Une fake news lancée par la team Hillary Clinton contre Trump et la Russie?

© Sputnik . Ilya Pitalev / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine et Donald Trump à Osaka
Vladimir Poutine et Donald Trump à Osaka - Sputnik Afrique, 1920, 30.09.2021
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Une enquête sur les rumeurs de collusion entre Trump et la Russie lors de l’élection présidentielle de 2016 vient de mettre en cause des proches de Hillary Clinton. Analyse de Marc Ruskin, ancien agent du FBI, au micro de Rachel Marsden.
La panique suscitée par une potentielle "ingérence russe" lors de l’élection présidentielle américaine de 2016 était grande. Ces accusations ont fait l’objet d’une enquête de Robert Mueller, procureur spécial et ancien directeur du FBI. Il n’a réussi à se mettre sous la dent qu’une bande de trolls qui ont acheté quelques publicités sur les réseaux sociaux pour influencer les électeurs américains.
Une autre enquête a beaucoup moins retenu l’attention, alors qu’elle éclaire la première: celle du procureur spécial John Durham, qui vient d’inculper Michael Sussman, l’avocat de campagne d’Hillary Clinton. Celui-ci est accusé d’avoir menti au FBI sur ses liens avec la campagne de la candidate Démocrate et d’avoir initié les rumeurs sur une prétendue collusion entre Trump et la banque russe Alfa Bank.
Le Wall Street Journal a écrit à propos de l’inculpation: "L’acte d’accusation de 27 pages du procureur spécial est plein de nouveaux détails accablants qui soulignent comment l’histoire de collusion avec la Russie a été concoctée et colportée par l’équipe de campagne de Clinton."
Un agent du FBI (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 20.08.2020
Un ex-juriste du FBI reconnaît avoir falsifié un document dans l’affaire du Russiagate, selon Fox News
Si le tribunal suit le procureur, l’ingérence russe dans la campagne de 2016 se résumera donc à une fake news concoctée par l’équipe de Hillary Clinton.
Marc Ruskin, ressortissant français qui a passé 20 ans en tant qu’agent spécial du FBI pour lequel il a reçu cinq éloges, ancien procureur de district adjoint à Brooklyn et auteur du livre The Pretender: My life undercover for the FBI (Éd. Thomas Dunne Books), explique que l’essentiel de l’accusation contre Michael Sussman est qu’il a menti au FBI:
"C’est lui qui s’est rapproché du FBI de sa propre initiative et quand il a obtenu un entretien avec l’avocat principal du FBI, il a présenté des accusations de liens entre la campagne de Donald Trump et la banque russe Alfa Bank. Il a déclaré être venu présenter ces détails en tant que simple citoyen, pas en tant que participant à la campagne de Clinton, et qu’il n’avait aucune motivation personnelle ou professionnelle. Rien que ça, c’est bizarre, un peu suspect."
L’ancien agent spécial revient sur les éléments de l’inculpation:
"Dans l’acte d’accusation, on ne dit pas qu’il était seul pour communiquer sur les liens entre Trump et Alfa Bank. Un groupe avait été organisé pour lancer cette rumeur au sein de l’équipe Clinton. Dans les mails entre les dirigeants de la campagne de Clinton, on peut lire les discussions sur ce sujet. Certains demandaient clairement qui était en charge du projet."
Quel était le but de cette rumeur? Pour Marc Ruskin:
"Le projet n’était pas d’inculper Trump, mais de montrer dans les médias la possibilité d’une ingérence russe dans la campagne de Donald Trump."
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