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«On ne fait que déplacer le problème»: un riverain critique les solutions anti-crack d’Anne Hidalgo
«On ne fait que déplacer le problème»: un riverain critique les solutions anti-crack d’Anne Hidalgo
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Si la maire de Paris avance comme solution de nouveaux sites de prise en charge des toxicomanes dans le nord de la ville, un riverain propose de les traiter... 02.09.2021, Sputnik Afrique
2021-09-02T07:23+0200
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Il y a «deux, trois fois plus» de toxicomanes qu’avant près des jardins d’Éole, déplore Léo Nicolian qui habite non loin de ce parc. Face au problème du crack dans le nord-est parisien, la mairie a annoncé un plan pour mettre en place quatre lieux supplémentaires de prise en charge.Selon lui, la prise en charge signifie que les crackeurs «ne vont plus se droguer dans la rue, mais dans des salles spécialisées. On ne fait que déplacer le problème de la rue dans les salles de shoot».La multiplication des lieux de consommation, et comme résultat une tolérance pour le trafic des stupéfiants, a été dénoncée dans une pétition lancée fin juillet «Non à Paris, capitale mondiale du crack et de la toxicomanie» qui a récolté près de 2.000 signatures jusqu’ici.Les «quatre solutions» récentes d’Anne Hidalgo prévoient notamment un lieu «adapté pour des accueils jour/nuit» dans le XXe arrondissement, deux autres dans le quartier des Grands Boulevards et un site pour les femmes. Autre point: l’élargissement des horaires ainsi que des soins et services des centres.Centres de soins hors ParisIl existe une solution, mais elle n’est pas celle d’Anne Hidalgo, laquelle n’est qu’une «opération de comm’»:En guise de comparaison, Léo Nicolian pointe que «tous les hôtels sociaux des XVIIIe et XIXe arrondissements sont pleins de toxicos pris en charge. Rien que l’hébergement coûte une fortune aux contribuables. Plus la nourriture… Dans les hôtels, ça devient un point de deal».Vivre en «état de guerre»«On ne veut plus que cette situation perdure», a insisté au micro de Sputnik Tarak Sassi, fondateur de Paris anti-crack, venu manifester mercredi 1er septembre.
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«On ne fait que déplacer le problème»: un riverain critique les solutions anti-crack d’Anne Hidalgo
07:23 02.09.2021 (Mis à jour: 16:10 19.11.2021) Si la maire de Paris avance comme solution de nouveaux sites de prise en charge des toxicomanes dans le nord de la ville, un riverain propose de les traiter dans des centres de soins à la campagne au lieu de leur donner de nouvelles «salles de shoot». «On ne veut plus que cette situation perdure», insiste Tarak Sassi, fondateur de Paris anti-crack.
Il y a «deux, trois fois plus» de toxicomanes qu’avant près des jardins d’Éole, déplore Léo Nicolian qui habite non loin de ce parc. Face au problème du crack dans le nord-est parisien, la mairie a annoncé un plan pour mettre en place quatre lieux supplémentaires de prise en charge.
Selon lui, la prise en charge signifie que les crackeurs «ne vont plus se droguer dans la rue, mais dans des salles spécialisées. On ne fait que déplacer le problème de la rue
dans les salles de shoot».
La multiplication des lieux de consommation, et comme résultat une tolérance pour le trafic des stupéfiants, a été dénoncée dans une pétition lancée fin juillet
«Non à Paris, capitale mondiale du crack et de la toxicomanie» qui a récolté
près de 2.000 signatures jusqu’ici.