Pouvoir d’achat, paupérisation: Macron voit sa cote de popularité s’effriter

© AFP 2024 Ludovic MARIN / POOL / AFPEmmanuel Macron avant une session de travail du G5 à Nouakchott, 2 juillet 2018
Emmanuel Macron avant une session de travail du G5 à Nouakchott, 2 juillet 2018 - Sputnik Afrique, 1920, 23.10.2021
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La popularité de l’exécutif a été mise à mal en octobre, selon un récent sondage. Dans le sillage de la hausse des prix de l’énergie, les Français reprochent au gouvernement de paupériser les classes moyennes.
Alors que la crise sociale semble peu à peu se substituer à la crise sanitaire, hausse des prix oblige, le temps vire à l’orage pour l’exécutif. Emmanuel Macron et Jean Castex voient ainsi leur cote de popularité s’effilocher, selon le dernier baromètre BVA pour Orange et RTL.
Le chef de l’État plafonne à 42% de bonnes opinions (-4 points en un mois), retrouvant son niveau du début de la pandémie. Même son de cloche pour le Premier ministre qui plonge à 39% (-6 points).
Une dégringolade qui s’expliquerait en partie par l’incapacité des dirigeants à répondre aux inquiétudes économico-sociales. Les Français reprochent ainsi à l’exécutif d’avoir "mis de côté le social" et d’avoir "paupérisé les classes moyennes", à en croire les questions ouvertes.
74% des Français estiment en outre que leur pouvoir d’achat a baissé ces dernières années, 43% pensant d'ailleurs qu’il a "beaucoup diminué". Un sentiment partagé par toutes les catégories sociales, même les plus aisées.

Zemmour divise, Édouard Philippe en embuscade

Autre personnalité analysée par le baromètre, Éric Zemmour divise l’opinion. Sur toutes les lèvres depuis plusieurs semaines, sa candidature à la prochaine présidentielle ne semble pourtant pas aller de soi pour l’ensemble des Français.
Ils sont ainsi 27% à souhaiter que le polémiste se jette dans la mêlée, alors que 73% des sondés ne veulent pas le voir se présenter en 2022. Plus d’un Français sur deux (54%) est même fermement opposé à sa candidature.
A contrario, Édouard Philippe paraît capitaliser sur son nom depuis son départ de Matignon. Sa cote d’influence est toujours la plus élevée, 40% des Français attendant qu'il prenne une plus large place dans le paysage politique.
Début octobre, le Premier ministre avait d’ailleurs amorcé un retour au premier plan en lançant sa formation Horizons. Lors de la présentation de ce nouveau parti, Édouard Philippe avait cependant assuré ne pas vouloir marcher sur les plates-bandes d’Emmanuel Macron, mais favoriser sa réélection en 2022, via un élargissement de sa base électorale.
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