Des voitures brûlées dans l’enceinte même d’un commissariat des Yvelines

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Flammes (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 09.10.2021
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Des individus ont lancé des cocktails Molotov sur des voitures garées sur un parking d’un commissariat des Yvelines. Deux véhicules ont flambé.
La haine de la police a de nouveau frappé dans les Yvelines. Des incendiaires s’en sont en effet pris à des voitures garées sur le parking du commissariat de Fontenay-le-Fleury, rapporte Le Parisien.
Des cocktails Molotov ont été jetés dans l’enceinte de l’établissement, depuis une butte voisine. Deux véhicules personnels appartenant à des policiers ont pris feu. L’un a été entièrement carbonisé, quand l’autre a été endommagé.
Les pompiers ont dû être appelés en renforts pour venir à bout de l’incendie, alors que les autres véhicules sur le parking ont été déplacés. Sur Twitter, le syndicat Unité SGP Police-FO a dénoncé un acte "intolérable et inadmissible", symptomatique d’une "haine contre les policiers".
https://twitter.com/UNITESGPPOLICE/status/1446808895163408387
Ce n’est pourtant pas la première fois que des faits de cette nature se produisent dans ce secteur sensible.
Il y a toujours des conflits avec des jeunes dans le secteur et c’est toujours comme cela qu’ils procèdent lorsqu’ils lancent des mortiers d’artifice contre ce bâtiment, confie ainsi au Parisien une source proche de l’affaire.
Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale.
Viry-Châtillon, un précédent brûlant
Ce fait divers n’est pas sans rappeler celui de Viry-Châtillon. En 2016, une vingtaine d’incendiaires s’en été en effet pris à des voitures de police et à leurs occupants. Les vitres avaient été brisées, et des cocktails Molotov jetés dans les habitacles.
Un adjoint de sécurité avait été grièvement brûlé, au point de devoir être plongé dans le coma et de voir son pronostic vital engagé. Trois autres agents avaient été plus légèrement atteints.
Les suites judiciaires de l’affaire avaient elles aussi créé l’émoi. En avril dernier, la cour d'assises des mineurs de Paris avait en effet acquitté huit des 13 accusés, en condamnant cinq autres à des peines allant de six à 18 ans de réclusion.
Un verdict jugé extrêmement clément, alors que les prévenus encouraient la réclusion criminelle à perpétuité. Les syndicats de police étaient montés au créneau, organisant plusieurs manifestations.
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