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Le Pentagone demande à son personnel de signaler tout symptôme de malaise mystérieux
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Le Pentagone a demandé à son personnel militaire, aux responsables civils et aux sous-traitants de signaler tout signe anormal similaire aux maladies ayant... 17.09.2021, Sputnik Afrique
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Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a signé une circulaire destinée à collecter des données sur le syndrome de La Havane en vue de son traitement et afin d’aider les enquêteurs du contre-espionnage à recueillir plus d’informations sur ce malaise qui a touché au moins 200 Américains, a rapporté le New York Times mercredi 15 septembre.La circulaire adressée au personnel militaire et aux responsables civils du département, ainsi qu’à ses sous-traitants, expose les syndromes présumés en se basant sur les récits des personnes touchées, plus particulièrement la chaleur, la pression et le bruit. Elle détaille également ceux associés au syndrome dit de La Havane tels que les nausées, les maux de tête, des douleurs et les vertiges.Signaler opportunément est essentielLe journal indique que la notice envoyée à 2,9 millions de militaires et de civils du ministère de la Défense explique également comment réagir en cas de malaise.«Éloignez-vous rapidement de la zone.»Selon le quotidien, il y a diverses raisons pour lesquelles les États-Unis ont eu du mal à identifier qui ou quoi en est la cause. Certains responsables américains pensent que les services de renseignement de plusieurs pays pourraient être impliqués, chacun avec des motifs et des équipements différents.Le directeur adjoint de la CIA David Cohen a déclaré cette semaine que les agences de renseignement étaient sur le point de tirer des conclusions, tandis que le gouvernement n’était pas encore disposé à porter un «jugement analytique.»Le New York Times précise que Floyd Austin indique dans sa circulaire que les malaises s'étaient produits «principalement à l'étranger». Mais les responsables et les documents du Pentagone signalent que bien que ce soit le cas, certains ont eu lieu aux États-Unis.Une première apparition en 2016Des cas de ce syndrome ont été repérés parmi le personnel américain ces dernières années. Si l’origine n’a pas encore été établie, il semble être apparu pour la première fois à Cuba en 2016, y affectant le département d’État.Le syndrome s’est ensuite propagé à tous les continents, frappant même à quelques pas de la Maison-Blanche, où un responsable du Conseil de sécurité nationale semblait être touché sur une pelouse jouxtant le bâtiment.Après la Chine, l’Autriche et, certes, Cuba, les derniers exemples en date ont été recensés à la mi-août en Allemagne, où deux officiers américains ont demandé des traitements médicaux après avoir développé des symptômes liés à ce mal mystérieux.Exposition à des ondes radio à basse fréquence?Un rapport de l’Académie nationale des sciences des États-Unis publié début décembre dernier avance que la cause «la plus probable» serait l’exposition à des ondes radio à basse fréquence. D’après ses auteurs, les symptômes décrits par les premiers patients ne «faisaient penser à aucune maladie connue. Les patients auraient dit avoir entendu des bruits bizarres accompagnés d’une sensation de pression intense dans la tête, avant de développer des insomnies, des vertiges, des crises d'angoisse et des pertes de mémoire».
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Le Pentagone demande à son personnel de signaler tout symptôme de malaise mystérieux
Le Pentagone a demandé à son personnel militaire, aux responsables civils et aux sous-traitants de signaler tout signe anormal similaire aux maladies ayant frappé les diplomates et les agents de la CIA à l'ambassade américaine de La Havane.
Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a signé une circulaire destinée à collecter des données sur le syndrome de La Havane en vue de son traitement et afin d’aider les enquêteurs du contre-espionnage à
recueillir plus d’informations sur ce malaise qui a touché au moins 200 Américains, a rapporté le New York Times mercredi 15 septembre.
La circulaire adressée au personnel militaire et aux responsables civils du département, ainsi qu’à ses sous-traitants, expose les syndromes présumés en se basant sur les récits des personnes touchées, plus particulièrement la chaleur, la pression et le bruit. Elle détaille également ceux associés au syndrome dit de La Havane tels que les nausées, les maux de tête, des douleurs et les vertiges.
Signaler opportunément est essentiel
Le journal indique que la notice envoyée à 2,9 millions de militaires et de civils du ministère de la Défense explique également comment réagir en cas de malaise.
«Éloignez-vous rapidement de la zone.»
«Le signalement en temps opportun est essentiel et dès le début il faut savoir quoi faire si vous souffrez d'un incident de santé anormal», a écrit le secrétaire à la Défense.
Selon le quotidien, il y a diverses raisons pour lesquelles les États-Unis ont eu du mal à identifier qui ou quoi en est la cause. Certains responsables américains pensent que les
services de renseignement de plusieurs pays pourraient être impliqués, chacun avec des motifs et des équipements différents.
Le directeur adjoint de la CIA David Cohen a déclaré cette semaine que les agences de renseignement étaient sur le point de tirer des conclusions, tandis que le gouvernement n’était pas encore disposé à porter un «jugement analytique.»
Le New York Times précise que Floyd Austin indique dans sa circulaire que les malaises s'étaient produits «principalement à l'étranger». Mais les responsables et les documents du Pentagone signalent que bien que ce soit le cas, certains ont eu lieu aux États-Unis.
Une première apparition en 2016
Des cas de ce syndrome ont été repérés parmi le personnel américain ces dernières années. Si l’origine n’a pas encore été établie, il semble être apparu pour la première fois à Cuba en 2016, y affectant le département d’État.
Le syndrome s’est ensuite propagé à tous les continents, frappant même à quelques pas de la Maison-Blanche, où un responsable du Conseil de sécurité nationale semblait être touché sur une pelouse jouxtant le bâtiment.
Après la Chine, l’Autriche et, certes, Cuba, les derniers exemples en date ont été recensés
à la mi-août en Allemagne, où deux officiers américains ont demandé des traitements médicaux après avoir développé des symptômes liés à ce mal mystérieux.
Exposition à des ondes radio à basse fréquence?
Un rapport de l’Académie nationale des sciences des États-Unis publié début décembre dernier avance que la cause «la plus probable» serait l’exposition à des
ondes radio à basse fréquence. D’après ses auteurs, les symptômes décrits par les premiers patients ne «faisaient penser à aucune maladie connue. Les patients auraient dit avoir entendu des bruits bizarres accompagnés d’une sensation de pression intense dans la tête, avant de développer des insomnies, des vertiges, des crises d'angoisse et des pertes de mémoire».