Les habitants de la ville afghane de Bamiyan vivent dans des grottes
Il y a des années, des milliers d'Afghans qui avaient quitté leurs villages dévastés ont trouvé refuge dans les grottes de Bamiyan, dans le centre du pays. Actuellement, aussi bien des déplacés que des réfugiés expulsés des pays voisins vivent dans ces grottes. Cependant, la majorité de la population est constituée de Hazaras, peuple de langue iranienne d'origine mixte turco-irano-mongole, adepte de l'islam chiite.
Sur la photo: des Hazaras dans les grottes où ils vivent depuis de nombreuses années.
Il y a des années, des milliers d'Afghans qui avaient quitté leurs villages dévastés ont trouvé refuge dans les grottes de Bamiyan, dans le centre du pays. Actuellement, aussi bien des déplacés que des réfugiés expulsés des pays voisins vivent dans ces grottes. Cependant, la majorité de la population est constituée de Hazaras, peuple de langue iranienne d'origine mixte turco-irano-mongole, adepte de l'islam chiite.
Sur la photo: des Hazaras dans les grottes où ils vivent depuis de nombreuses années.
Ces personnes ne reçoivent aucun soutien. Si auparavant le gouvernement afghan et les organisations internationales leur fournissaient une assistance minimale, avec l'avènement du régime taliban*, leur situation est devenue encore plus désespérée. De plus, selon de récentes informations, les talibans* se sont mis à persécuter les Hazaras.
Sur la photo: des habitants de Bamiyan se reposent sur le lac de Band-e Amir.
Ces personnes ne reçoivent aucun soutien. Si auparavant le gouvernement afghan et les organisations internationales leur fournissaient une assistance minimale, avec l'avènement du régime taliban*, leur situation est devenue encore plus désespérée. De plus, selon de récentes informations, les talibans* se sont mis à persécuter les Hazaras.
Sur la photo: des habitants de Bamiyan se reposent sur le lac de Band-e Amir.
Plusieurs ONG étrangères ont réussi à fournir des abris temporaires à plus d'une centaine d'habitants des grottes. Mais quelques centaines d'autres personnes vivent toujours, depuis plus d'une décennie, dans des cellules exiguës taillées dans la pierre, où, il y a plusieurs siècles, vivaient des moines bouddhistes.
Plusieurs ONG étrangères ont réussi à fournir des abris temporaires à plus d'une centaine d'habitants des grottes. Mais quelques centaines d'autres personnes vivent toujours, depuis plus d'une décennie, dans des cellules exiguës taillées dans la pierre, où, il y a plusieurs siècles, vivaient des moines bouddhistes.
La ville de Bamiyan, centre de la province du même nom, est située à 130 km au nord-ouest de Kaboul. Au Moyen ge, elle se trouvait à la croisée des grands réseaux routiers. C’est ici que passait la seule voie pratique à travers la chaîne de montagnes de l'Hindou Kouch. Cet excellent emplacement a fait de la vallée de Bamiyan le centre culturel de toute la région. Xuanzang, érudit et voyageur chinois médiéval, affirmait qu'il y existait dix monastères bouddhistes où vivaient des milliers de moines.
La ville de Bamiyan, centre de la province du même nom, est située à 130 km au nord-ouest de Kaboul. Au Moyen ge, elle se trouvait à la croisée des grands réseaux routiers. C’est ici que passait la seule voie pratique à travers la chaîne de montagnes de l'Hindou Kouch. Cet excellent emplacement a fait de la vallée de Bamiyan le centre culturel de toute la région. Xuanzang, érudit et voyageur chinois médiéval, affirmait qu'il y existait dix monastères bouddhistes où vivaient des milliers de moines.
Les monastères bouddhistes sont apparus dans la vallée de Bamiyan au IIe siècle. Ils étaient taillés directement dans la roche. Les murs et les plafonds étaient ornés de fresques avant même que ce procédé ne soit connu en Europe.
Sur la photo: un habitant de Bamiyan devant une cabane au toit de chaume sur les rives du lac de Band-e Amir.
Les monastères bouddhistes sont apparus dans la vallée de Bamiyan au IIe siècle. Ils étaient taillés directement dans la roche. Les murs et les plafonds étaient ornés de fresques avant même que ce procédé ne soit connu en Europe.
Sur la photo: un habitant de Bamiyan devant une cabane au toit de chaume sur les rives du lac de Band-e Amir.
Selon certaines données, la construction de deux statues géantes de Bouddha, de 55 et 37 mètres de haut chacune, a commencé dans la vallée de Bamiyan au VIe siècle. La grande statue représentait Vairocana ("Grand soleil", "Grande lumière" ou le "Resplendissant") et était peinte principalement en rouge, tandis que la petite statue, celle de Shakyamuni ("sage des Sakyas") en bleu.
Selon certaines données, la construction de deux statues géantes de Bouddha, de 55 et 37 mètres de haut chacune, a commencé dans la vallée de Bamiyan au VIe siècle. La grande statue représentait Vairocana ("Grand soleil", "Grande lumière" ou le "Resplendissant") et était peinte principalement en rouge, tandis que la petite statue, celle de Shakyamuni ("sage des Sakyas") en bleu.
La mort du prophète Mahomet à Médine a mis en mouvement les forces qui ont rapidement changé la culture et la religion de l'Afghanistan. Les premiers conquérants musulmans ont envahi l'Afghanistan en 645. Aux IXe-Xe siècles, la population de cette région s'est convertie à l'islam.
La mort du prophète Mahomet à Médine a mis en mouvement les forces qui ont rapidement changé la culture et la religion de l'Afghanistan. Les premiers conquérants musulmans ont envahi l'Afghanistan en 645. Aux IXe-Xe siècles, la population de cette région s'est convertie à l'islam.
Il n'y a presque plus de bouddhistes en Afghanistan, mais les statues ont survécu à l'invasion non seulement des conquérants arabes, mais aussi de Gengis Khan, puis de Tamerlan. Ni les tremblements de terre ni les coups de canon des musulmans fanatiques ne les ont détruites. Mais le 26 février 200, le mollah Omar, chef taliban*, a ordonné la destruction des deux statues de Bouddha.
Il n'y a presque plus de bouddhistes en Afghanistan, mais les statues ont survécu à l'invasion non seulement des conquérants arabes, mais aussi de Gengis Khan, puis de Tamerlan. Ni les tremblements de terre ni les coups de canon des musulmans fanatiques ne les ont détruites. Mais le 26 février 200, le mollah Omar, chef taliban*, a ordonné la destruction des deux statues de Bouddha.
La destruction des statues géantes taillées dans la roche n'a pas été facile. Elle a pris plusieurs semaines. Les talibans* ont utilisé des canons antiaériens, puis des mines antichar, pour enfin les détruire avec une roquette.
La destruction des statues géantes taillées dans la roche n'a pas été facile. Elle a pris plusieurs semaines. Les talibans* ont utilisé des canons antiaériens, puis des mines antichar, pour enfin les détruire avec une roquette.
La destruction par les talibans* du patrimoine culturel afghan a été condamnée dans le monde entier, y compris par les pays musulmans. Initialement, l'Unesco avait l'intention de restaurer les statues, mais a finalement abandonné le projet, invoquant des coûts élevés et que les statues nouvellement créées ne seraient que des contrefaçons.
* Organisation terroriste interdite en Russie
La destruction par les talibans* du patrimoine culturel afghan a été condamnée dans le monde entier, y compris par les pays musulmans. Initialement, l'Unesco avait l'intention de restaurer les statues, mais a finalement abandonné le projet, invoquant des coûts élevés et que les statues nouvellement créées ne seraient que des contrefaçons.
* Organisation terroriste interdite en Russie