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"Prenez un grip" et "donnez-moi un break": le conseil de Boris Johnson à la France
"Prenez un grip" et "donnez-moi un break": le conseil de Boris Johnson à la France
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Recourant au franglais, le Premier ministre britannique a demandé ce mercredi à la France de se ressaisir après sa colère exprimée au sujet de l'annulation par... 22.09.2021, Sputnik Afrique
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Une semaine après la nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe, le scandale des sous-marins continue de faire des remous et Paris manifeste toujours son vif mécontentement face à la rupture du contrat par l’Australie. Boris Johnson a essayé de calmer les esprits ce 22 septembre en déclarant que la France devait éteindre sa colère face au partenariat entre le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Australie. En visite à Washington, le Premier ministre britannique est passé au franglais pour exprimer son message après avoir été interrogé sur l’affaire de l’initiative AUKUS.Il a souligné qu’il s’agissait "fondamentalement d’un grand pas en avant pour la sécurité mondiale".L’initiative AUKUSDonnant des explications à la décision de l’Australie de se tourner vers les submersibles américains, la chaîne nationale ABC avait indiqué que les sous-marins à propulsion nucléaire, comparés aux bâtiments à propulsion diesel-électrique, étaient plus rapides et plus silencieux, devaient faire surface moins souvent et n’avaient pas besoin d’être ravitaillés.Londres, Canberra et Washington ont dans le même temps déclaré que leur collaboration au sein de l’initiative AUKUS était bien plus large que le domaine de la défense et s’étendrait également à la cybersécurité, aux technologies quantiques et à l’intelligence artificielle.Un "coup dans le dos"Paris ne décolère pas depuis l’annonce par l’Australie de la rupture du contrat avec son géant Naval Group qui devait lui vendre 12 sous-marins à propulsion diesel-électrique. Jean-Yves Le Drian avait évoqué une décision "brutale et imprévisible" et parlé d’un "coup dans le dos", alors que le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, avait exigé "des explications".La France a rappelé ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie, mais pas au Royaume-Uni. Toutefois, à l’issue d’un entretien entre Emmanuel Macron et Joe Biden ce mercredi soir, il a été décidé que l’ambassadeur de France rentrerait aux États-Unis.
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"Prenez un grip" et "donnez-moi un break": le conseil de Boris Johnson à la France
22:09 22.09.2021 (Mis à jour: 16:12 19.11.2021) Recourant au franglais, le Premier ministre britannique a demandé ce mercredi à la France de se ressaisir après sa colère exprimée au sujet de l'annulation par Canberra d'une commande de sous-marins français.
Une semaine après la nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe,
le scandale des sous-marins continue de faire des remous et Paris manifeste toujours son vif mécontentement face à la rupture du contrat par l’Australie. Boris Johnson a essayé de calmer les esprits ce 22 septembre en déclarant que la France devait éteindre sa colère face au partenariat entre le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Australie. En visite à Washington, le Premier ministre britannique est passé au franglais pour exprimer son message après avoir été interrogé sur l’affaire de
l’initiative AUKUS.
"Je pense qu’il est temps pour certains de nos amis les plus chers dans le monde de +prenez un grip+ et +donnez-moi un break+", a-t-il déclaré à la chaîne Sky News, appelant ainsi la France à se ressaisir et à le laisser tranquille après avoir été interrogé sur la crise.
Il a souligné qu’il s’agissait "fondamentalement d’un grand pas en avant pour la sécurité mondiale".
"Ce sont trois alliés aux vues très similaires qui se tiennent côte à côte et mettent en place un nouveau partenariat pour l’échange de technologies. Ce n’est pas quelque chose d’exclusif, ce n’est pas une tentative pour évincer qui que ce soit. Ce n’est pas non plus hostile à la Chine", a noté Boris Johnson.
Donnant des explications à la décision de l’Australie de se tourner vers les submersibles américains, la chaîne nationale ABC avait indiqué que les sous-marins à propulsion nucléaire, comparés aux
bâtiments à propulsion diesel-électrique, étaient plus rapides et plus silencieux, devaient faire surface moins souvent et n’avaient pas besoin d’être ravitaillés.
Londres, Canberra et Washington ont dans le même temps déclaré que leur collaboration au sein de l’initiative AUKUS était bien plus large que le domaine de la défense et s’étendrait également à la cybersécurité, aux technologies quantiques et à l’intelligence artificielle.
Paris ne décolère pas depuis l’annonce par l’Australie de la rupture du contrat avec son géant Naval Group qui devait lui vendre 12 sous-marins à propulsion diesel-électrique. Jean-Yves Le Drian avait évoqué une décision "brutale et imprévisible" et parlé d’
un "coup dans le dos", alors que le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, avait exigé "des explications".
La France a rappelé ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie, mais pas au Royaume-Uni. Toutefois, à l’issue d’un entretien entre Emmanuel Macron et Joe Biden ce mercredi soir, il a été décidé que l’ambassadeur de France rentrerait aux États-Unis.