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Cette découverte de l’Institut Pasteur aidera-t-elle à percer le mystère de l’origine du Sars-CoV-2?
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Très proches du Sars-CoV-2, trois coronavirus ont été découverts chez des chauves-souris au sein de grottes du Laos par des chercheurs de l’Institut Pasteur et... 22.09.2021, Sputnik Afrique
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Si des experts de l’OMS ont averti fin août que la recherche sur l’origine du Sars-CoV-2 était "au point mort", un nouvel argument en faveur de l’hypothèse des chauves-souris en tant que réservoir naturel a été mis en lumière par l’Institut Pasteur.Après avoir analysé 645 chauves-souris vivant dans des grottes du Laos, les chercheurs de l’Institut Pasteur, en collaboration avec l'Université Nationale du Laos, ont trouvé trois coronavirus capables d’infecter les cellules humaines, dont l’un était complètement inconnu dans le milieu scientifique, indique le Huffington Post.Les chercheurs ont réussi à synthétiser cette protéine RBD et à prouver in vitro sa capacité à infecter les humains. Cependant, elle ne déclenche pas forcement la maladie. Pour y arriver, le virus doit avoir un élément appelé "site de clivage de furine" dont ces coronavirus disposent. Les chercheurs s’apprêtent à infecter des souris avec pour voir si elles tombent malades.Un lieu éloigné de WuhanPrenant en compte la plausibilité de cette version, Marc Eloit a mentionné auprès de l’AFP une autre question qui se pose, celle de savoir "comment le virus de chauve-souris trouvé dans des grottes est-il arrivé jusqu’à Wuhan", à 2.000 km de là.Si les chercheurs arrivent à prouver que ces coronavirus peuvent rendre malade, la possibilité de transmission directe de la chauve-souris à l’Homme sans intermédiaire pourra être maintenue.D’autres virus proches de celui qui provoque le Covid-19 ont déjà été découverts. L’un d’eux a été retrouvé dans une réserve naturelle de l’est de la Thaïlande. Cela a permis d’élargir la zone de présence d’éventuels foyers à une distance allant jusqu’à 4.800 kilomètres, indique BBC.Selon un rapport publié en février dernier dans Nature Communications, les coronavirus "ayant un degré élevé de parenté génétique avec le Sars-CoV-2 sont largement présents chez les chauves-souris dans de nombreux pays et régions d'Asie" y compris le Japon, la Chine et la Thaïlande.Y figurent le virus RacCS203, qui a un code génétique similaire à 91,5% au Sars-CoV-2, et le RmYN02, celui que l'on trouve chez les chauves-souris dans le Yunnan, en Chine (avec 93,6 % de similitude), a révélé une équipe dirigée par Lin-Fa Wang de l'école de médecine Duke-NUS à Singapour.L’investigation piétineEn dépit d’une enquête menée pendant un mois sur le terrain par une équipe d’experts du monde entier (17 Chinois, 17 experts internationaux), les doutes sur l’origine du virus planent toujours.Dans un rapport publié après la fin de l’enquête, l’OMS a estimé probable la version de l’apparition du virus chez une chauve-souris ou un pangolin avant sa transmission à l’Homme. Elle a également mis en valeur l’extrême improbabilité qu’il vienne d’un laboratoire chinois."Toutes les hypothèses restent sur la table", a déclaré fin mars dans un communiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, lequel a appelé à la conduite d’études supplémentaires.
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Cette découverte de l’Institut Pasteur aidera-t-elle à percer le mystère de l’origine du Sars-CoV-2?
16:56 22.09.2021 (Mis à jour: 16:59 22.09.2021) Très proches du Sars-CoV-2, trois coronavirus ont été découverts chez des chauves-souris au sein de grottes du Laos par des chercheurs de l’Institut Pasteur et de l’Université Nationale du Laos. Après avoir prouvé in vitro leur capacité à infecter les cellules humaines, ils vérifieront s’ils peuvent entraîner la maladie sans animal intermédiaire.
Si des experts de l’OMS ont averti fin août que la recherche sur
l’origine du Sars-CoV-2 était "au point mort", un nouvel argument en faveur de l’hypothèse des chauves-souris en tant que réservoir naturel a été mis en lumière par l’Institut Pasteur.
Après avoir analysé 645 chauves-souris vivant dans des grottes du Laos, les chercheurs de l’Institut Pasteur, en collaboration avec l'Université Nationale du Laos, ont trouvé trois coronavirus capables d’infecter les cellules humaines, dont l’un était complètement inconnu dans le milieu scientifique, indique le Huffington Post.
"Ces trois coronavirus proches du Sars-Cov2 ont un domaine appelé RBD, situé sur la protéine Spike, qui permet de se lier aux cellules humaines. Sur les 17 acides aminés fonctionnellement importants de ce domaine, il n’y en a qu’un ou deux qui diffèrent de ceux du Sars-Cov2", a déclaré au quotidien le professeur Marc Eloit, responsable du laboratoire Découverte de pathogènes à l’Institut Pasteur.
Les chercheurs ont réussi à synthétiser cette protéine RBD et à prouver in vitro sa capacité à infecter les humains. Cependant, elle ne déclenche pas forcement la maladie. Pour y arriver, le virus doit avoir un élément appelé "site de clivage de furine" dont ces coronavirus disposent. Les chercheurs s’apprêtent à infecter des souris avec pour voir si elles tombent malades.
Prenant en compte la plausibilité de cette version, Marc Eloit a mentionné auprès de l’AFP une autre question qui se pose, celle de savoir "comment le virus de chauve-souris trouvé dans des grottes est-il arrivé jusqu’à Wuhan", à 2.000 km de là.
Si les chercheurs arrivent à prouver que ces coronavirus peuvent rendre malade, la possibilité de transmission directe de la chauve-souris à l’Homme sans intermédiaire pourra être maintenue.
D’autres virus proches de celui qui provoque le Covid-19 ont déjà été découverts. L’un d’eux a été retrouvé dans une réserve naturelle de l’est de la Thaïlande. Cela a permis d’élargir la zone de présence d’éventuels foyers à une distance allant jusqu’à 4.800 kilomètres, indique BBC.
Selon un rapport publié en février dernier dans Nature Communications, les coronavirus "ayant un degré élevé de parenté génétique avec le Sars-CoV-2 sont largement présents chez les chauves-souris dans de nombreux pays et régions d'Asie" y compris le Japon, la Chine et la Thaïlande.
Y figurent le virus RacCS203, qui a un code génétique similaire à 91,5% au Sars-CoV-2, et le RmYN02, celui que l'on trouve chez les chauves-souris dans le Yunnan, en Chine (avec 93,6 % de similitude), a révélé une équipe dirigée par Lin-Fa Wang de l'école de médecine Duke-NUS à Singapour.
En dépit d’une enquête menée pendant un mois sur le terrain par une équipe d’experts du monde entier (17 Chinois, 17 experts internationaux), les doutes sur l’origine du virus planent toujours.
Dans un rapport publié après la fin de l’enquête, l’OMS a estimé probable la version de l’apparition du virus
chez une chauve-souris ou un pangolin avant sa transmission à l’Homme. Elle a également mis en valeur l’extrême improbabilité qu’il vienne
d’un laboratoire chinois.
"Toutes les hypothèses restent sur la table", a déclaré
fin mars dans un communiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS, lequel a appelé à la conduite d’études supplémentaires.