Florian Philippot: les anti-pass, «ce n’est pas une minorité, c’est l’avant-garde»

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Septième week-end consécutif de mobilisation anti-pass sanitaire à Paris - Sputnik Afrique, 1920, 08.09.2021
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Samedi 11 septembre, les manifestants anti-pass défileront une nouvelle fois en France. Le mouvement a néanmoins rassemblé samedi dernier à peine plus de 140.000 personnes dans tout le pays, selon les autorités. Début de la fin ou léger passage à vide, Florian Philippot est venu partager son point de vue au micro de Sputnik.
«Il y a deux tiers des personnes dans les sondages qui suivent. Ce n’est pas qu’ils adhèrent. En revanche, le tiers qui est contre est solide et très mobilisé. Ce n’est pas une minorité, c’est l’avant-garde. Et c’est souvent l’avant-garde qui dans l’histoire fait avancer les choses.»
Invité de Sputnik donne la parole, le président des Patriotes conteste le recensement du ministère de l’Intérieur. Seules 141.655 personnes ont-elles défilé en France ce samedi 4 septembre? Ces chiffres, «ridicules par rapport à la réalité», seraient ainsi «intégralement politiques, avec un petit “p”», s’agace Florian Philippot. 
Engagé depuis octobre 2020 contre la politique sanitaire du gouvernement, le militant récuse à notre micro toute idée de ralentissement de la mobilisation. Habitué des têtes de cortège et des rassemblements, il observe à l’inverse un mouvement «extrêmement solide». Ainsi, serait-il selon lui capable de fédérer des classes sociales bien plus nombreuses et diverses que celles engagées dans le mouvement des Gilets jaunes.
L’IFOP confirme que ce serait à peine plus d’un tiers de la population qui soutient ce mouvement. 64% des Français interrogés se déclarent en faveur du pass sanitaire dans les bars et les restaurants, selon un sondage Elabe pour BFMTV. Enfin, l’objectif de 50 millions de primovaccinés fixé par le gouvernement devrait être atteint à la mi-septembre. Le président des Patriotes n’y voit pas pour autant une adhésion de la majorité de la population à la vaccination et au pass sanitaire.
«Plein de gens sont allés se faire vacciner, après les annonces du 12 juillet, pour ne pas être mis à la rue ou pour continuer à avoir une vie sociale. Ils ne veulent pas de ce pass sanitaire qui est bien plus que cela, c’est une rupture de civilisation», s’inquiète-t-il à notre micro.
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