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La police française aurait tiré au LBD sur des migrants kurdes voulant partir au Royaume-Uni
La police française aurait tiré au LBD sur des migrants kurdes voulant partir au Royaume-Uni
Sputnik Afrique
La police a ouvert le feu sur des migrants sur la plage de Dunkerque. Elle aurait utilisé des balles en caoutchouc, potentiellement mortelles, pour empêcher... 02.10.2021, Sputnik Afrique
2021-10-02T16:52+0200
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La police française a utilisé des LBD à Dunkerque pour tirer sur des migrants dans le but de les empêcher de traverser la Manche. Les faits ont eu lieu le 22 septembre, lorsque huit Kurdes iraniens étaient en train de transporter vers la mer un canot pneumatique qui devait partir à destination du Royaume-Uni avec 40 personnes à bord, rapporte le Daily Mail.Deux hommes ont été blessés. Transportés à l'hôpital, l'un souffre d'une fracture à la jambe et l'autre d'une fracture à la main. Le quotidien a partagé des photos d’eux.Ils nient être des trafiquants d'êtres humains ou aider des gangs de trafiquants et insistent sur le fait qu’ils sont des demandeurs d'asile espérant s’implanter en Grande-Bretagne.Selon l’un d’eux, interrogé par le quotidien, trois ou quatre policiers sont arrivés sur la plage dans un véhicule et un agent aurait tiré au LBD à bout portant. Et ce, malgré le fait que les hommes se seraient arrêtés lorsqu'il leur a été intimé de le faire.Une enquête ouverteLa police nationale a ouvert une enquête sur cet incident, toujours selon le tabloïde, qui marque une escalade majeure de la tension sur les plages de la Manche, alors que des patrouilles nocturnes de la gendarmerie tentent de contrôler le flux de bateaux se dirigeant vers la Grande-Bretagne.Le ministère britannique de l'Intérieur a menacé d'annuler un accord prévoyant de payer à l’Hexagone 54 millions de livres sterling (63 millions d’euros) pour arrêter les traversées si le nombre de migrants n'était pas réduit.Des sources judiciaires françaises insistent sur le fait que les patrouilles sur les plages n’utilisent ce moyen que lorsqu'il est "proportionné" et si les agents sont mis en danger par une "situation gravement hostile".Selon les chiffres cités par le quotidien, plus de 17.000 personnes ont traversé la Manche à bord de petits bateaux cette année, soit plus du double de l'année dernière.Gérald Darmanin a annoncé que 26 filières de passeurs avaient été démantelées depuis début 2021.Un flux intarissableLes traversées illégales de la Manche se multiplient depuis fin 2018 malgré les dangers liés entre autres aux courants forts et à la température basse de l'eau. Dernier cas en date, une centaine de migrants clandestins ont été secourus fin septembre à bord d’embarcations de fortune au large du détroit de Pas de Calais. En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de la Manche ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019. Six personnes y ont perdu la vie et trois ont disparu, contre quatre morts en 2019.Des peines allant jusqu'à huit ans d'emprisonnement ont été requises le 15 septembre à Lille à l'encontre de 21 personnes soupçonnées d'avoir organisé le transport illégal en camion de migrants entre la France et l'Angleterre entre 2016 et 2019, rapporte l’AFP.
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La police française aurait tiré au LBD sur des migrants kurdes voulant partir au Royaume-Uni
16:52 02.10.2021 (Mis à jour: 18:00 10.01.2022) La police a ouvert le feu sur des migrants sur la plage de Dunkerque. Elle aurait utilisé des balles en caoutchouc, potentiellement mortelles, pour empêcher cette nouvelle traversée illégale de la Manche à destination du Royaume-Uni.
La police française a utilisé des LBD à Dunkerque pour tirer sur des migrants dans le but de les empêcher de traverser la Manche. Les faits ont eu lieu le 22 septembre, lorsque huit Kurdes iraniens étaient en train de transporter vers la mer un canot pneumatique qui devait
partir à destination du Royaume-Uni avec 40 personnes à bord, rapporte le Daily Mail.
Deux hommes ont été blessés. Transportés à l'hôpital, l'un souffre d'une fracture à la jambe et l'autre d'une fracture à la main. Le quotidien a partagé des photos d’eux.
Ils nient être des trafiquants d'êtres humains ou aider des gangs de trafiquants et insistent sur le fait qu’ils sont des demandeurs d'asile espérant s’implanter en Grande-Bretagne.
Selon l’un d’eux, interrogé par le quotidien, trois ou quatre policiers sont arrivés sur la plage dans un véhicule et un agent aurait tiré au LBD à bout portant. Et ce, malgré le fait que les hommes se seraient arrêtés lorsqu'il leur a été intimé de le faire.
La police nationale a ouvert une enquête sur cet incident, toujours selon le tabloïde, qui marque une escalade majeure de la tension sur les plages de la Manche, alors que des patrouilles nocturnes de la gendarmerie tentent de contrôler le flux de bateaux se dirigeant vers la Grande-Bretagne.
Le ministère britannique de l'Intérieur a menacé d'annuler un accord prévoyant de payer à l’Hexagone 54 millions de livres sterling (63 millions d’euros) pour arrêter les traversées si le nombre de migrants n'était pas réduit.
Des sources judiciaires françaises insistent sur le fait que les patrouilles sur les plages n’utilisent ce moyen que lorsqu'il est "proportionné" et si les agents sont mis en danger par une "situation gravement hostile".
Selon les chiffres cités par le quotidien, plus de 17.000 personnes ont traversé la Manche à bord de petits bateaux cette année, soit plus du double de l'année dernière.
Gérald Darmanin a annoncé que 26 filières de passeurs avaient été démantelées depuis début 2021.
Les traversées illégales de la Manche se multiplient depuis fin 2018 malgré les dangers liés entre autres aux courants forts et à la température basse de l'eau. Dernier cas en date, une centaine de migrants clandestins
ont été secourus fin septembre à bord d’embarcations de fortune au large du détroit de Pas de Calais.
En 2020, plus de 9.500 traversées ou tentatives de traversée de la Manche ont été recensées, soit quatre fois plus qu'en 2019. Six personnes y ont perdu la vie et trois ont disparu, contre quatre morts en 2019.
Des peines allant jusqu'à huit ans d'emprisonnement ont été requises le 15 septembre à Lille à l'encontre de 21 personnes soupçonnées d'avoir organisé le transport illégal en camion de migrants entre la France et l'Angleterre entre 2016 et 2019, rapporte l’AFP.