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Le Royaume-Uni envisage-t-il de déplacer ses sous-marins nucléaires en France en cas d’indépendance écossaise?
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Le Royaume-Uni a préparé des plans secrets pour déplacer ses sous-marins nucléaires hors de sa base navale en Écosse en cas d’indépendance de celle-ci, affirme... 03.09.2021, Sputnik Afrique
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La base navale de Clyde, en Écosse, abrite actuellement les sous-marins nucléaires britanniques Trident. Mais face à la menace indépendantiste de cette nation du nord, Londres devrait prévoir où les redéployer. Des sources «briefées sur ces plans» en ont révélé certains éléments au Financial Times.L’une des solutions serait d’établir une nouvelle base pour ses sous-marins hors d’Écosse, mais toujours sur son territoire, par exemple à Devonport, à Plymouth. Une autre possibilité serait de la délocaliser vers des pays alliés, soit sur l’Île Longue en Bretagne, qui sert de base pour les sous-marins français, soit à Kings Bay dans l’État de Géorgie, qui accueille des Trident américains.Le quotidien parle d’une troisième option, à savoir de négocier avec l’Écosse pour que la base navale de Clyde devienne un territoire britannique enclavé. Cette solution serait la plus pratique pour Londres, mais pas la plus facile à obtenir. En effet, le parti indépendantiste SNP (Parti national écossais) actuellement au pouvoir s’oppose fermement aux armes nucléaires, et ferait tout pour éloigner les ogives britanniques du territoire écossais, avance le Financial Times.DémentiRéagissant à ces affirmations, un porte-parole du gouvernement britannique a nié l’existence d’un tel plan. «Le Royaume-Uni est fermement résolu à maintenir sa force de dissuasion nucléaire crédible et indépendante à la HMNB (Her Majesty’s Naval Base) Clyde, qui existe pour dissuader les menaces les plus extrêmes pour le Royaume-Uni et nos alliés de l'Otan», a-t-il assuré auprès du quotidien.Le gouvernement écossais a quant à lui affirmé qu’il était fermement opposé à la possession, à la menace et à l’utilisation d’armes nucléaires et qu’il était «engagé dans le retrait sûr et complet des Trident d’Écosse», comme le présageait le média. «Une Écosse indépendante n’accueillera pas d’armes nucléaires», a insisté un député du SNP cité par The Independent.IndépendanceLe SNP, qui a gagné les élections législatives en mai dernier, fait toujours face à une société écossaise divisée sur la question de l’indépendance. Le referendum de 2014 l’avait rejetée de peu. Depuis, les sondages d’opinion ne cessent d’osciller entre le pour et le contre, sans que l’un l’emporte franchement sur l’autre.En août, le parti écologiste écossais a accepté de former une coalition au gouvernement avec le SNP, ce qui pourrait amener un nouveau referendum au cours du mandat. Du côté de Londres, Boris Johnson plaide que le peuple s’est déjà exprimé en 2014 et se montre réticent à l’idée d’un nouveau vote. Sauf qu’entre temps, le Brexit a eu lieu, et les Écossais se sont retrouvés hors de l’Union européenne contre leur gré (62% avaient voté pour y rester), estime la chef du parti Nicola Sturgeon.
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Le Royaume-Uni envisage-t-il de déplacer ses sous-marins nucléaires en France en cas d’indépendance écossaise?
Le Royaume-Uni a préparé des plans secrets pour déplacer ses sous-marins nucléaires hors de sa base navale en Écosse en cas d’indépendance de celle-ci, affirme le Financial Times. La France et les États-Unis seraient des options de redéploiement. Le gouvernement nie toutefois l’existence de tels plans.
La base navale de Clyde, en Écosse, abrite actuellement les sous-marins nucléaires britanniques Trident. Mais face à
la menace indépendantiste de cette nation du nord, Londres devrait prévoir où les redéployer. Des sources «briefées sur ces plans» en ont révélé certains éléments au
Financial Times.
L’une des solutions serait d’établir une nouvelle base pour ses sous-marins hors d’Écosse, mais toujours sur son territoire, par exemple à Devonport, à Plymouth. Une autre possibilité serait de la délocaliser vers des pays alliés, soit sur l’Île Longue en Bretagne, qui sert de base pour les sous-marins français, soit à Kings Bay dans l’État de Géorgie, qui accueille des Trident américains.
Le quotidien parle d’une troisième option, à savoir de négocier avec l’Écosse pour que la base navale de Clyde devienne un territoire britannique enclavé. Cette solution serait la plus pratique pour Londres, mais pas la plus facile à obtenir. En effet, le parti indépendantiste SNP (Parti national écossais) actuellement au pouvoir s’oppose fermement aux armes nucléaires, et ferait tout pour éloigner les ogives britanniques du territoire écossais, avance le Financial Times.
Réagissant à ces affirmations, un porte-parole du gouvernement britannique a nié l’existence d’un tel plan. «Le Royaume-Uni est fermement résolu à maintenir sa force de dissuasion nucléaire crédible et indépendante à la HMNB (Her Majesty’s Naval Base) Clyde, qui existe pour dissuader les menaces les plus extrêmes pour le Royaume-Uni et nos alliés de l'Otan», a-t-il assuré auprès du quotidien.
Le gouvernement écossais a quant à lui affirmé qu’il était fermement opposé à la possession, à la menace et à l’utilisation d’armes nucléaires et qu’il était «engagé dans le retrait sûr et complet des Trident d’Écosse», comme le présageait le média. «Une Écosse indépendante n’accueillera pas d’armes nucléaires», a insisté un député du SNP cité par The Independent.
Le SNP, qui a
gagné les élections législatives en mai dernier, fait toujours face à une société écossaise divisée sur la question de l’indépendance. Le referendum de 2014 l’avait rejetée de peu. Depuis, les sondages d’opinion ne cessent d’osciller entre le pour et le contre, sans que l’un l’emporte franchement sur l’autre.
En août, le parti écologiste écossais a accepté de former une coalition au gouvernement avec le SNP, ce qui pourrait amener un nouveau referendum au cours du mandat. Du côté de Londres, Boris Johnson plaide que le peuple s’est déjà exprimé en 2014 et se montre réticent à l’idée d’un nouveau vote. Sauf qu’entre temps, le
Brexit a eu lieu, et les Écossais se sont retrouvés hors de l’Union européenne contre leur gré (62% avaient voté pour y rester), estime la chef du parti Nicola Sturgeon.