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Une «anomalie» provoque l’explosion d’une fusée en plein vol en Californie – vidéo
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La fusée Alpha de l’entreprise américaine Firefly Aerospace, en contrat avec la NASA, a rencontré une anomalie lors de son premier vol d’essai depuis la... 03.09.2021, Sputnik Afrique
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La société privée américaine Firefly Aerospace, détenue par l’homme d’affaires ukrainien Max Polyakov, a conclu le premier vol d’essai de sa fusée Alpha par un semi-échec. Dans la nuit de ce vendredi 3 septembre (à 19 heures, heure locale, le 2 septembre), elle a bel et bien décollé depuis sa base en Californie, mais a explosé deux minutes et demie après.Dans un communiqué, l’entreprise évoque simplement une «anomalie» et se refuse de tirer des conclusions de sitôt, tandis qu’une enquête sera menée en partenariat avec la FAA (Federal Aviation Administration), l’agence gouvernementale américaine chargée de l’aviation civile. Elle se félicite toutefois d’avoir pu recueillir «une quantité substantielle de données de vol».L’incident n’a fait aucun blessé, précise l’entreprise, se référant sans doute à la chute des débris. Lors de ce vol d’essai, Alpha était censé amener une charge d’environ 90 kilos à une altitude de 300 kilomètres. Ce décollage était en réalité le deuxième essai, le premier (une heure plus tôt) ayant été interrompu avant la fin du compte à rebours, là aussi sans que la cause ne soit dévoilée.Objectif LuneCréée en 2014 au Texas, Firefly Aerospace a obtenu un contrat avec la NASA d’une valeur de 93,3 millions de dollars (78 millions d’euros). Elle a désormais pour mission, d’ici à 2023, de concevoir une fusée qui transportera du matériel d’une masse totale de 94 kilos sur la Lune, servant notamment à analyser son sol pour en révéler davantage sur ses propriétés thermiques et magnétiques.Son concurrent Blue Origin, qui a déjà permis d’envoyer son fondateur Jeff Bezos dans l’espace, a effectué un autre vol avec succès fin août. Après 10 minutes, l’engin s’est posé dans une zone désertique du Texas, sans se briser, à l’aide de parachutes. L’essai devait prouver que la capsule qu’il contient peut être amenée sur la Lune en toute sécurité.Les programmes lunaires de la NASA connaissent toutefois quelques obstacles qui pourraient repousser l’échéance d’un vol habité vers le satellite terrestre, fixée à fin 2024. Le 19 août, l’agence spatiale américaine a suspendu les travaux accordés à SpaceX relatifs au développement du vaisseau censé transporter les astronautes, sur fond de réclamations de Blue Origin, s’estimant lésé dans le processus de sélection des fournisseurs.
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Une «anomalie» provoque l’explosion d’une fusée en plein vol en Californie – vidéo
12:37 03.09.2021 (Mis à jour: 13:37 03.09.2021) La fusée Alpha de l’entreprise américaine Firefly Aerospace, en contrat avec la NASA, a rencontré une anomalie lors de son premier vol d’essai depuis la Californie. Deux minutes et demie après son décollage, l’engin a explosé. Les débris n’ont pas fait de blessé.
La société privée américaine Firefly Aerospace, détenue par l’homme d’affaires ukrainien Max Polyakov, a conclu le premier vol d’essai de sa fusée Alpha par un semi-échec. Dans la nuit de ce vendredi 3 septembre (à 19 heures, heure locale, le 2 septembre), elle a bel et bien décollé depuis sa base en Californie, mais a explosé deux minutes et demie après.
Dans un communiqué, l’entreprise évoque simplement une «anomalie» et se refuse de tirer des conclusions de sitôt, tandis qu’une enquête sera menée en partenariat avec la FAA (Federal Aviation Administration), l’agence gouvernementale américaine chargée de l’aviation civile. Elle se félicite toutefois d’avoir pu recueillir «une quantité substantielle de données de vol».
L’incident n’a fait aucun blessé, précise l’entreprise, se référant sans doute à la chute des débris. Lors de ce vol d’essai, Alpha était censé amener une charge d’environ 90 kilos à une altitude de 300 kilomètres. Ce décollage était en réalité le deuxième essai, le premier (une heure plus tôt) ayant été interrompu avant la fin du compte à rebours, là aussi sans que la cause ne soit dévoilée.
Créée en 2014 au Texas, Firefly Aerospace a obtenu un contrat avec la NASA d’une valeur de 93,3 millions de dollars (78 millions d’euros). Elle a désormais pour mission, d’ici à 2023, de concevoir une fusée qui transportera du matériel d’une masse totale de 94 kilos sur la Lune, servant notamment à analyser son sol pour en révéler davantage sur ses propriétés thermiques et magnétiques.
Son concurrent Blue Origin, qui a déjà permis d’envoyer
son fondateur Jeff Bezos dans l’espace, a effectué un autre vol avec succès fin août. Après 10 minutes, l’engin s’est posé dans une zone désertique du Texas, sans se briser, à l’aide de parachutes. L’essai devait prouver que la capsule qu’il contient peut être amenée sur la Lune en toute sécurité.
Les programmes lunaires de la NASA connaissent toutefois quelques obstacles qui
pourraient repousser l’échéance d’un vol habité vers le satellite terrestre, fixée à fin 2024. Le 19 août, l’agence spatiale américaine a suspendu les
travaux accordés à SpaceX relatifs au développement du vaisseau censé transporter les astronautes, sur fond de réclamations de Blue Origin, s’estimant lésé dans le processus de sélection des fournisseurs.