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La Serbie opte pour des armes et équipements russes afin de renforcer son armée et sa police
La Serbie opte pour des armes et équipements russes afin de renforcer son armée et sa police
Sputnik Afrique
Le ministre serbe de l’Intérieur a confirmé à Sputnik l’achat imminent d’équipements et d'armes russes à la pointe de la technologie pour l’armée et la police... 11.10.2021, Sputnik Afrique
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L’armée et la police serbes recevront des équipements et armes de pointe de la part de la Russie, a déclaré à Sputnik le ministre de l’Intérieur Aleksandar Vulin. Le pays renforce ainsi son statut de plus grand importateur de matériel militaire russe en Europe.Il s’est refusé pour l’instant à fournir des détails, notamment la date de l’achat et les armes et équipements concernés, mais assure qu’il s’agit des "technologies les plus modernes".De plus, des missiles guidés antichars Kornet seront livrés d’ici à la fin de l’année. Ces dernières années, Belgrade s’est déjà doté d’un important arsenal russe, à savoir 30 chars T-72MS modernisés, 30 véhicules blindés BRDM-2, sept hélicoptères Mi-17 et Mi-35 et six chasseurs MiG-29. Le Président serbe Aleksandar Vucic s’est également dit intéressé par le système de défense antiaérienne S-400.Tensions avec le KosovoL’armée et les forces de police serbes ont relevé leur niveau d’alerte fin septembre en raison d’un regain de tension avec le Kosovo. Le gouvernement kosovar a en effet interdit l’entrée sur son territoire de véhicules avec des plaques d’immatriculation serbes, provoquant des blocages à la frontière. Des forces spéciales de la police kosovare et des unités militaires serbes ont été mobilisées sur place.Depuis, des accords ont été conclus portant sur le retrait de ces troupes au profit de la Kfor, la force armée internationale de l’Otan mise en place depuis 1999. Toujours auprès de Sputnik, M. Vulin affirme ne voir aucune volonté de la part de l’Union européenne de contraindre le Kosovo autoproclamé [son indépendance n’est pas reconnue par la Serbie, la Russie et l’Onu, ndlr] à respecter ces accords de désescalade.Pour l’UE, contre l’OtanLe ministre a par ailleurs réitéré la volonté du gouvernement serbe de ne pas adhérer à l’Otan et à ne pas soutenir "les sanctions contre la Russie ou l’hystérie antirusse". Depuis le début des années 2000, la Serbie, avec d’autres pays des Balkans occidentaux (Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Kosovo et Albanie) tente d’adhérer à l’Union européenne, mais le processus est au point mort en raison des tensions dans la région et des désaccords sur le sujet au sein des pays membres, dont certains craignent un afflux migratoire. La Slovénie, qui préside l’UE cette année, a tenté de raviver le processus en appelant à les intégrer d’ici à 2030, en vain.Le 6 octobre, une délégation emmenée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est rendue à Brno, en Slovénie, pour tenter de rassurer ces États. "Le message est que les Balkans occidentaux appartiennent à l'Union européenne. Nous les voulons au sein de l'UE. Nous sommes une seule famille européenne", a-t-elle assuré.
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La Serbie opte pour des armes et équipements russes afin de renforcer son armée et sa police
12:57 11.10.2021 (Mis à jour: 18:19 10.01.2022) Le ministre serbe de l’Intérieur a confirmé à Sputnik l’achat imminent d’équipements et d'armes russes à la pointe de la technologie pour l’armée et la police. Des regains de tension ont été observés à la frontière avec le Kosovo, relevant le niveau d’alerte.
L’armée et la police serbes recevront des équipements et armes de pointe de la part de la Russie, a déclaré à Sputnik le ministre de l’Intérieur Aleksandar Vulin. Le pays renforce ainsi son statut de plus grand importateur de matériel militaire russe en Europe.
"L'armée et la police, sur la base des accords et des contrats conclus précédemment avec la Fédération de Russie, deviendront beaucoup plus fortes qu’auparavant", s’est vanté le ministre.
Il s’est refusé pour l’instant à fournir des détails, notamment la date de l’achat et les armes et équipements concernés, mais assure qu’il s’agit des "technologies les plus modernes".
De plus, des missiles guidés antichars Kornet seront livrés d’ici à la fin de l’année. Ces dernières années, Belgrade s’est déjà doté d’un important arsenal russe, à savoir 30 chars T-72MS modernisés, 30 véhicules blindés BRDM-2, sept hélicoptères Mi-17 et Mi-35 et six chasseurs MiG-29.
Le Président serbe Aleksandar Vucic s’est également dit intéressé par le système de défense antiaérienne S-400.
L’armée et les forces de police serbes ont relevé leur niveau d’alerte fin septembre en raison d’un regain de tension avec le Kosovo. Le gouvernement kosovar a en effet interdit l’entrée sur son territoire de véhicules avec des plaques d’immatriculation serbes, provoquant des blocages à la frontière. Des forces spéciales de la police kosovare et des unités militaires serbes ont été mobilisées sur place.
Depuis, des accords ont été conclus portant sur le retrait de ces troupes
au profit de la Kfor, la force armée internationale de l’Otan mise en place depuis 1999. Toujours auprès de Sputnik, M. Vulin affirme ne voir aucune volonté de la part de l’Union européenne de contraindre le Kosovo autoproclamé [son indépendance n’est pas reconnue par la Serbie, la Russie et l’Onu, ndlr] à respecter ces accords de désescalade.
Le ministre a par ailleurs réitéré la volonté du gouvernement serbe de ne pas adhérer à l’Otan et à ne pas soutenir "les sanctions contre la Russie ou l’hystérie antirusse".
"Tant que la Serbie sera dirigée par le Président Vucic et tant que je resterai dans les structures de sécurité, la Serbie ne deviendra pas membre de l'Otan, nous resterons strictement engagés à maintenir notre neutralité militaire", a-t-il déclaré.
Depuis le début des années 2000, la Serbie, avec d’autres pays des Balkans occidentaux (Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Kosovo et Albanie) tente d’adhérer à l’Union européenne, mais le processus est au point mort en raison des tensions dans la région et des désaccords sur le sujet au sein des pays membres, dont certains craignent un afflux migratoire. La Slovénie, qui préside l’UE cette année, a tenté de raviver le processus en appelant à les intégrer d’ici à 2030, en vain.
Le 6 octobre, une délégation emmenée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est rendue à Brno, en Slovénie, pour
tenter de rassurer ces États. "Le message est que les Balkans occidentaux appartiennent à l'Union européenne. Nous les voulons au sein de l'UE. Nous sommes une seule famille européenne", a-t-elle assuré.