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Objectif Lune: la Russie se prépare à la conquête spatiale
Objectif Lune: la Russie se prépare à la conquête spatiale
L’agence spatiale russe Roscosmos a lancé un appel d'offres de 19,9 millions d’euros pour étudier la mise en place de vols habités vers la Lune. Les candidats... 23.09.2021, Sputnik Afrique
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Cinquante ans après que Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune, celle-ci reste toujours un objet de conquête. L’agence spatiale russe Roscosmos a annoncé avoir lancé un appel d'offres pour étudier les problèmes liés à l'organisation de vols habités vers le satellite terrestre.La valeur du contrat s'élève à 1,7 milliard de roubles (19,9 millions d’euros).Pour la première fois, Roscosmos a indiqué dans un document officiel que la fusée Angara serait utilisée pour les vols habités vers la Lune.Le document prévoit également des exigences pour un petit véhicule de décollage et d'alunissage, la conception d'une nouvelle combinaison spatiale, le développement d'une fusée super-lourde et d'un véhicule de transport habité.Les premiers résultats devraient être présentés d'ici fin 2022, tandis que l'ensemble du programme devrait être finalisé d'ici à la mi-novembre 2025.Objectif LuneEn 2019, 50 ans après la mission Apollo 11 qui vit les premiers hommes se poser sur la Lune, les États-Unis ont annoncé leur intention d’y retourner en 2024. L’entreprise d’Elon Musk, Space X, a été choisie pour accomplir cela. Il s’agit d’un vol non habité du vaisseau Orion lancé par la fusée Space Launch System (SLS) qui contournera la Lune, puis d’un vol identique habité et enfin du débarquement d’astronautes avant leur envoi vers Mars dans les années 2030.Le Brésil est devenu le premier pays d’Amérique du Sud à rejoindre ce programme, ouvert lui aussi à d’autres partenaires.Cependant, tous retardent le retour des États-Unis sur la Lune. D’après un rapport du Bureau de l'inspecteur général de la NASA paru le 10 août, cela s’explique par le problème du développement des combinaisons spatiales nouvelle génération et des problèmes de financement. La pandémie a également joué son rôle.La Chine, qui investit des milliards de dollars dans son programme spatial pour rattraper plusieurs puissances engagées dans cette nouvelle course, laisse entrevoir des projets de plus en plus ambitieux.Avec la Russie, pionnière à l’époque soviétique en matière de conquête spatiale, l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) et Roscosmos ont officiellement annoncé le 9 mars travailler ensemble à la construction d'une station lunaire scientifique internationale, placée à la surface de la Lune ou en orbite.La future installation serait une concurrente de la Lunar Gateway, station en orbite lunaire que les États-Unis s’apprêtent à construire en partenariat avec l’Europe, le Canada et le Japon.En 2019, la Chine a posé un engin sur la face cachée de la Lune, une première mondiale. En 2020, des échantillons ont été rapportés sur Terre. Pékin espère y envoyer des hommes d'ici une dizaine d'années.
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Objectif Lune: la Russie se prépare à la conquête spatiale
L’agence spatiale russe Roscosmos a lancé un appel d'offres de 19,9 millions d’euros pour étudier la mise en place de vols habités vers la Lune. Les candidats doivent répondre à des exigences élevées concernant la conception de fusées, navires, combinaisons spatiales, rovers lunaires. Les travaux dureront jusqu'en novembre 2025.
Cinquante ans après que Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune, celle-ci reste toujours un objet de conquête. L’agence spatiale russe Roscosmos a annoncé avoir lancé un appel d'offres pour étudier les problèmes liés à l'organisation de vols habités vers le satellite terrestre.
"Objectifs des travaux de recherche: élaboration de propositions, de recommandations et d'exigences pour les technologies, les éléments et les systèmes de produits de technologie des fusées et de l'espace qui assurent une mise en œuvre fiable des vols habités vers la Lune, pour le travail des cosmonautes sur l’orbite lunaire et sur la surface de la Lune", est-il indiqué
dans les documents.
La valeur du contrat s'élève à 1,7 milliard de roubles (19,9 millions d’euros).
Pour la première fois, Roscosmos a indiqué dans un document officiel que la fusée Angara serait utilisée pour les vols habités vers la Lune.
Le document prévoit également des exigences pour un petit véhicule de décollage et d'alunissage, la conception d'une nouvelle combinaison spatiale, le développement d'une fusée super-lourde et d'un véhicule de transport habité.
Les premiers résultats devraient être présentés d'ici fin 2022, tandis que l'ensemble du programme devrait être finalisé d'ici à la mi-novembre 2025.
En 2019, 50 ans après la mission Apollo 11 qui vit les premiers hommes se poser sur la Lune, les États-Unis ont annoncé leur intention d’y retourner en 2024. L’entreprise d’Elon Musk, Space X, a été choisie pour accomplir cela. Il s’agit d’un vol non habité du vaisseau Orion lancé par la fusée Space Launch System (SLS) qui contournera la Lune, puis d’un vol identique habité et enfin du débarquement d’astronautes avant leur envoi vers Mars dans les années 2030.
Le Brésil est devenu le premier pays d’Amérique du Sud à rejoindre ce programme, ouvert lui aussi à d’autres partenaires.
Cependant,
tous retardent le retour des États-Unis sur la Lune. D’après un
rapport du Bureau de l'inspecteur général de la NASA paru le 10 août, cela s’explique par le problème du développement des combinaisons spatiales nouvelle génération et des problèmes de financement. La pandémie a également joué son rôle.
La Chine, qui investit des milliards de dollars dans son programme spatial pour rattraper plusieurs puissances engagées dans cette nouvelle course, laisse entrevoir des projets de plus en plus ambitieux.
Avec la Russie, pionnière à l’époque soviétique en matière de conquête spatiale,
l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) et Roscosmos ont officiellement annoncé le 9 mars travailler ensemble à la construction d'une station lunaire scientifique internationale, placée à la surface de la Lune ou en orbite.
La future installation serait une concurrente de la Lunar Gateway, station en orbite lunaire que les États-Unis s’apprêtent à construire en partenariat avec l’Europe, le Canada et le Japon.
En 2019, la Chine a posé un engin sur la face cachée de la Lune, une première mondiale. En 2020, des échantillons ont été rapportés sur Terre. Pékin espère y envoyer des hommes d'ici une dizaine d'années.