La veuve du chauffeur de bus tué à Bayonne présente au meeting de Zemmour à Biarritz

© AP Photo / Michel EulerÉric Zemmour lors d'une présentation de son livre "La France n'a pas dit son dernier mot"
Éric Zemmour lors d'une présentation de son livre  La France n'a pas dit son dernier mot - Sputnik Afrique, 1920, 27.10.2021
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Entamé mardi 26 octobre par La Marseillaise dans une salle pouvant accueillir 1.500 personnes, le meeting-dédicace d’Éric Zemmour à Biarritz s’est terminé par un hommage à Philippe Monguillot, chauffeur de bus tué en juillet 2020 à Bayonne. L’absence de politique d’immigration sérieuse a été déplorée.
Devant une assistance de 1.400 personnes réunies à la salle Iraty à Biarritz mardi 26 octobre pour écouter l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot, Zemmour s’est adressé à Véronique Monguillot pour rendre hommage à son mari, chauffeur de bus "ignoblement assassiné" par des passagers en juillet 2020.
"Il n’aurait jamais dû être assassiné, votre mari. Si on avait mené une politique sérieuse en matière d’immigration et de sécurité depuis 20 ans, depuis 30 ans vous auriez toujours votre mari à vos côtés", a-t-il déclaré à la veuve qu’il a remerciée d’être venue.
Au cours de son meeting entamé par La Marseillaise le polémiste a salué les Basques et les Français "qui se taisent et qui auraient pourtant tant à dire".

Hué par des antifas et LGBT

Si l’accueil à l’intérieur de la halle était chaleureux, il a été hué dehors par environ 200 manifestants hostiles à sa venue brandissant des drapeaux LGBT ou antifasciste.
Un important effectif policier était déployé pour éviter les débordements.

Un meeting tenu en périphérie de la ville

Initialement, Éric Zemmour voulait organiser son meeting en plein centre-ville de Biarritz mais la maire Maider Arosteguy (LR) lui a refusé cette demande, craignant "des troubles à l’ordre public, en pleines vacances".
Interrogé sur Sud radio, Stanislas Rigault, président de Génération Z qui accompagne Éric Zemmour dans ses déplacements, a signalé que cette décision était adéquate.
Selon lui, le centre-ville n’était pas "en capacité d’accueillir quelqu’un comme Éric Zemmour". Il a noté qu’il s’agissait d’"une raison pratique, organisationnelle".
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