Rassemblement en soutien à Julian Assange à Londres
Un appel interjeté par le ministère américain de la Justice est examiné par la Haute Cour de Londres. L’appel fait suite à la décision de refuser l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, prise précédemment par la juge Vanessa Baraitser de la cour criminelle de l’Old Bailey, à Londres.
Un appel interjeté par le ministère américain de la Justice est examiné par la Haute Cour de Londres. L’appel fait suite à la décision de refuser l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, prise précédemment par la juge Vanessa Baraitser de la cour criminelle de l’Old Bailey, à Londres.
Pour l’ouverture du procès en appel qui prendra deux jours, une centaine de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice avec des pancartes et des appels à la libération d’Assange et à l’arrêt des poursuites.
Pour l’ouverture du procès en appel qui prendra deux jours, une centaine de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice avec des pancartes et des appels à la libération d’Assange et à l’arrêt des poursuites.
Les gens sont venus au rassemblement avec des bannières et des pancartes sur lesquelles étaient écrits des slogans en faveur du journaliste. Certains ont qualifié Assange de héros, d’autres ont exigé qu’il ne soit pas extradé.
Les gens sont venus au rassemblement avec des bannières et des pancartes sur lesquelles étaient écrits des slogans en faveur du journaliste. Certains ont qualifié Assange de héros, d’autres ont exigé qu’il ne soit pas extradé.
"Je suis ici parce que c’est une menace pour tout le journalisme, pour tous les journalistes. S’il est extradé, cela créera un précédent et aucun journaliste ne pourra se sentir en sécurité", a déclaré un manifestant.
"Je suis ici parce que c’est une menace pour tout le journalisme, pour tous les journalistes. S’il est extradé, cela créera un précédent et aucun journaliste ne pourra se sentir en sécurité", a déclaré un manifestant.
Le dossier d’Assange doit être clos et le lanceur d’alerte libéré immédiatement, a déclaré Reporters sans frontières (RSF), convaincue qu’Assange est poursuivi pour sa contribution au journalisme et que son extradition comme les poursuites envers lui seraient une atteinte à la liberté de la presse lourde de conséquences.
Le dossier d’Assange doit être clos et le lanceur d’alerte libéré immédiatement, a déclaré Reporters sans frontières (RSF), convaincue qu’Assange est poursuivi pour sa contribution au journalisme et que son extradition comme les poursuites envers lui seraient une atteinte à la liberté de la presse lourde de conséquences.
Rassemblement en soutien à Julian Assange à Londres.
Rassemblement en soutien à Julian Assange à Londres.
Le père d’Assange a remercié tous ceux qui sont venus soutenir son fils. "Nous allons gagner, nous n’abandonnerons pas", a déclaré John Shipton lorsque les journalistes lui ont demandé s’il s’attendait à ce que Julian gagne.
Le père d’Assange a remercié tous ceux qui sont venus soutenir son fils. "Nous allons gagner, nous n’abandonnerons pas", a déclaré John Shipton lorsque les journalistes lui ont demandé s’il s’attendait à ce que Julian gagne.
Des participants à la manifestation en soutien au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, devant le palais de justice de Londres.
Des participants à la manifestation en soutien au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, devant le palais de justice de Londres.
Julian Assange, qui est accusé d’avoir divulgué des documents top secret, est détenu depuis avril 2019 dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres, surnommée le "Guantanamo britannique". Il a auparavant passé sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres.
Julian Assange, qui est accusé d’avoir divulgué des documents top secret, est détenu depuis avril 2019 dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, à Londres, surnommée le "Guantanamo britannique". Il a auparavant passé sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres.
En mai 2019, le département de la Justice des États-Unis a formulé 17 chefs d’accusation contre Assange, en ajoutant plus tard un autre. Il risque jusqu’à 175 ans de prison aux États-Unis. L’ancien Président américain Donald Trump était prêt à gracier Assange si celui-ci donnait la source qui lui avait fourni les e-mails provenant des serveurs du Parti démocrate piratés en 2016.
En mai 2019, le département de la Justice des États-Unis a formulé 17 chefs d’accusation contre Assange, en ajoutant plus tard un autre. Il risque jusqu’à 175 ans de prison aux États-Unis. L’ancien Président américain Donald Trump était prêt à gracier Assange si celui-ci donnait la source qui lui avait fourni les e-mails provenant des serveurs du Parti démocrate piratés en 2016.