Prise d'otages à la maison d'arrêt de Condé-sur-Sarthe: le détenu s'est rendu

© Photo Pexels/RODNAE Productions / Stores Blancs Sur La FenêtrePrison (image d'illustration)
Prison (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 05.10.2021
S'abonner
Un détenu, condamné pour viol et tentative de meurtre à perpétuité, a agressé et pris en otages deux gardiens au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. Après plusieurs heures de négociations, l’individu s’est rendu.
Un détenu du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) a pris en otages deux gardiens ce matin, un homme et une femme. Ce centre de haute sécurité est réputé pour abriter notamment des détenus radicalisés ou particulièrement dangereux.
La prise d'otages a commencé à 10h15, le détenu a retenu les otages dans sa cellule.

"Des négociations ont été engagées, tandis que les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) de Rennes sont actuellement en route vers la maison centrale", a précisé le ministère de la Justice dans un communiqué, ajoutant que les forces de sécurité intérieure sont également mobilisées et le parquet est saisi.

Des négociations ont été entamées avec l’individu, et en milieu de journée la surveillante a été libérée. Le deuxième surveillant blessé à l’œil droit au cours de la prise d’otages a été finalement libéré après plusieurs heures de négociations. D’après BFM TV, il se trouve en état de choc et est pris en charge par un médecin et un psychologue.
Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, s’est félicité de la fin de prise d’otages et a annoncé qu’il se rendra à la rencontre des forces de l’ordre dans la journée.
D'après Ouest-France, le preneur d’otages, Sofiane Rasmouk, 33 ans, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour meurtre et viol et est arrivé dans la prison il y a moins d’un mois.
Suite à l’incident, une cellule de crise a été ouverte.
Ce n’est pas le premier cas de prise d’otages dans ce centre pénitentiaire qui abrite des détenus dangereux, radicalisés ou posant des problèmes de discipline. En mars 2019, un détenu s’était retranché avec sa compagne pendant 10 heures dans une unité de vie familiale de la prison après avoir poignardé deux surveillants avec un couteau en céramique. En juin 2019, deux personnels pénitentiaires avaient été pris en otages par un autre détenu.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала