Samuel-Paty de Béziers

© Photo Pixabay / djedjVéhicule des sapeurs-pompiers
Véhicule des sapeurs-pompiers - Sputnik Afrique, 1920, 28.10.2021
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Un énième guet-apens a été tendu aux forces de l’ordre sur le chantier de la future école Samuel-Paty de Béziers. Le maire Robert Ménard a dénoncé une attaque d’"imbéciles" visant "un symbole de la République".
Arrivés sur le chantier de la future école Samuel-Paty de Béziers, dans l’Hérault, en réponse à un appel passé au 17, des pompiers et policiers ont été pris à partie par une vingtaine d’individus hostiles, rapportent les médias locaux.
Selon France Bleu, des engins de chantier avaient été incendiés sur les lieux, et des containers en feu avaient été disposés pour leur barrer le passage à proximité du commissariat de quartier.
Une fois sur place, les forces de l’ordre ont essuyé d’importants jets de projectiles. Selon le commissaire de Béziers, Éric Hermenier, contacté par Midi Libre, l’attaque n’a causé que des dégâts matériels sur le véhicule. "Pour l’heure nous n’avons aucune piste, mais une enquête est ouverte sous l’autorité du parquet", a-t-il fait savoir.

"Symbole de la République"

Furieux, le maire de Béziers, Robert Ménard, a qualifié l’incident d’"inadmissible, insupportable, inacceptable":
"Nous n’acceptons pas qu’hier une école ait été détruite par un incendie et nous n’acceptons pas aujourd’hui qu’une autre soit la cible d’imbéciles. Ils touchent encore une fois un symbole de la République", s’est emporté l’édile auprès de Midi Libre.
Pour lui, les auteurs de l’incendie et de l’attaque visant les forces de l’ordre ne se rendent pas compte du fait "qu’en s’en prenant à une école c’est à leur frère ou leur sœur qu’ils s’en prennent".

Une école incendiée en 2019

Le maire fait évidemment allusion à la destruction de l’école des Tamaris, également à Béziers, dans un incendie criminel survenu il y a deux ans, là aussi dans la période d’Halloween.
Le sinistre, qui avait détruit la plupart des salles de classe avait alors privé d’école près de 300 élèves qui avaient été répartis dans différents établissements du secteur. En juin 2020, trois suspects, dont deux mineurs de 15 et 17 ans, ont été mis en examen.
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