https://fr.sputniknews.africa/20211006/les-services-secrets-us-auraient-perdu-des-dizaines-dinformateurs-a-letranger-1052025190.html
Les services secrets US auraient perdu des dizaines d’informateurs à l’étranger
Les services secrets US auraient perdu des dizaines d’informateurs à l’étranger
Sputnik Afrique
La CIA a averti ses agents à l’étranger que trop d’informateurs recrutés pour espionner pour les États-Unis avaient été tués, capturés ou compromis ces... 06.10.2021, Sputnik Afrique
2021-10-06T20:29+0200
2021-10-06T20:29+0200
2022-01-10T18:00+0100
états-unis
cia
espionnage
the new york times
international
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102946/68/1029466870_0:324:3600:2349_1920x0_80_0_0_c9505376a8cf9a4a2f7c3bc94eada1fb.jpg
Ces dernières années, des dizaines d’informateurs des services secrets américains ont été compromis, arrêtés, voire tués, à l’étranger. La CIA a envoyé un télégramme secret en ce sens à ses agents dans différents pays, rapporte le New York Times.La CIA indique en outre combien de ses informateurs étrangers ont été arrêtés. Le nombre de personnes devenues agents doubles et fournissant des informations fausses n’est en revanche pas connu, ajoute le quotidien qui ne fournit donc aucun chiffre.Selon le New York Times, les services secrets pakistanais sont les plus forts en recrutement d’informateurs étrangers.Les nouvelles technologies, un problème pour le renseignement US?En Chine et en Russie, le développement de nouvelles technologies poserait le plus de problèmes aux services secrets américains opérant dans ces pays.Selon le journal, les services de contre-renseignement locaux utilisent les technologies d'intelligence artificielle, d’identification biométrique et de reconnaissance faciale pour surveiller les agents américains, ainsi que leurs contacts.Une violation du système de communication classifié, ou "covcom", utilisé par la CIA aurait contribué à exposer les réseaux de l'agence en Chine et en Iran, d’après le New York Times.Les noms d’informateurs divulgués par d’ex-agentsEn août 2020, le ministère américain de la Justice a annoncé qu’un ancien membre de l’agence de renseignement et de la police fédérale américaines, Andrew Yuk Ching Ma, avait été inculpé d’espionnage à Hawaï. M.Ma, né à Hong Kong et naturalisé américain, avait travaillé pour la CIA et le FBI respectivement pendant les années 1980 et 2000. Il aurait divulgué dès 2001 des noms d’informateurs, ainsi que transmis des informations sur les systèmes de communications de la CIA aux services secrets chinois.En novembre 2019, un ancien militaire naturalisé américain, Jerry Chun Shing Lee, qui avait travaillé pour la CIA de 1994 à 2007, a été condamné à 19 ans de prison pour espionnage au profit de la Chine. Ses activités auraient causé l’effondrement du réseau de la CIA sur le territoire chinois entre 2010 et 2012. Selon le New York Times, "au moins une douzaine" d'informateurs de la CIA ont été tués et au moins six autres emprisonnés en Chine pendant cette période.En mai et septembre 2019, deux autres ex-agents du renseignement américain, Kevin Mallory et Ron Rockwell Hansen, ont respectivement écopé de 20 et 10 ans de prison pour espionnage au profit de Pékin.En février de la même année, Monica Elfriede Witt, ancien sergent de l'armée de l'air qui aurait fait défection en Iran en 2013, a été inculpée pour avoir fourni des informations à Téhéran. Le vice-ministre de la Justice, John Demers, avait alors expliqué que Mme Witt avait révélé un programme de renseignement confidentiel et l'identité d'un agent du renseignement aux autorités iraniennes. Elle est toujours recherchée par le FBI.
états-unis
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2021
Irina Dmitrieva
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103502/06/1035020669_0:48:1309:1357_100x100_80_0_0_9b609572b1b03b5edad0992dd49ab07e.jpg
Irina Dmitrieva
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103502/06/1035020669_0:48:1309:1357_100x100_80_0_0_9b609572b1b03b5edad0992dd49ab07e.jpg
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102946/68/1029466870_260:0:3392:2349_1920x0_80_0_0_9a67a1c5b6ca562433214fd532719c85.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Irina Dmitrieva
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103502/06/1035020669_0:48:1309:1357_100x100_80_0_0_9b609572b1b03b5edad0992dd49ab07e.jpg
états-unis, cia, espionnage, the new york times, international
états-unis, cia, espionnage, the new york times, international
Les services secrets US auraient perdu des dizaines d’informateurs à l’étranger
20:29 06.10.2021 (Mis à jour: 18:00 10.01.2022) La CIA a averti ses agents à l’étranger que trop d’informateurs recrutés pour espionner pour les États-Unis avaient été tués, capturés ou compromis ces dernières années, relate le New York Times.
Ces dernières années, des dizaines d’informateurs des services secrets américains ont été compromis, arrêtés, voire tués, à l’étranger. La CIA a envoyé un télégramme secret en ce sens à ses agents dans différents pays, rapporte le New York Times.
Le télégramme précise le nombre d'agents exécutés par des agences de renseignement rivales. Il s’agit d’un détail que les responsables du contre-espionnage ne partagent généralement pas dans de tels messages", note le journal.
La CIA indique en outre combien de ses informateurs étrangers ont été arrêtés. Le nombre de personnes devenues agents doubles et fournissant des informations fausses n’est en revanche pas connu, ajoute le quotidien qui ne fournit donc aucun chiffre.
Selon le New York Times, les services secrets pakistanais sont les plus forts en recrutement d’informateurs étrangers.
Les nouvelles technologies, un problème pour le renseignement US?
En Chine et en Russie, le développement de nouvelles technologies poserait le plus de problèmes aux services secrets américains opérant dans ces pays.
Selon le journal, les services de contre-renseignement locaux utilisent les technologies d'intelligence artificielle, d’identification biométrique et de reconnaissance faciale pour surveiller les agents américains, ainsi que leurs contacts.
Une violation du système de communication classifié, ou "covcom", utilisé par la CIA aurait contribué à exposer les réseaux de l'agence en Chine et en Iran, d’après le New York Times.
Les noms d’informateurs divulgués par d’ex-agents
En août 2020, le ministère américain
de la Justice a annoncé qu’un ancien membre de l’agence de renseignement et de la police fédérale américaines, Andrew Yuk Ching Ma, avait été inculpé d’espionnage à Hawaï. M.Ma, né à Hong Kong et naturalisé américain, avait travaillé pour la CIA et le FBI respectivement pendant les années 1980 et 2000. Il aurait divulgué dès 2001 des noms d’informateurs, ainsi que transmis des informations sur les systèmes de communications de la CIA aux services secrets chinois.
En novembre 2019, un ancien militaire naturalisé américain, Jerry Chun Shing Lee, qui avait travaillé pour la CIA de 1994 à 2007, a été condamné à 19 ans de prison pour espionnage au profit de la Chine. Ses activités auraient causé l’effondrement du réseau de la CIA sur le territoire chinois entre 2010 et 2012. Selon le New York Times, "au moins une douzaine" d'informateurs de la CIA ont été tués et au moins six autres emprisonnés en Chine pendant cette période.
En mai et septembre 2019, deux autres ex-agents du renseignement américain,
Kevin Mallory et
Ron Rockwell Hansen, ont respectivement écopé de 20 et 10 ans de prison pour espionnage au profit de Pékin.
En février de la même année, Monica Elfriede Witt, ancien sergent de l'armée de l'air qui aurait fait défection en Iran en 2013, a été inculpée pour avoir fourni des informations à Téhéran. Le vice-ministre de la Justice, John Demers, avait alors expliqué que Mme Witt avait révélé un programme de renseignement confidentiel et l'identité d'un agent du renseignement aux autorités iraniennes. Elle est toujours recherchée par le FBI.