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L'émissaire américain en Haïti démissionne après les expulsions de migrants
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Daniel Foote, émissaire américain en Haïti, a démissionné jeudi de manière spectaculaire en dénonçant dans une lettre la décision de Washington d'expulser ces... 23.09.2021, Sputnik Afrique
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Sa démission a été confirmée par un représentant du département d'État américain.Nommé en juillet comme envoyé spécial des États-Unis en Haïti, Daniel Foote explique que la situation dans ce pays des Caraïbes est si dégradée que même les mêmes responsables américains sont confinés dans des complexes sécurisés.Il note que l'"effondrement de l'État" haïtien ne lui permet pas d'accueillir les migrants expulsés d'un camp au Texas, près de la frontière avec le Mexique.L'administration de Joe Biden fait face à de vives critiques des Nations unies et même dans les rangs démocrates pour le traitement infligé à ces migrants. Des images de gardes frontaliers, à cheval, repoussant violemment des migrants ont suscité l'indignation ce week-end au sein même de la Maison-Blanche et des groupes de défense de droits civiques.Alors qu'ils étaient encore 14.000 la semaine dernière dans ce camp, plus de la moitié ont désormais été expulsés ou placés en détention. D'autres sont partis d'eux-mêmes pour éviter une reconduite dans leur pays.Le département de la Sécurité intérieure a déclaré mercredi soir que les États-Unis avaient renvoyé vers Haïti 1.401 migrants du camp de Del Rio, au Texas, et placé 3.206 autres personnes en détention.D'après Wade McMullen, avocat au sein de l'ONG Robert F. Kennedy Human Rights, des centaines de personnes, pour la plupart des femmes enceintes et des parents avec enfants, ont été expulsées de Del Rio au cours des derniers jours.Haïti fait face à une grave crise politique depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse en juillet par un commando d'hommes armés. À cet événement s'est ajouté un violent séisme en août, alors que le pays était déjà en proie à une insécurité grandissante.
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L'émissaire américain en Haïti démissionne après les expulsions de migrants
17:44 23.09.2021 (Mis à jour: 17:51 23.09.2021) Daniel Foote, émissaire américain en Haïti, a démissionné jeudi de manière spectaculaire en dénonçant dans une lettre la décision de Washington d'expulser ces derniers jours des migrants haïtiens vers un pays en proie à l'insécurité.
Sa démission a été confirmée par un représentant du département d'État américain.
"Je ne serai pas associé à la décision inhumaine et contre-productive des États-Unis d'expulser des milliers de réfugiés haïtiens et d'immigrants illégaux", écrit-il dans cette lettre, rendue publique et adressée au secrétaire d'État Antony Blinken.
Nommé en juillet comme envoyé spécial des États-Unis en Haïti, Daniel Foote explique que la situation dans ce pays des Caraïbes est si dégradée que même les mêmes responsables américains sont confinés dans des complexes sécurisés.
Il note que l'"effondrement de l'État" haïtien ne lui permet pas d'accueillir les migrants expulsés d'un camp au Texas, près de la frontière avec le Mexique.
L'administration de Joe Biden fait face à de vives critiques des Nations unies et même dans les rangs démocrates pour le traitement infligé à ces migrants. Des images de gardes frontaliers, à cheval, repoussant violemment des migrants ont suscité l'indignation ce week-end au sein même de la Maison-Blanche et des groupes de défense de droits civiques.
Alors qu'ils étaient encore 14.000 la semaine dernière dans ce camp, plus de la moitié ont désormais été expulsés ou placés en détention. D'autres sont partis d'eux-mêmes pour éviter une reconduite dans leur pays.
Le département de la Sécurité intérieure a déclaré mercredi soir que les États-Unis avaient renvoyé vers Haïti 1.401 migrants du camp de Del Rio, au Texas, et placé 3.206 autres personnes en détention.
D'après Wade McMullen, avocat au sein de l'ONG Robert F. Kennedy Human Rights, des centaines de personnes, pour la plupart des femmes enceintes et des parents avec enfants, ont été expulsées de Del Rio au cours des derniers jours.
Haïti fait face à une grave crise politique depuis l'assassinat du président Jovenel Moïse en juillet par un commando d'hommes armés. À cet événement s'est ajouté un violent séisme en août, alors que le pays était déjà en proie à une insécurité grandissante.