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La première «affaire #MeToo» échoue en justice en Chine
La première «affaire #MeToo» échoue en justice en Chine
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Une affaire retentissante de harcèlement sexuel en Chine, considérée comme le premier dossier «#MeToo» de l'histoire du pays, a été rejetée tard mardi par la... 15.09.2021, Sputnik Afrique
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Zhou Xiaoxuan, 28 ans, avait accusé en 2018 un présentateur vedette, Zhu Jun, de l'avoir embrassée et caressée de force alors qu'elle était stagiaire quatre ans plus tôt à la télévision nationale.Ses accusations avaient déclenché une avalanche de témoignages similaires sur les réseaux sociaux, à l'instar du mouvement #MeToo de dénonciation du harcèlement sexuel dans les pays occidentaux.Mais après trois ans de bataille juridique, un tribunal de Pékin a estimé mardi qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour justifier un procès.La plainte avait initialement été déposée au nom de l'atteinte à l'intégrité corporelle, mais les avocats de la plaignante avaient ensuite tenté de la reformuler sur la base d'une nouvelle loi anti-harcèlement votée l'an dernier.En dépit de cette législation, les Chinoises hésitent le plus souvent à faire état de harcèlement et peu d'affaires finissent devant la justice.Mme Zhou, qui se présente également sous le pseudonyme Xianzi, réclamait des excuses publiques ainsi que des dommages et intérêts de 50.000 yuans (6.500 euros).«J'espère que Xianzi se rend compte qu'elle a fait quelque chose de très important», avait renchéri pour l'AFP une femme se présentant sous le nom de «Lucy».En décembre, la première audience avait attiré une foule inhabituelle à l'extérieur du tribunal. La police avait interpellé des reporters étrangers, y compris de l'AFP.Zhu Jun, lui, n'a assisté à aucune des audiences.
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La première «affaire #MeToo» échoue en justice en Chine
09:30 15.09.2021 (Mis à jour: 09:33 15.09.2021) Une affaire retentissante de harcèlement sexuel en Chine, considérée comme le premier dossier «#MeToo» de l'histoire du pays, a été rejetée tard mardi par la justice.
Zhou Xiaoxuan, 28 ans, avait accusé en 2018 un présentateur vedette, Zhu Jun, de l'avoir embrassée et caressée de force alors qu'elle était stagiaire quatre ans plus tôt à la télévision nationale.
Ses accusations avaient déclenché une avalanche de témoignages similaires sur les réseaux sociaux, à l'instar du mouvement #MeToo de dénonciation du harcèlement sexuel dans les pays occidentaux.
Mais après trois ans de bataille juridique, un tribunal de Pékin a estimé mardi qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour justifier un procès.
«Les preuves fournies par la plaignante Zhou ne sont pas suffisantes pour établir qu'elle a fait l'objet de harcèlement», a résumé dans un communiqué le Tribunal populaire intermédiaire du district de Haidian.
La plainte avait initialement été déposée au nom de l'atteinte à l'intégrité corporelle, mais les avocats de la plaignante avaient ensuite tenté de la reformuler sur la base d'une nouvelle loi anti-harcèlement votée l'an dernier.
En dépit de cette législation, les Chinoises hésitent le plus souvent à faire état de harcèlement et peu d'affaires finissent devant la justice.
Mme Zhou, qui se présente également sous le pseudonyme Xianzi, réclamait des excuses publiques ainsi que des dommages et intérêts de 50.000 yuans (6.500 euros).
«Que je gagne ou que je perde, je suis très fière d'avoir traversé ces trois années avec tout le monde», a-t-elle déclaré mardi après-midi à ses soutiens en arrivant à l'audience.
«J'espère que Xianzi se rend compte qu'elle a fait quelque chose de très important», avait renchéri pour l'AFP une femme se présentant sous le nom de «Lucy».
En décembre, la première audience avait attiré une foule inhabituelle à l'extérieur du tribunal. La police avait interpellé des reporters étrangers, y compris de l'AFP.
Zhu Jun, lui, n'a assisté à aucune des audiences.