Attentat à Beslan: larmes éternelles des mères et destins brisés

S'abonner
Une veille de trois jours a commencé à Beslan, en Ossétie du Nord, le jour de l’anniversaire de l'attentat terroriste ayant frappé l’école n°1. Plus d'un millier de personnes se sont rassemblées devant celle-ci.
La cérémonie a traditionnellement débuté à 9h00. À 9h15 la cloche de l'école a sonné: c'est à cette minute-là qu'un groupe de terroristes avait fait irruption dans la cour il y a 17 ans. Souvenez-vous de l’attentat à l’école de Beslan avec ce diaporama de Sputnik.
 
© AFP 2024 Yuri TutovLe 1er septembre 2004, comme d’habitude, les habitants de Beslan se sont préparés très soigneusement pour la rentrée des classes. Les enfants avec des fleurs à la main racontaient leurs vacances d’été et faisaient des projets pour la nouvelle année scolaire. La musique et les rires ont au début masqué des bruits effrayants: des tirs et les cris des terroristes.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
Le 1er septembre 2004, comme d’habitude, les habitants de Beslan se sont préparés très soigneusement pour la rentrée des classes. Les enfants avec des fleurs à la main racontaient leurs vacances d’été et faisaient des projets pour la nouvelle année scolaire. La musique et les rires ont au début masqué des bruits effrayants: des tirs et les cris des terroristes. Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
1/15
Le 1er septembre 2004, comme d’habitude, les habitants de Beslan se sont préparés très soigneusement pour la rentrée des classes. Les enfants avec des fleurs à la main racontaient leurs vacances d’été et faisaient des projets pour la nouvelle année scolaire. La musique et les rires ont au début masqué des bruits effrayants: des tirs et les cris des terroristes.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
© AP Photo / Musa SadulayevLes terroristes qui ont fait irruption dans la cour de l'école à 9h15 ont entouré les enfants et les adultes et les ont conduits au gymnase. À partir de ce moment, un terrible compte à rebours a commencé pour les otages.
Sur la photo: otages après leur libération, le 3 septembre 2004.
Les terroristes qui ont fait irruption dans la cour de l'école à 9h15 ont entouré les enfants et les adultes et les ont conduits au gymnase. À partir de ce moment, un terrible compte à rebours a commencé pour les otages.Sur la photo: otages après leur libération, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
2/15
Les terroristes qui ont fait irruption dans la cour de l'école à 9h15 ont entouré les enfants et les adultes et les ont conduits au gymnase. À partir de ce moment, un terrible compte à rebours a commencé pour les otages.
Sur la photo: otages après leur libération, le 3 septembre 2004.
© AFP 2024 Yuri TutovAprès avoir conduit les otages dans le bâtiment, les terroristes ont commencé à installer des engins explosifs improvisés remplis de vis et de clous. Ils les ont suspendus au plafond, disposés sur des chaises et par terre, à côté des enfants. Par mesure d'intimidation, plusieurs otages ont été abattus sous les yeux de tout le monde.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
Après avoir conduit les otages dans le bâtiment, les terroristes ont commencé à installer des engins explosifs improvisés remplis de vis et de clous. Ils les ont suspendus au plafond, disposés sur des chaises et par terre, à côté des enfants. Par mesure d'intimidation, plusieurs otages ont été abattus sous les yeux de tout le monde. Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
3/15
Après avoir conduit les otages dans le bâtiment, les terroristes ont commencé à installer des engins explosifs improvisés remplis de vis et de clous. Ils les ont suspendus au plafond, disposés sur des chaises et par terre, à côté des enfants. Par mesure d'intimidation, plusieurs otages ont été abattus sous les yeux de tout le monde.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
© AFP 2024 Yuri TutovLes gens ne pouvaient toujours pas en croire leurs yeux. Dans la rue, devant l'école, une foule s'est rassemblée.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
Les gens ne pouvaient toujours pas en croire leurs yeux. Dans la rue, devant l'école, une foule s'est rassemblée. Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
4/15
Les gens ne pouvaient toujours pas en croire leurs yeux. Dans la rue, devant l'école, une foule s'est rassemblée.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
© AP Photo / Sergey PonomarevÀ 11 heures, les terroristes ont transmis avec une otage une note mentionnant leurs revendications. Pour chaque combattant tué, ils promettaient d’abattre 50 otages, pour chaque blessé 20 otages, et si cinq combattants étaient tués, ils feraient sauter le bâtiment. Les parents et les proches des otages n'essayaient plus d'entrer à l'école, se rendant compte que le sort des infortunés ne dépendait plus d'eux.
Sur la photo: une otage libérée par les terroristes avec un enfant.
À 11 heures, les terroristes ont transmis avec une otage une note mentionnant leurs revendications. Pour chaque combattant tué, ils promettaient d’abattre 50 otages, pour chaque blessé 20 otages, et si cinq combattants étaient tués, ils feraient sauter le bâtiment. Les parents et les proches des otages n'essayaient plus d'entrer à l'école, se rendant compte que le sort des infortunés ne dépendait plus d'eux. Sur la photo: une otage libérée par les terroristes avec un enfant. - Sputnik Afrique
5/15
À 11 heures, les terroristes ont transmis avec une otage une note mentionnant leurs revendications. Pour chaque combattant tué, ils promettaient d’abattre 50 otages, pour chaque blessé 20 otages, et si cinq combattants étaient tués, ils feraient sauter le bâtiment. Les parents et les proches des otages n'essayaient plus d'entrer à l'école, se rendant compte que le sort des infortunés ne dépendait plus d'eux.
Sur la photo: une otage libérée par les terroristes avec un enfant.
© AFP 2024 Yuri TutovÀ 11h34, des mesures de sécurité renforcées ont été introduites dans toute la république de l’Ossétie du Nord. La frontière a été fermée, tous les vols vers Vladikavkaz annulés. La vie s'est interrompue.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
À 11h34, des mesures de sécurité renforcées ont été introduites dans toute la république de l’Ossétie du Nord. La frontière a été fermée, tous les vols vers Vladikavkaz annulés. La vie s'est interrompue. Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
6/15
À 11h34, des mesures de sécurité renforcées ont été introduites dans toute la république de l’Ossétie du Nord. La frontière a été fermée, tous les vols vers Vladikavkaz annulés. La vie s'est interrompue.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
© AP Photo / Musa SadulayevLes terroristes ont pris en otage 1.128 personnes, pour la plupart des enfants, y compris des bébés, que leurs parents avaient emmenés avec eux.
Sur la photo: otages blessés après leur libération, le 3 septembre 2004.
Les terroristes ont pris en otage 1.128 personnes, pour la plupart des enfants, y compris des bébés, que leurs parents avaient emmenés avec eux. Sur la photo: otages blessés après leur libération, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
7/15
Les terroristes ont pris en otage 1.128 personnes, pour la plupart des enfants, y compris des bébés, que leurs parents avaient emmenés avec eux.
Sur la photo: otages blessés après leur libération, le 3 septembre 2004.
© AFP 2024 NTVLes terroristes ont pris en otage 1.128 personnes, pour la plupart des enfants, y compris des bébés, que leurs parents avaient emmenés avec eux.
Sur la photo: otages blessés après leur libération, le 3 septembre 2004.
Les terroristes ont pris en otage 1.128 personnes, pour la plupart des enfants, y compris des bébés, que leurs parents avaient emmenés avec eux. Sur la photo: otages blessés après leur libération, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
8/15
Les terroristes ont pris en otage 1.128 personnes, pour la plupart des enfants, y compris des bébés, que leurs parents avaient emmenés avec eux.
Sur la photo: otages blessés après leur libération, le 3 septembre 2004.
© Sputnik . Ramazan Lakguyev / Accéder à la base multimédiaLe 2 septembre, après des négociations avec l'ancien Président de l'Ingouchie, Rouslan Aouchev, les terroristes ont accepté de libérer 26 femmes et bébés, mais ont ensuite durci les conditions pour le reste des otages, refusant catégoriquement d’accepter des médicaments, de la nourriture et de l'eau pour eux. Épuisés et apeurés, les otages ont commencé à perdre espoir.
Sur la photo: dans l'école n°1 de Beslan, détruite lors de l'attentat terroriste.
Le 2 septembre, après des négociations avec l'ancien Président de l'Ingouchie, Rouslan Aouchev, les terroristes ont accepté de libérer 26 femmes et bébés, mais ont ensuite durci les conditions pour le reste des otages, refusant catégoriquement d’accepter des médicaments, de la nourriture et de l'eau pour eux. Épuisés et apeurés, les otages ont commencé à perdre espoir. Sur la photo: dans l'école n°1 de Beslan, détruite lors de l'attentat terroriste. - Sputnik Afrique
9/15
Le 2 septembre, après des négociations avec l'ancien Président de l'Ingouchie, Rouslan Aouchev, les terroristes ont accepté de libérer 26 femmes et bébés, mais ont ensuite durci les conditions pour le reste des otages, refusant catégoriquement d’accepter des médicaments, de la nourriture et de l'eau pour eux. Épuisés et apeurés, les otages ont commencé à perdre espoir.
Sur la photo: dans l'école n°1 de Beslan, détruite lors de l'attentat terroriste.
© AFP 2024 Yuri TutovBeaucoup ne pouvaient vraiment plus le supporter. Des petits enfants sont morts dans les bras de leurs parents. La dernière chose qu'ils ont vue était les engins explosifs suspendus au-dessus de leur tête.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
Beaucoup ne pouvaient vraiment plus le supporter. Des petits enfants sont morts dans les bras de leurs parents. La dernière chose qu'ils ont vue était les engins explosifs suspendus au-dessus de leur tête. Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
10/15
Beaucoup ne pouvaient vraiment plus le supporter. Des petits enfants sont morts dans les bras de leurs parents. La dernière chose qu'ils ont vue était les engins explosifs suspendus au-dessus de leur tête.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
© AFP 2024 Viktor DrachevLe 3 septembre, vers 13 heures, deux puissantes explosions ont retenti dans l'école. Une partie du bâtiment s'est effondrée. Une fusillade a commencé. À ce moment-là, 30 otages ont réussi à s'échapper. Les terroristes ont tiré dans le dos des femmes et des enfants en fuite.
Sur la photo: une femme pleure dans l'école n°1 détruite à Beslan à la suite de l'attentat terroriste.
Le 3 septembre, vers 13 heures, deux puissantes explosions ont retenti dans l'école. Une partie du bâtiment s'est effondrée. Une fusillade a commencé. À ce moment-là, 30 otages ont réussi à s'échapper. Les terroristes ont tiré dans le dos des femmes et des enfants en fuite. Sur la photo: une femme pleure dans l'école n°1 détruite à Beslan à la suite de l'attentat terroriste.    - Sputnik Afrique
11/15
Le 3 septembre, vers 13 heures, deux puissantes explosions ont retenti dans l'école. Une partie du bâtiment s'est effondrée. Une fusillade a commencé. À ce moment-là, 30 otages ont réussi à s'échapper. Les terroristes ont tiré dans le dos des femmes et des enfants en fuite.
Sur la photo: une femme pleure dans l'école n°1 détruite à Beslan à la suite de l'attentat terroriste.
© AP Photo / Ivan SekretarevÀ 15h16, tous les otages vivants ont été évacués. Mais à l'intérieur se trouvaient les corps de centaines de victimes, des manuels d'école éparpillés, brûlés et des uniformes scolaires ensanglantés: à cause de la chaleur insupportable dans le gymnase, de nombreux enfants s’étaient déshabillés.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
À 15h16, tous les otages vivants ont été évacués. Mais à l'intérieur se trouvaient les corps de centaines de victimes, des manuels d'école éparpillés, brûlés et des uniformes scolaires ensanglantés: à cause de la chaleur insupportable dans le gymnase, de nombreux enfants s’étaient déshabillés. Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
12/15
À 15h16, tous les otages vivants ont été évacués. Mais à l'intérieur se trouvaient les corps de centaines de victimes, des manuels d'école éparpillés, brûlés et des uniformes scolaires ensanglantés: à cause de la chaleur insupportable dans le gymnase, de nombreux enfants s’étaient déshabillés.
Sur la photo: opération de sauvetage des otages à Beslan, le 3 septembre 2004.
© Sputnik . Ramazan Lagkuyev / Accéder à la base multimédiaAu total, 334 personnes sont mortes à la suite de l'attaque terroriste. 186 d'entre elles étaient des enfants âgés de 1 à 17 ans. Parmi les morts figuraient des proches des écoliers, des enseignants, ainsi que des employés des forces de l'ordre et du ministère des Situations d'urgence.
Sur la photo: proches des otages décédés lors de l'identification à la morgue de Vladikavkaz, le 3 septembre 2004.
Au total, 334 personnes sont mortes à la suite de l'attaque terroriste. 186 d'entre elles étaient des enfants âgés de 1 à 17 ans. Parmi les morts figuraient des proches des écoliers, des enseignants, ainsi que des employés des forces de l'ordre et du ministère des Situations d'urgence. Sur la photo: proches des otages décédés lors de l'identification à la morgue de Vladikavkaz, le 3 septembre 2004. - Sputnik Afrique
13/15
Au total, 334 personnes sont mortes à la suite de l'attaque terroriste. 186 d'entre elles étaient des enfants âgés de 1 à 17 ans. Parmi les morts figuraient des proches des écoliers, des enseignants, ainsi que des employés des forces de l'ordre et du ministère des Situations d'urgence.
Sur la photo: proches des otages décédés lors de l'identification à la morgue de Vladikavkaz, le 3 septembre 2004.
© Sputnik . Denis Abramov / Accéder à la base multimédiaLa plupart des victimes ont été enterrées au cimetière Cité des Anges. En 2005, un monument L'Arbre du Chagrin y a été inauguré. Un an plus tard, un mémorial a été érigé en mémoire des membres des forces spéciales et des secouristes du ministère des Situations d'urgence morts lors de la libération des otages.

La plupart des victimes ont été enterrées au cimetière Cité des Anges. En 2005, un monument L'Arbre du Chagrin y a été inauguré. Un an plus tard, un mémorial a été érigé en mémoire des membres des forces spéciales et des secouristes du ministère des Situations d'urgence morts lors de la libération des otages.  - Sputnik Afrique
14/15
La plupart des victimes ont été enterrées au cimetière Cité des Anges. En 2005, un monument L'Arbre du Chagrin y a été inauguré. Un an plus tard, un mémorial a été érigé en mémoire des membres des forces spéciales et des secouristes du ministère des Situations d'urgence morts lors de la libération des otages.

© Sputnik . Vladimir Trefilov / Accéder à la base multimédiaDans la cour de l'école, qu'il a été décidé de conserver en l’état, une église a été érigée grâce aux dons des habitants d'Ossétie du Nord et d'autres régions de Russie. Exception dans le pays, l’année scolaire dans les écoles d'Ossétie du Nord commence désormais le 4 septembre.
Sur la photo: des ballons blancs dans le ciel de Beslan à la mémoire des victimes de l'attentat terroriste du 1er septembre 2004.
Dans la cour de l'école, qu'il a été décidé de conserver en l’état, une église a été érigée grâce aux dons des habitants d'Ossétie du Nord et d'autres régions de Russie. Exception dans le pays, l’année scolaire dans les écoles d'Ossétie du Nord commence désormais le 4 septembre. Sur la photo: des ballons blancs dans le ciel de Beslan à la mémoire des victimes de l'attentat terroriste du 1er septembre 2004. - Sputnik Afrique
15/15
Dans la cour de l'école, qu'il a été décidé de conserver en l’état, une église a été érigée grâce aux dons des habitants d'Ossétie du Nord et d'autres régions de Russie. Exception dans le pays, l’année scolaire dans les écoles d'Ossétie du Nord commence désormais le 4 septembre.
Sur la photo: des ballons blancs dans le ciel de Beslan à la mémoire des victimes de l'attentat terroriste du 1er septembre 2004.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала