De "13 à 14% de personnes" éligibles restant à vacciner, Alain Fischer appelle à la vigilance

© AFP 2024 LOIC VENANCEUne infirmière prépare une injection
Une infirmière prépare une injection - Sputnik Afrique, 1920, 09.10.2021
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Préférant dire que l’épidémie est actuellement "contenue" que "terminée", le Monsieur vaccin du gouvernement insiste sur le fait qu’il faut toujours "rester vigilants", alors que le processus de vaccination "devient de plus en plus difficile" pour les personnes les plus fragiles et isolées.
Si le cap des 50 millions de primo-vaccinés est franchi depuis la mi-septembre, il reste un pourcentage de Français vulnérables qui ne sont pas immunisés. Le président de la stratégie vaccinale Alain Fischer insiste à cet égard sur la nécessité de ne pas se relâcher, puisqu’il n’est pas possible de "tout prédire".
"On arrive dans une saison où la météo est un peu plus favorable au virus. Le virus aime bien une température un peu plus froide et humide. Les modélisateurs nous disent que c'est un petit facteur de risque", avertit-il le 8 octobre face à Élizabeth Martichoux sur LCI.
Qualifiant le vaccin de "magnifique", M.Fischer admet qu’il "n'est pas parfait", c’est pourquoi "il est raisonnable de maintenir les gestes barrières et l'utilisation du pass sanitaire" pour mener "une vie normale".
"Les plus fragiles des plus fragiles"
Alain Fischer rappelle l’importance de faire "un effort indispensable" vis-à-vis de la population vulnérable, alors qu’au total, en France "il ne reste plus que 13 à 14% de personnes éligibles à vacciner".
Tandis que les 70-80 ans "sont presque tous vaccinés", "un peu moins de 14%" de ceux de plus de 80 ans, soit "entre 500.000 et 600.000 personnes", ne sont pas primo-vaccinés.
"Le porte-à-porte, ça se fait, mais on conçoit que ça prend beaucoup de temps et beaucoup d'énergie pour toucher là où il faut aller. Ce n’est pas la même chose que de vacciner tous les quarts d'heure dans un centre de vaccination. Cet effort porte ses fruits, mais insuffisamment encore", affirme-t-il.
Ainsi, pour "les plus fragiles des fragiles, les personnes qui sont le plus loin du système, ça devient de plus en plus difficile".
Il est certain qu’"il faut néanmoins poursuivre les efforts avec des actions locales":
"À côté de ces personnes très âgées, il y a des personnes atteintes de maladies chroniques […] vers lesquelles il faut poursuivre les efforts et enfin, ne pas les oublier, les personnes en situation de très grande précarité. Ce triple effort est, pour moi, la priorité numéro 1, parce que ce sont ces personnes-là qui sont à très risque de maladie grave et de décès".
Il refuse d’affirmer que l’épidémie et sa quatrième vague sont terminées et opte pour le terme "contenue".
"Elle est globalement contenue, dans la mesure où le nombre de nouveaux entrants à l'hôpital a diminué, mais il y a encore aujourd'hui près de 7.000 personnes hospitalisées. Il y a encore des gens dans les services de soins intensifs, il y a encore de nouveaux cas chaque jour. En nombre limité, mais on ne peut pas dire que les choses soient complément sous contrôle", conclut-il.
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