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Un blogueur tadjik s’excuse en Russie pour une photo provocatrice avec une cathédrale en fond
Un blogueur tadjik s’excuse en Russie pour une photo provocatrice avec une cathédrale en fond
Sputnik Afrique
Les blogueurs aujourd’hui négligent régulièrement les codes culturels ou les sentiments des autres, mais plus grave souvent leur propre vie, pour tenter de... 01.10.2021, Sputnik Afrique
2021-10-01T07:20+0200
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Dans la capitale russe, un blogueur ressortissant du Tadjikistan, Rouslan Bobiev, a organisé une performance provocatrice devant la cathédrale Saint-Basile à Moscou qui l’a mené en prison.Sur la photo, le Tadjik et une fille portant une veste de police miment une fellation. Il a légendé son image provocatrice des mots: "Le Code du travail n'est pas pénal, il peut être violé". La cathédrale Saint-Basile sert de fond pour cette photo. Il a diffusé cette image vulgaire sur TikTok et Instagram.Un appel public sur le contenu publié a été diffusé sur les réseaux sociaux par des internautes et blogueurs connus. Ils ont appelé les forces de l'ordre à agir, car la publication du blogueur tadjik a en effet violé l'article 148 du Code pénal portant sur les actes publics exprimant un mépris manifeste de la société et commis pour insulter les sentiments religieux des croyants, ainsi que l'article 17.12. du code russe des délits administratifs.Le combattant de MMA Maxim Divnich s'est également exprimé à ce sujet.Il a en outre proposé d'expulser le blogueur, le qualifiant d'"animal à la recherche de popularité".Tandis que ce contenu a été publié le 29 septembre, les informations sur son interpellation sont apparues le lendemain. À présent, les pages du blogueur sur Instagram et TikTok sont suspendues.Il s’est excusé pour avoir commis ce genre de farce et attend désormais ce que décidera la justice.Le Tiktoker a admis qu'il avait déjà été poursuivi administrativement pour des pranks. Mais il n'a pas été jugé.Rouslan Bobiev, qui est derrière cette photo provocatrice, est né au Tadjikistan. Il est venu de ce pays d’Asie centrale à Sotchi, puis de là dans la capitale russe, où il est entré à l'université d'État Lomonossov de Moscou.Et la fille en veste de police?L’amie du blogueur a révélé dans une interview pour le média russe Life qu’elle avait reçu des menaces de la part d’hommes sur Internet, alors qu’elle n’a pas publié l’image provocatrice sur son compte. Elle a confié qu’elle était disposée à répondre aux forces de l’ordre, mais qu’elle n’attendait pas une telle réaction des internautes.Elle a avoué qu’elle n’avait aucune intention de publier la sorte de contenu que son ami fait, mais a admis qu’elle avait donné son accord pour faire cette image et qu’elle ne niera pas sa participation s’il faut en répondre devant la justice.La session de photos a commencé de manière plutôt romantique et a été spontanée, relate-t-elle. Elle a pensé à la veste de police qu’elle avait achetée il y a un moment quand elle rêvait de devenir policière.Des blogueurs vont trop loinCe n’est pas la première histoire d’un blogueur qui joue d’un contenu provocateur ou dangereux pour gagner en popularité, les blogueurs prennent parfois des risques pour avoir plus d’abonnés sur les réseaux sociaux et finissent en prison, voire trouvent la mort.En août, le tribunal de Moscou a notamment condamné le blogueur du Tadjikistan Karomatullo Djaborov à deux ans et quatre mois de colonie pénitentiaire pour avoir simulé une crise de coronavirus dans le métro de Moscou. Pour rappel, le blogueur avait organisé un prank louche dans le métro durant l'hiver 2020. Il est tombé dans un wagon par terre, simulant une crise. Ses complices criaient que le "malade" avait une infection dangereuse et ont provoqué la panique parmi les passagers.Un autre Tiktoker a été arrêté à Saint-Pétersbourg pour avoir porté un uniforme des forces de l'ordre. Le blogueur se promenait dans les rues en uniforme de police avec le grade de major (équivalent de commandant en France), en criant "Russie" et en embêtant les passants. Les vrais policiers ont remarqué le comportement de leur "collègue" et ont décidé de vérifier ses papiers. Il s'est avéré qu’il ne travaillait pas dans la police et qu'il avait mis un uniforme pour attirer le public sur les réseaux sociaux. Plus tard, le blogueur a enregistré une vidéo d'excuses pour ce qui s'était passé.Un autre blogueur russe qui fait des vidéos sur TikTok, âgé de 23 ans, a trouvé la mort lors du tournage d'une nouvelle vidéo pour ses réseaux sociaux. Il a voulu effectuer une cascade inhabituelle. Lui et son ami ont construit un podium d'un mètre et demi avec des rouleaux de papier toilette. Pour la vidéo, le blogueur est monté sur cette installation. Puis, son ami est passé à travers les rouleaux au volant d’une voiture. Le blogueur aurait dû atterrir par terre, suscitant l'enthousiasme du public. Toutefois, le jeune homme s'est accroché au toit de la voiture et sa tête a frappé l'asphalte lors de sa chute. Il était mort sur place des suites de ses blessures.
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Un blogueur tadjik s’excuse en Russie pour une photo provocatrice avec une cathédrale en fond
07:20 01.10.2021 (Mis à jour: 17:55 10.01.2022) Les blogueurs aujourd’hui négligent régulièrement les codes culturels ou les sentiments des autres, mais plus grave souvent leur propre vie, pour tenter de gagner en popularité sur les réseaux sociaux. Un blogueur tadjik s’est excusé pour avoir publié une photo provocatrice avec la cathédrale Saint-Basile de Moscou en arrière-plan.
Dans la capitale russe, un blogueur ressortissant du Tadjikistan, Rouslan Bobiev, a organisé une
performance provocatrice devant la cathédrale Saint-Basile à Moscou qui l’a mené en prison.
Sur la photo, le Tadjik et une fille portant une veste de police miment une fellation. Il a légendé son image provocatrice des mots: "Le Code du travail n'est pas pénal, il peut être violé". La cathédrale Saint-Basile sert de fond pour cette photo. Il a diffusé cette image vulgaire sur TikTok et Instagram.
Un appel public sur le contenu publié a été diffusé sur les réseaux sociaux par des internautes et blogueurs connus. Ils ont appelé les forces de l'ordre à agir, car la publication du blogueur tadjik a en effet violé l'article 148 du Code pénal portant sur les actes publics exprimant un mépris manifeste de la société et commis pour insulter les sentiments religieux des croyants, ainsi que l'article 17.12. du code russe des délits administratifs.
Le combattant de MMA Maxim Divnich s'est également exprimé à ce sujet.
"Premièrement, c'est un manque de respect pour les gens, la foi et la culture du pays où tu es. Deuxièmement, c'est un manque de respect pour les agents de l'ordre et en troisième c’est un manque de respect pour nous tous", a-t-il écrit.
Il a en outre proposé d'expulser le blogueur, le qualifiant d'"animal à la recherche de popularité".
Tandis que ce contenu a été publié le 29 septembre,
les informations sur son interpellation sont apparues le lendemain. À présent, les pages du blogueur sur Instagram et TikTok sont suspendues.
Il s’est excusé pour avoir commis ce genre de farce et attend désormais ce que décidera la justice.
"Je suis vraiment désolé. Je ne le ferai plus jamais", a-t-il affirmé dans une vidéo par la suite.
Le Tiktoker a admis qu'il avait déjà été poursuivi administrativement pour des pranks. Mais il n'a pas été jugé.
Rouslan Bobiev, qui est derrière cette photo provocatrice, est né au Tadjikistan. Il est venu de ce pays d’Asie centrale à Sotchi, puis de là dans la capitale russe, où il est entré à l'université d'État Lomonossov de Moscou.
Et la fille en veste de police?
L’amie du blogueur a révélé dans une interview pour le média russe Life qu’elle avait reçu des menaces de la part d’hommes sur Internet, alors qu’elle n’a pas publié l’image provocatrice sur son compte. Elle a confié qu’elle était disposée à répondre aux forces de l’ordre, mais qu’elle n’attendait pas une telle réaction des internautes.
"Les menaces sont infinies, mais je suis sûre que ça sera bientôt oublié. C'est juste une photo, personne ne pensait que ça allait mener à cela. Les gens oublient les croyances quand ils en profitent, mais ils s’en rappellent quand il faut saper la vie de quelqu'un", a-t-elle lancé dans son interview.
Elle a avoué qu’elle n’avait
aucune intention de publier la sorte de contenu que son ami fait, mais a admis qu’elle avait donné son accord pour faire cette image et qu’elle ne niera pas sa participation s’il faut en répondre devant la justice.
La session de photos a commencé de manière plutôt romantique et a été spontanée, relate-t-elle. Elle a pensé à la veste de police qu’elle avait achetée il y a un moment quand elle rêvait de devenir policière.
Des blogueurs vont trop loin
Ce n’est pas la première histoire d’un
blogueur qui joue d’un contenu provocateur ou dangereux pour gagner en popularité, les blogueurs prennent parfois des risques pour avoir plus d’abonnés sur les réseaux sociaux et finissent en prison, voire trouvent la mort.
En août, le tribunal de Moscou a notamment condamné le blogueur du Tadjikistan Karomatullo Djaborov à deux ans et quatre mois de colonie pénitentiaire pour avoir simulé une crise de coronavirus dans le métro de Moscou. Pour rappel, le blogueur avait organisé un prank louche dans le métro durant l'hiver 2020. Il est tombé dans un wagon par terre, simulant une crise. Ses complices criaient que le "malade" avait une infection dangereuse et ont provoqué la panique parmi les passagers.
Un autre Tiktoker a été arrêté à Saint-Pétersbourg pour avoir porté un uniforme des forces de l'ordre. Le blogueur se promenait dans les rues en uniforme de police avec le grade de major (équivalent de commandant en France), en criant "Russie" et en embêtant les passants. Les vrais policiers ont remarqué le comportement de leur "collègue" et ont décidé de vérifier ses papiers. Il s'est avéré qu’il ne travaillait pas dans la police et qu'il avait mis un uniforme pour attirer le public sur les réseaux sociaux. Plus tard, le
blogueur a enregistré une vidéo d'excuses pour ce qui s'était passé.
Un autre blogueur russe qui fait des vidéos sur TikTok, âgé de 23 ans, a trouvé la mort lors du tournage d'une nouvelle vidéo pour ses réseaux sociaux. Il a voulu effectuer une cascade inhabituelle. Lui et son ami ont construit un podium d'un mètre et demi avec des rouleaux de papier toilette. Pour la vidéo, le blogueur est monté sur cette installation. Puis, son ami est passé à travers les rouleaux au volant d’une voiture. Le blogueur aurait dû atterrir par terre, suscitant l'enthousiasme du public. Toutefois, le jeune homme s'est accroché au toit de la voiture et sa tête a frappé l'asphalte lors de sa chute. Il était mort sur place des suites de ses blessures.