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"Papa, c’est pour la France": le père de Maxime Blasco lui rend hommage
"Papa, c’est pour la France": le père de Maxime Blasco lui rend hommage
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Accablé de douleur après avoir appris la mort de son fils Maxime au Mali, Jean-Marc Blasco a accepté de témoigner auprès du Parisien pour rendre hommage à son... 26.09.2021, Sputnik Afrique
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Vendredi 24 septembre, Jean-Marc Blasco a appris la mort au Mali de son fils Maxime, caporal-chef du Septième Bataillon des chasseurs alpins de Varces. Le lendemain, il a accepté de l’évoquer pour Le Parisien en surmontant le chagrin et en tentant de retenir ses larmes.Un soldat qui ne pensait qu’à ses frères d’armesÉvoquant le crash d’hélicoptère en 2019, abattu par les djihadistes, lorsque son fils avait sauvé la vie des deux pilotes, Jean-Marc Blasco confie que Maxime ne se voyait pas comme un héros."Il faut garder de Maxime l’image de quelqu’un de courageux, humble, qui est allé jusqu’au bout de son engagement. C’était quelqu’un de pudique… Il ne se vantait pas de ce qu’il faisait. Il voulait rester modeste. Et je pense que, même dans le chagrin, c’est ce qu’il faut retenir", commente Jean-Marc Blasco.Il raconte que son fils lui disait que la mort faisait partie de la vie et cela s’est avéré juste.Un hommage national lui sera rendu Un hommage national sera rendu cette semaine à Maxime Blasco. Selon les informations du Journal de dimanche, la cérémonie aura lieu aux Invalides, bien que les détails n’en soient pas encore connus. L’information a été confirmée à France Bleu par le supérieur hiérarchique du caporal-chef, le colonel Erwan le Calvez. Ce dernier a également annoncé la tenue d’une cérémonie d’hommage la semaine prochaine, à Varces, "entouré de ses frères d’armes du bataillon".52e soldat tué d’une opération touchant à sa finMaxime Blasco est le 52e soldat français tué au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane, dont la fin "en tant qu’opération extérieure" avait été annoncée par Emmanuel Macron début juin.La France a décidé de réorganiser sa présence militaire autour d'un dispositif plus resserré, centré sur des frappes ciblées contre les chefs djihadistes et sur l'accompagnement des armées locales.Les militaires français doivent ainsi quitter d'ici décembre les bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou, dans le nord du Mali, et le nombre de troupes françaises déployées au Sahel devrait passer de plus de 5.000 hommes actuellement à 2.500 ou 3.000 d'ici 2023.Parly promet de poursuivre la lutte antiterroristeLa ministre française des Armées Florence Parly a toutefois réaffirmé lundi 20 septembre à Bamako que la France ne quittait pas le Mali et qu'elle restait "déterminée" à y poursuivre la lutte antiterroriste au côté des forces maliennes.Sa déclaration n’a cependant pas rassuré le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga qui a accusé à l’Onu la France d’"abandon en plein vol"."La nouvelle situation née de la fin de Barkhane, plaçant le Mali devant le fait accompli et l'exposant à une espèce d'abandon en plein vol, nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d'autres partenaires", a-t-il avancé à la tribune de l'Assemblée générale.
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mali, soldat tué, opération barkhane, france
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"Papa, c’est pour la France": le père de Maxime Blasco lui rend hommage
13:35 26.09.2021 (Mis à jour: 17:47 10.01.2022) Accablé de douleur après avoir appris la mort de son fils Maxime au Mali, Jean-Marc Blasco a accepté de témoigner auprès du Parisien pour rendre hommage à son fils, lequel, pour lui, "n’est pas mort".
Vendredi 24 septembre,
Jean-Marc Blasco a appris la mort au Mali de son fils Maxime, caporal-chef du Septième Bataillon des chasseurs alpins de Varces. Le lendemain, il a accepté de l’évoquer pour Le Parisien en surmontant le chagrin et en tentant de retenir ses larmes.
"Maxime est mort en faisant sa passion. Au Mali, il combattait les djihadistes. Il me disait toujours : +Papa, c’est pour la France. Là-bas il y a des malheureux, des enfants qui meurent. J’ai vu des corps de femmes. Il faut voir dans quel état ils étaient. Ils se sont vengés dessus. On ne peut pas laisser faire ça.+ Maxime, c’est quelqu’un qui avait du courage. Il allait souvent au-delà de sa souffrance."
Un soldat qui ne pensait qu’à ses frères d’armes
Évoquant le crash d’hélicoptère en 2019, abattu par les djihadistes, lorsque son fils avait
sauvé la vie des deux pilotes, Jean-Marc Blasco confie que Maxime ne se voyait pas comme un héros.
"J’ai fait ce qu’il fallait faire. C’est tout", a dit à son père le militaire qui ne pensait qu’à ses "frères d’armes".
"Il faut garder de Maxime l’image de quelqu’un de courageux, humble, qui est allé jusqu’au bout de son engagement. C’était quelqu’un de pudique… Il ne se vantait pas de ce qu’il faisait. Il voulait rester modeste. Et je pense que, même dans le chagrin, c’est ce qu’il faut retenir", commente Jean-Marc Blasco.
Il raconte que son fils lui disait que la mort faisait partie de la vie et cela s’est avéré juste.
"On a du mal à accepter sa mort, mais on va l’accepter", consent-il, avant de se reprendre: "Non, je dirais que pour moi, il n’est pas mort. Ce n’est pas possible. Il est dans nos cœurs."
Un hommage national lui sera rendu
Un hommage national sera rendu cette semaine à Maxime Blasco. Selon les informations du Journal de dimanche, la cérémonie aura lieu aux Invalides, bien que les détails n’en soient pas encore connus.
L’information a été confirmée à France Bleu par le supérieur hiérarchique du caporal-chef, le colonel Erwan le Calvez.
Ce dernier a également annoncé la tenue d’une cérémonie d’hommage la semaine prochaine, à Varces, "entouré de ses frères d’armes du bataillon".
52e soldat tué d’une opération touchant à sa fin
Maxime Blasco est le 52e soldat français tué au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane, dont la fin "en tant qu’opération extérieure" avait été
annoncée par Emmanuel Macron début juin.
La France a décidé de réorganiser sa présence militaire autour d'un dispositif plus resserré, centré sur des frappes ciblées contre les chefs djihadistes et sur l'accompagnement des armées locales.
Les militaires français doivent ainsi quitter d'ici décembre les bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou, dans le nord du Mali, et le nombre de troupes françaises déployées au Sahel devrait passer de plus de 5.000 hommes actuellement à 2.500 ou 3.000 d'ici 2023.
Parly promet de poursuivre la lutte antiterroriste
La ministre française des Armées Florence Parly a toutefois réaffirmé lundi 20 septembre à Bamako que
la France ne quittait pas le Mali et qu'elle restait
"déterminée" à y poursuivre la lutte antiterroriste au côté des forces maliennes.
"La France ne s’en va pas", a insisté la ministre.
Sa déclaration n’a cependant pas rassuré le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga qui a accusé à l’Onu la France d’"abandon en plein vol".
"La nouvelle situation née de la fin de Barkhane, plaçant le Mali devant le fait accompli et l'exposant à une espèce d'abandon en plein vol, nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d'autres partenaires", a-t-il avancé à la tribune de l'Assemblée générale.