"Ras le viol": Nicolas Hulot rattrapé par une ancienne affaire en pleine conférence - vidéo

© AP Photo / Philippe WojazerFrench President Emmanuel Macron, right, and Environment Minister Nicolas Hulot meet with NGOs to discuss climate and environment at the Elysee Palace in Paris,Tuesday, Sept. 5, 2017.
French President Emmanuel Macron, right, and Environment Minister Nicolas Hulot meet with NGOs to discuss climate and environment at the Elysee Palace in Paris,Tuesday, Sept. 5, 2017. - Sputnik Afrique, 1920, 30.09.2021
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Invité aux Assises du journalisme de Tours, Nicolas Hulot a été chahuté par des féministes lui reprochant une affaire de viol. Le ton est monté entre les deux parties.
Habitué des congrès et conférences depuis qu’il s’est éloigné de la vie politique, Nicolas Hulot a été malmené aux Assises du journalisme de Tours. L'ancien ministre de la Transition écologique a été coupé durant son intervention par des militantes féministes armées de pancartes "Ras le viol", "Vert de honte" ou "Climat de révolte".
Les protestataires ont reproché à l’ancien présentateur d’Ushuaïa d’avoir été impliqué dans une affaire de viol. Nicolas Hulot avait en effet fait l’objet d’une plainte en 2008 pour des faits remontant à 1997. La plaignante n’était autre que Pascale Mitterrand, petite-fille de l'ancien Président socialiste.
La plainte avait finalement été classée sans suite, le délai de prescription des crimes étant dépassé et le procureur jugeant que les faits n’étaient "pas établis". Face aux militants, Nicolas Hulot a d’ailleurs pris le temps de lire le courrier que lui avait adressé le procureur de Saint-Malo à l’époque.
"Je vous remercie de vous transformer devant cette salle en procureurs. Mais la justice a parlé. J’ai été auditionné. Je suis désolé de ce spectacle", a déclaré l’ancien ministre sur scène.
Le journalisme en question?
Les militantes féministes, emmenées par le collectif Nous toutes, ont finalement été évacuées de la salle de conférence de l’université de Tours. Elles ont continué à crier leur colère sur le parvis de l’édifice, s’en prenant aux Assises du journalisme qu’elles ont accusées de déshonorer la profession.
Hier, le 29 septembre, sur Sud Radio, l’éditorialiste Jean-Michel Apathie avait déjà invité ses confrères de la presse à enquêter sur Nicolas Hulot, s’opposant à la présence de l’ancien ministre à Tours. Dans un entretien à l’Opinion, le chroniqueur à l’accent chantant avait aussi regretté une "absence de curiosité autour de la plaignante" de la part des journalistes.
Avant lui, d’autres personnalités de la sphère féministe avaient tenu un raisonnement similaire. La très controversée Alice Coffin avait dénoncé des "défaillances médiatiques". La revue La Déferlante avait, elle, décidé d’annuler sa venue aux Assises en raison de la présence de Nicolas Hulot.
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